Arménie

Quelques 2 000 soldats russes avaient été placés en 2020 pour maintenir la paix et le retrait des troupes séparatistes arméniennes. Sept mois après la reconquête de l’enclave par l’Azerbaïdjan, la Russie confirme lever le camp.

A quelques mois des élections européennes, des candidats de la Gauche unie dénoncent le contrat gazier signé entre l’UE et l’Azerbaïdjan en 2022.

La visite du ministre français des Armées a pour but de renforcer les liens bilatéraux de défense entre les deux pays, sur fond de tensions entre cet Etat du Caucase de trois millions d’habitants et son voisin azerbaïdjanais.

Après un nouveau regain de tensions à la frontière, Bakou et Erevan ont convenu samedi de poursuivre leurs pourparlers de paix. Mais pour la chercheuse Anita Khachaturova, l’Azerbaïdjan dispose d’un net ascendant sur l’Arménie.

Cet incident survient moins d’une semaine après la réélection du président Ilham Aliev à la tête de l’Azerbaïdjan, alors que Bakou est suspecté de vouloir prendre le contrôle de la région arménienne de Syunik.

Fort de sa victoire miliaire au Haut-Karabakh en septembre, le président s’apprête à être réélu au terme d’un scrutin anticipé et sans opposition tangible, sur fond d’une répression toujours plus stricte des libertés civiles et des médias.

Depuis deux ans, cette communauté millénaire lutte contre la voracité immobilière de colons israéliens dans leur quartier de la Ville sainte. Sous couvert de la guerre, ils craignent une montée de la violence.

La ministre de la Culture a longtemps vanté la pétrodictature caucasienne, qui a fait d’elle la tête de gondole de ses réseaux en France. Rachida Dati a ainsi omis de déclarer au Parlement européen plusieurs voyages dans le pays.

La commission des Affaires étrangères du parlement azerbaïdjanais a préconisé jeudi 18 janvier des «sanctions» contre la France et cible ses intérêts, notamment TotalEnergies, implanté dans le pays depuis près de trente ans.

La France a accusé l’Azerbaïdjan de détenir de manière «arbitraire» Martin Ryan, un ressortissant français accusé d’espionnage. Face à ces propos, le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a dénoncé une «ingérence».

L’historienne des sciences fait le bilan des négociations de Dubaï à la lumière de dizaines d’années de négociation pour le climat.

Après la chute de l’enclave séparatiste arménienne aux mains de l’Azerbaïdjan fin septembre, les dizaines de milliers d’habitants, obligés de fuir vers l’Arménie, tentent de se faire à leur nouvelle vie.

Trois mois après le conflit dans le Haut-Karabakh, les deux pays du Caucase ont fait un pas vers un accord de paix. Une annonce saluée par Bruxelles et Washington.

La ministre des Affaires étrangères défend la politique française au Proche-Orient et souligne la nécessité d’une «trêve durable et soutenue» nécessaire à la mise en œuvre sur le terrain d’un processus politique.

Le chef du gouvernement arménien, Nikol Pachinian, a évoqué ce jeudi 26 octobre un accord de paix à venir « dans les prochains mois » avec l’Azerbaïdjan, plus d’un mois après la victoire militaire éclair de Bakou dans le Haut-Karabakh.

Alors que Turcs et Azerbaïdjanais mènent des manœuvres militaires conjointes, Erevan et Washington craignent que Bakou cherche à s’emparer d’une région arménienne pour créer un corridor terrestre vers son exclave du Nakhitchevan.

Ces manœuvres doivent se dérouler dans l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, frontalière de l’Arménie et de l’Iran, dans un contexte de tensions entre Bakou et Erevan.

Le chef de l’Etat Azebaïdjanais s’est rendu dimanche pour la première fois à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, depuis la reprise éclair en septembre de cette région aux séparatistes arméniens.

Dans le pays, cette pratique reste répandue, en particulier dans les zones rurales. Plusieurs avancées législatives tentent pourtant d’endiguer ce phénomène.

Le président Ilham Aliyev, accusant les Occidentaux et la France de soutenir l’Arménie, ne s’est pas rendu jeudi 5 octobre au somment de la Communauté politique européenne, mais a accepté le principe d’une médiation européenne à Bruxelles.

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, en visite à Erevan, a annoncé mardi 3 octobre que Paris avait «donné son accord» pour la livraison de matériel militaire à l’Arménie, qui souhaite se protéger de son voisin.

La République séparatiste autoproclamée du Haut Karabakh est presque entièrement désertée par ses habitants. Ce samedi 30 septembre, plus de 100 000 réfugiés sont arrivés en Arménie selon les autorités du pays.

L’ONU va envoyer ce week-end une mission au Nagorny Karabakh a annoncé vendredi le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, précisant que l’organisation n’avait pas eu accès à cette région «depuis environ 30 ans».

La république autoproclamée a spectaculairement annoncé sa dissolution au 1er janvier, plus de trente ans après sa création et une semaine après une offensive éclair de Bakou, qui a poussé la moitié de la population à fuir.

Après la victoire éclair de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh, ses habitants fuient vers l’Arménie. Confronté au choc de la disparition de leur Etat et à des conditions humanitaires précaires, certains pensent déjà à quitter le pays.

Un décret du dirigeant de l’enclave annonce ce jeudi 28 septembre la dissolution «de toutes les institutions gouvernementales et organisations» à la fin de l’année.

Plus de 65 000 réfugiés ont franchi la frontière. Il s’agit de plus de la moitié de la population officielle de cette région séparatiste où l’Azerbaïdjan a mené une offensive éclair la semaine dernière.

Après la victoire de Bakou, les habitants de l’enclave fuient en masse vers Erevan, sans espoir de revoir leur terre. Sur les routes, les conditions humanitaires restent précaires, et le nombre de réfugiés n’en finit pas d'augmenter.

Alors que l’exode des Arméniens du Karabakh continue, les chancelleries occidentales s’inquiètent du sort qui leur est réservé.

L’explosion d’un dépôt de carburant a fait au moins 20 morts et plus de 200 blessés au Nagorny Karabakh, déserté par plus de 19 000 réfugiés arméniens. Une réunion entre des représentants des deux parties est prévue mardi à Bruxelles.

Près de 5 000 réfugiés du Haut-Karabakh sont arrivés depuis dimanche 24 septembre en Arménie, d’après un communiqué du gouvernement arménien.

Selon la Croix-Rouge internationale, 70 tonnes d’aide humanitaire ont transité samedi 23 septembre par le corridor de Latchine. L’Arménie accuse depuis fin 2022 Bakou de bloquer cette unique route.

Après la victoire militaire éclair de l’Azerbaïdjan pour reprendre le contrôle de tous les territoires de l’enclave, la crise humanitaire s’aggrave au Haut-Karabakh. Dans cette région, les 120 000 civils arméniens luttent pour leur survie.

Les pourparlers entre l’Azerbaïdjan et les autorités du Haut-Karabakh, entamées 48 heures après la reddition de l’enclave, ont échoué. L’Arménie redoute un «crime contre l’humanité» à venir contre ses 120 000 ressortissants restés sur place

Après l’offensive de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh, l’écrivain Emmanuel Ruben rappelle que l’Empire khazar, de l’autre côté du Caucase, a été rayé de la carte en quelques siècles

De premiers pourparlers entre l’Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh ont commencé jeudi 21 septembre après une victoire militaire éclair de Bakou pour reprendre le contrôle de ce territoire sécessionniste.

Les Arméniens du Haut-Karabakh ont annoncé rendre les armes vingt-quatre heures après le début de l’offensive militaire lancée par Bakou sur cette région disputée. Une victoire éclair qui pourrait entraîner un nouvel exode de la population.

Alors que Bakou a annoncé ce mercredi un cessez-le-feu après avoir lancé une offensive dans le Haut-Karabakh la veille, les habitants des villages alentours attendent l’évacuation de leurs proches bloqué dans l'enclave arménienne.

Alors que les séparatistes arméniens ont accepté de déposer les armes, au lendemain d’une violente offensive de l’Azerbaïdjan, les habitants de Stepanakert, encore traumatisés par une journée de terreur, redoutent désormais un massacre.

Au lendemain du lancement par Bakou d’une opération militaire d’envergure, une trêve est entrée en vigueur ce mercredi 20 septembre dans cette région disputée par l’Arménie et l’Azerbaïdjan.