Afghanistan

La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le chef suprême taliban et le président de la Cour suprême afghane, soupçonnés d’avoir commis «le crime contre l’humanité de persécution pour des motifs liés au genre».

Sommés par Téhéran de quitter son sol avant le 6 juillet, les réfugiés sont contraints de retraverser la frontière. Ce retour dans leur pays d’origine, touché par l’une des pires crises humanitaires, ne leur laisse que peu d’espoir.

Le film, adapté du récit du commandant Mohamed Bida pendant la prise de Kaboul en 2021, échoue à faire exister ses protagonistes.

Des jeunes Afghanes poursuivent leurs études dans des universités d’Asie centrale. L’échappatoire n’est que temporaire: une fois diplômées, elles doivent rentrer dans un pays qui prive les femmes de toute liberté.

Après la musique, certains sports et autres divertissements, le régime à la vision ultrarigoriste de l’islam s’en prend ce dimanche 11 mai au jeu de plateau, jugé «comme un moyen de parier de l’argent».

L’écrivain aventurier est aussi un proche des services, qui intervient dans les conflits extérieurs et défend la cause kurde.

Selon le Programme alimentaire mondial, les Etats-Unis ont décidé de réduire - aussi - leur aide alimentaire d’urgence à 14 pays, dont l’Afghanistan, pourtant officiellement selon l’ONU la deuxième plus grande crise humanitaire mondiale.

Les six épisodes, dont la diffusion débute ce lundi 31 mars sur France Télévision, se concentrent sur les 15 jours d’août 2021 lorsque les talibans ont repris le pouvoir. Sans ne serait-ce qu’effleurer les causes de leur retour.

Fondé sur une combinaison de facteurs, un rapport annuel réalisé sous l’égide de l’ONU révèle que les pays nordiques figurent toujours parmi le top 10, rejoints par le Costa Rica et le Mexique pour la première fois.

Reclus à Kandahar, Haibatullah Akhundzada et ses fidèles ­ultra-rigoristes s’opposent de plus en plus aux dignitaires de Kaboul réunis autour du ministre de l’Intérieur, Sirajuddin Haqqani, qui réclament plus d’ouverture et de concessions.

Dans son ouvrage publié le 5 février aux éditions du Rocher, le journaliste franco-afghan plonge les lecteurs dans le quotidien de celles et ceux qui risquent leur vie pour défendre la liberté en Iran.

Chargée, entre autres, de l’éducation, l’organisation internationale a donné la parole aux filles et aux femmes persécutées par les autorités talibanes à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

L’émigration définitive vers l’Europe n’est pas la seule solution pour échapper aux talibans. L’association cofondée par la philosophe Ayyam Sureau est en train de former un réseau d’entreprises et d’universités pour recruter les Afghanes.

Emmurées vivantes dans leur maison, interdites de parole, laissées sans éducation, sans soin, les femmes afghanes se meurent, alerte un collectif d’intellectuels et de citoyens dont Cécile Duflot, Ariane Mnouchkine et Michelle Perrot.

Le procureur de la Coup pénale internationale, Karim Khan, a annoncé ce jeudi 23 janvier qu’il comptait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans «pour le crime contre l’humanité de persécution liée au genre».

Contre deux prisonniers américains, un détenu afghan incarcéré pour narcoterrorisme a été libéré annonce le ministère des affaires étrangères afghan. Au lendemain de l’investiture de Donald Trump, l’Afghanistan espère un «nouveau chapitre».

Alors que Donald Trump s’apprête à réinvestir la Maison Blanche, l’ancienne vice-présidente du Parlement afghan Fawzia Koofi espère qu’il fera pression sur les talibans pour qu’ils ouvrent un processus politique incluant la société civile.

Si le président américain, à la veille de son départ de la Maison Blanche, est loué pour avoir renforcé nombre d’alliances et orchestré l’appui occidental à l’Ukraine, son mandat est terni par son soutien à la guerre dévastatrice d'Israël.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, s’alarme ce mardi 31 décembre de cette énième décision du pouvoir fondamentaliste visant à restreindre les libertés des femmes dans le pays.

Les autorités talibanes ont annoncé samedi 28 décembre l’interdiction de construire des fenêtres qui donneraient sur les endroits utilisés par les femmes, comme la cuisine, pour éviter des «actes obscènes».

Une attaque nocturne a visé une base dans la région de Makeen, près de la frontière avec l’Afghanistan, ce samedi 21 décembre. Le bilan est de 16 soldats tués et 5 grièvement blessés.

Khalil Ur-Rahman Haqqani, ministre des réfugiés a été tué avec «d’autres collègues» par un kamikaze dans son ministère. Son frère avait fondé Haqqani, un puissant réseau accusé d’avoir commis des attentats ultraviolents.

Mardi 3 décembre, l’annonce de la fermeture de toutes les écoles d’infirmière et de sage-femme est un coup de tonnerre. Après la fermeture des écoles aux filles, puis de tous les établissements universitaires en décembre 2022.

Les écoles de santé ont annoncé mardi 3 décembre que les Talibans leur interdisait désormais d’accueillir des étudiantes. Une mesure «grotesque» et une «violation consternante» des droits humains dénonce la communauté internationale.

En Afghanistan et en Iran notamment, les femmes sont écrasées sous des régimes qui les effacent de la société. Aujourd’hui, certaines voix réclament une reconnaissance juridique et une criminalisation de ces oppressions.

Le documentaire de Bernard Gille, diffusé mardi sur M6, retrace heure par heure la délicate mission d’évacuation, au milieu d’un vent de panique, de Français et d’Afghans menacés par le retour au pouvoir des Talibans, en août 2021.

Depuis la mise en place de la loi interdisant la diffusion d’images d’êtres vivants, le paysage médiatique du pays s’effondre. Des centaines de journalistes ont perdu leur emploi, alors que s’impose la propagande talibane.

La photographe Kiana Hayeri et la chercheuse Mélissa Cornet retracent la vie des femmes afghanes dans «No Woman’s Land», réalisé avec le soutien du prix Carmignac et exposé au Réfectoire des cordeliers à Paris du 25 octobre au 18 novembre.

Dans une saga intime et sociale, le photographe Olivier Jobard suit pendant treize ans le quotidien d’un jeune exilé afghan et ses proches, ballottés entre leurs patries d’origine et d’adoption.

Comme lors du premier régime taliban dans les années 90, des écoles secrètes se développent dans le pays pour contourner l’interdiction progressive de l’éducation des filles depuis la chute de Kaboul.

Les autorités talibanes ont annoncé ce lundi l’entrée en vigueur de la loi destinée à «promouvoir la vertu et prévenir le vice», interdisant notamment aux médias de publier des images d’êtres vivants car contraires à la loi islamique.

Arrêté mardi en Haute-Garonne, l’homme de 22 ans a été mis en examen samedi 12 octobre à Paris puis écroué, soupçonné d’avoir «fomenté» un «projet d’action violente» dans un stade de football ou un centre commercial.

En raison des mesures discriminatoires des talibans, l’ensemble des femmes afghanes peuvent obtenir l’asile «uniquement» sur la base de leur sexe et nationalité, a jugé ce vendredi 4 octobre la Cour de justice de l’Union européenne.

Le road trip improbable de trois jeunes journalistes en Afghanistan en 2002 trouve la note juste.

Policiers fatigués, bébés malnutris, travailleurs agricoles sur les genoux… Alors que les autorités talibanes luttent contre la culture occidentale, le business des petites canettes se porte bien.

La taekwondoïste afghane, qui n’a pas pu participer aux JO de Paris 2024, est victime d’un déferlement de haine après ses prises de position contre le régime des talibans, qu’elle a fui en 2021. Elle a porté plainte le 4 septembre.

L’artiste afghane, qui a fui le régime des talibans, expose 150 dessins retraçant un quotidien sombre et léger dans son pays d’origine.

Grisés par l’engouement, pris de l’envie de prendre un inconnu dans ses bras ou de se faufiler dans des lieux interdits pour saisir les exploits au plus près, les journalistes de «Libé» racontent leurs grands moments de la paralympiade.

Alors que de nouvelles lois interdisent aux femmes de parler dans l’espace public, celles qui dénoncent, à l’instar de l’athlète Marzieh Hamidi, sont menacées de mort. Des militantes féministes appellent à une mobilisation générale.

La coureuse a remporté l’étape reine du Tour de l’Ardèche, samedi 7 septembre. Un symbole pour celle qui a quitté l'Afghanistan avec sa sœur, il y a trois ans, pour échapper au retour des fondamentalistes.