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Libération

Les lumières de la ville

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Les montres dites urbaines sont à l’image de leurs propriétaires : efficaces et sensibles à l’air du temps.
par par Anne Montenot
publié le 8 octobre 2011 à 14h30
(mis à jour le 10 octobre 2011 à 14h09)

Pour le commun des mortels, les montres urbaines sont celles qu’on porte au bureau en costume, en salle de sport ou encore durant le week-end en tenue décontractée. Pour les horlogers, l’avis est plus tranché.

Ils considèrent comme montres de ville, les instruments dont la mécanique, fiable et parfois compliquée, permet de donner une image sublimée à son propriétaire. Chic, parfois un brin précieuse, elle est souvent ronde, possède en général trois aiguilles, et un guichet de date.

Certaines pièces, pourvues de nobles mécaniques comme la toute nouvelle Rue Royale de Pequignet, arborent des fonctionnalités plus subtiles, tels qu’un indicateur de réserve de marche, un guichet affichant les différentes phases de la Lune, un quantième à saut instantané pour le jour et la date.

Cette référence purement française, animée par un calibre de manufacture, joue désormais dans la même cour que les meilleurs modèles de l’entreprise allemande A. Lange & Söhne, les montres à quantième de la célèbre maison familiale Patek Philippe et certaines références classiques de chez Breguet. Mais pas question de les conserver au poignet lors d’activités de détente, elles ne sont pas faites pour cela.

Les urbaines mixtes

Comme on roule en ville avec un 4x4, on peut également porter une montre à l’allure sportive sans pour autant passer pour un athlète : certains modèles s’adaptent à toutes les situations comme la J12 Chromatic de Chanel.

Son aspect métallique, obtenu grâce à l’emploi d’une