La première saison de Victor Wembanyama se sera donc terminée sur un constat : après quelques mois passés en NBA, il en est déjà l’un des patrons. Dans la nuit de vendredi à samedi, le Français a offert à ses fans une dernière sortie pleine de promesses, sorte de démonstration de tout ce que du haut de ses 20 ans il est déjà capable de faire et qu’on s’imagine le voir réitérer de manière régulière dès l’année prochaine. En 37 minutes l’intérieur a inscrit 34 points (dont 17 en trois minutes seulement) et a ramené la victoire face aux champions en titre de Denver. «Wemby» aurait pu remettre ça ce dimanche soir pour le dernier match de la saison de son équipe, mais son coach, Gregg Popovich, en a décidé autrement, préférant le laisser au repos pour éviter de forcer sur une cheville endolorie.

Il y a à peine un an, le géant français (2m22) débarquait au Texas avec sur ses épaules des attentes démesurées. Originaire de région parisienne, le gamin incarnait pour beaucoup d’observateurs du basket le fantasme du joueur ultime. Une sorte d’ovni sorti tout droit d’un jeu vidéo, plus grand que tout le monde mais tout aussi mobil