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Décryptage

Tests génétiques «de féminité» : fonctionnement, critiques… tout comprendre à ce dispositif avant les Mondiaux d’athlétisme

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Les participantes au championnat de Tokyo, qui s’ouvre ce samedi 13 septembre, ont dû se soumettre à des tests exigés par World Athletics, dans l’optique de «protéger le sport féminin». Ils sont critiqués à la fois par les scientifiques et certaines athlètes. Qu’en est-il ?

Le Stade national, à Tokyo, le 12 septembre 2025. (Eloisa Lopez/REUTERS)
Publié le 13/09/2025 à 15h04, mis à jour le 13/09/2025 à 15h04

Il ne devrait cette fois pas y avoir de polémique concernant les athlètes françaises à propos des tests de féminité. Du moins, pas en apparence. Contrairement à leurs camarades boxeuses, écartées des Mondiaux de Liverpool (4 au 14 septembre) faute d’avoir obtenu leurs résultats à temps, les tricolores engagées aux Mondiaux d’athlétisme à Tokyo ont bien passé cet examen médical imposé par la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) avant ce samedi 13 septembre, jour marquant le début des épreuves, certifie la Fédération française d’athlétisme (FFA).

Ces tests génétiques suscitent pourtant malaise et critiques, à la fois dans le milieu du sport et parmi la communauté scientifique. Libé revient sur ce dossier brûlant, qui n’a pas fini d’être alimenté par les controverses.

Pourquoi cette mesure a-t-elle été instaurée ?

Dans sa volonté affichée de «protéger le sport féminin», World Athletics a adopté en juillet un nouveau règlement imposant un test génétique aux concurrentes souhaitant s’aligner dans la catégorie femmes des compétitions comptant pour le classement mondial. Elle est la résultante de mois de défiance concernant la participa