Roland-Garros a officiellement commencé. On a enfin pu retrouver ce dimanche le bruit sourd de la balle, les cris, les éclats de joie et les désillusions. Pourtant, le plus grand moment de la journée, celui qui aura procuré le plus d’émotions aux fans, a eu lieu sans balles jaunes ni raquettes, mais avec un micro et un Espagnol en costume. Et il sera dur, dans les prochaines semaines, de faire mieux.
Un an après avoir quitté sobrement la porte d’Auteuil en entretenant le flou sur son avenir, dix mois après des JO conclus de la même façon, Rafael Nadal, retraité depuis novembre, a enfin pu faire son adieu à Paris. Vendu depuis des semaines par la Fédération française de tennis comme un «momen