Il n’est pas trop tôt pour le dire, cette édition 2022 de l’US Open qui débute ce lundi restera dans les annales. Et pour cause, à bientôt 41 ans, Serena Williams, ex-numéro 1 mondial et star de sa discipline, doit y tirer sa révérence. C’est là, sur les courts azur de Flushing Meadows, que l’Américaine aux 23 titres du Grand Chelem a soulevé pour la première fois le trophée d’un tournoi majeur en 1999. Fidèle à elle-même, Williams a voulu annoncer son départ à sa manière. Elle a donc pris la plume pour s’expliquer dans un long texte écrit à la première personne et publié dans les pages du magazine américain Vogue : son envie de devenir mère une seconde fois, ses objectifs «sur le plan spirituel pour découvrir une nouvelle, mais tout aussi passionnante Serena». Après vingt-sept ans à arpenter les courts du monde entier, pointant désormais au 413e rang mondial, la championne explique qu’il est temps de ranger les raquettes. L’aura de la championne est telle que, le 9 août, jour de la parution de l’article de Vogue, plus de 13 000 places ont été vendues en quelques heures pour assister aux matchs de cette édition très spéciale. «Du jamais vu», racontait Chris Widmaier, le porte-parole de la Fédération américaine de tennis, au New York Post. Et d’ajouter : «Quand on parle de l’effet Serena, c’est comme un tsunami.»
Il faut dire que la