Novak Djokovic s’imagine bien s’adjuger un 21e Grand Chelem record à l’Open d’Australie et régner seul sur le tennis masculin. S’il y parvient, alors se souviendra-t-on que ce majeur ô combien crucial s’est en partie joué lundi, sur une décision de justice. Celle rendue par un juge australien en faveur du numéro 1 mondial serbe, et qui révoque l’annulation par les autorités australiennes du visa du joueur. Non-vacciné contre le Covid, et interdit temporairement de territoire au cours d’un imbroglio sans nom, Djokovic a donc pu sortir du centre de rétention pour migrants dans lequel il patientait depuis son arrivée dans le pays la semaine précédente. Mais à quelques jours du début de la compétition (17 au 30 janvier), Canberra peut encore décider d’expulser le joueur, par ailleurs suspecté de plusieurs autres entorses au protocole sanitaire en vigueur sur l’île-continent.
Avec son lot de ramifications politiques, médiatiques et médicales, le feuilleton «Novax Djokovid» matérial