Assemblée nationale

Dans la discussion budgétaire actuelle, on se demande quel est le meilleur carburant pour l’extrême droite entre les socialistes qui alimente le refrain d’un «système» et le bourbier des débats à l'Assemblée.

Députés insoumis et socialistes multiplient les anicroches dans les débats sur le budget. LFI fustige la préparation d’un «deal» avec le gouvernement du parti à la rose, quand ces derniers les renvoient à leurs votes avec la droite.

Des débats explosifs sont à attendre sur le financement de la suspension de la réforme des retraites, alors que le texte prévoit de mettre à contribution les retraités.

Les députés ont commencé lundi l’examen en commission du projet de loi de financement de la sécu qui prévoit la suspension de la réforme des retraites. Les grandes économies proposées par le gouvernement devraient être massivement rejetées.

Pour Nicolas Sansu, député communiste du Cher, en voulant trouver un compromis sur la taxation des plus hauts patrimoines, les socialistes risquent de reproduire les mêmes erreurs qu’avec l’ISF.

Le patron des socialistes prévient ce dimanche 26 octobre que le rejet à l’Assemblée nationale de la taxe Zucman - ou d’une version modifiée -, afin de faire participer davantage les hauts patrimoines, serait un «casus belli» pour le PS.

Plusieurs mesures ont été votées samedi 25 octobre par des alliances inattendues, faisant diminuer les prévisions de recettes pour l’Etat de plusieurs milliards d’euros. Mais les discussions se sont tendues avant leur clôture dans la nuit.

Lancées vendredi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les discussions des députés se poursuivent dans l’hémicycle. La gauche va tenter de faire passer des mesures de justice fiscale, faute de quoi les PS pourraient censurer.

Ayant échoué à trouver un accord, le co-président des députés Liot, Christophe Naegelen, et leur mascotte, Charles de Courson, seront bien départagés par un vote pour la tête du petit groupe indépendant.

Le Premier secrétaire du PS et le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale estiment que le bloc central doit accéder à leurs demandes concernant la taxation des plus fortunés pour éviter la chute.

Sébastien Lecornu promet un débat parlementaire «jusqu’au bout» sur le budget, sans recours au 49.3. Mais face à une Assemblée éclatée et des alliances fragiles, ce pari inédit s’annonce déjà périlleux.

Derrière la complexité du vote du projet de budget 2026, les discussions qui démarrent à l’Assemblée nationale ce vendredi 24 octobre seront l’occasion de vérifier la capacité des parlementaires à trouver des accords.

Après son examen en commission, le projet de loi de l’exécutif a été rejeté mercredi. De nombreuses dispositions du texte ont été supprimées et quelques nouvelles recettes ajoutées avant les discussions au Parlement.

Après avoir échoué à faire adopter ses mesures les plus symboliques de justice fiscale en commission, la gauche espère que les débats dans l'hémicycle aboutiront sur plus de victoires.

L’ensemble de la gauche, le RN, mais aussi LR, ont voté contre la copie résultant des travaux de la commission. Les députés MoDem, Horizons et Liot se sont abstenus, seuls les députés Renaissance votant finalement pour le texte.

Alors qu’un accord a été trouvé entre toutes les forces politique lors de la CMP mardi 21 octobre pour inscrire le non-consentement dans la définition pénale du viol, seules les deux députées du RN se sont opposées au texte.

Largement amendé en commission des Finances, le projet de budget pour 2026 arrivera vendredi 24 octobre dans l’hémicycle dans sa version initiale. Explications.

Mardi 21 octobre à l’Assemblée, l’élu a dénoncé une fausse note du service de renseignement financier à son sujet.

Au deuxième jour de l’examen du projet de loi de finances en commission, le gouvernement a vu son projet de remplacer l’abattement fiscal pour les retraités par un forfait de 2 000 euros balayé par une majorité transpartisane.

Le groupe EPR n’a toujours pas décidé officiellement ce qu’il votera sur cette mesure majeure du budget de la Sécu, attendant que le texte arrive en commission jeudi 23 octobre.

Les quatre groupe de gauche ont voté en faveur de son instauration, le camp gouvernemental et le RN s’y sont opposés. Mais la bataille est loin d’être terminée.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

L’amendement déposé par les socialistes a été adopté en commission des finances, ce lundi 20 octobre, dans le cadre de l’examen du budget 2026. Réclamée de longue date, cette mesure vise à rétablir une équité fiscale.

Arrachée par la gauche au Premier ministre, la suspension du report de l’âge de départ à la retraite cristallise les débats budgétaires. Une «lettre rectificative» au budget de la Sécurité sociale pourrait assurer son effectivité.

Au premier jour de l’examen du projet de loi de finances, les élus ont acté le maintien de l’impôt exceptionnel sur les plus riches jusqu’à ce que le déficit passe sous les 3 %. La taxe Zucman a, elle, été rejetée dans la soirée.

Sans 49.3 pour sauver la copie budgétaire du gouvernement face à des oppositions qui voudront la démonter pièce par pièce, les députés EPR savent qu’ils devront être présents en permanence, contrairement à l’an dernier.

En ne censurant pas le gouvernement Lecornu, le PS arrache une victoire symbolique sur les retraites, mais prend le risque de s’isoler du reste de la gauche et de nourrir un sentiment de collusion des élites, analyse Rémi Lefebvre.

Avec sa promesse de suspendre la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a échappé ce jeudi 16 octobre aux deux motions de censure déposées par les insoumis et le RN.

Deux textes déposés par LFI et le RN pour faire chuter le Premier ministre ont été rejetés à l’Assemblée nationale ce jeudi 16 octobre, dans des votes relativement serrés.

Alors que Sébastien Lecornu vient d’échapper à la censure, l’économiste appelle les partis politiques de gouvernement à travailler à des projets justes et attractifs, et à ne pas se contenter de proclamer «tout sauf le RN».

Si 271 députés ont voté la motion déposée par LFI, jeudi midi, c’est insuffisant pour renverser le gouvernement.

Au lendemain de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, une bonne partie de l’opposition appelle à le faire tomber. Si le PS refuse pour l’heure la censure, le front socialiste se fissure.

Le socle commun dynamité, quelle alliance pourrait se constituer à l’Assemblée nationale pour soutenir le Premier ministre reconduit à l’issue de sa déclaration de politique générale ce mardi 14 octobre ? On vous laisse la construire.

Après l’entrée au gouvernement de Vincent Jeanbrun, les députés LR choisissent ce mercredi un nouveau président pour cette commission d’enquête quelque peu maudite.

Après un premier Conseil des ministres ce mardi matin, le Premier ministre a prononcé sa déclaration de politique générale et a annoncé la suspension de la réforme des retraites. Le PS a assuré qu’il ne censurera pas le gouvernement.

Si elle ne règle pas la profonde crise que traverse le pays, la décision du Premier ministre ce mardi 14 octobre acte la possibilité d’un tournant dans la méthode employée par l’exécutif. Mais le plus dur reste à faire.

En annonçant la suspension jusqu’à janvier 2028 du texte porté par Elisabeth Borne en 2023 et le non-recours au 49.3 pour faire adopter son budget, le Premier ministre s’est offert un peu de sursis avant de lancer le débat parlementaire.

Après l’annonce de Sébastien Lecornu de suspendre la réforme des retraites, mardi 14 octobre lors de son discours de politique générale, les socialistes ont salué «une victoire» qui les isole toutefois du reste de la gauche.

Le Premier ministre a développé devant les députés, ce mardi 14 octobre, les grandes lignes qui devraient guider son action à Matignon.

A l’issue d’un bureau national ce mardi 14 octobre en début d’après-midi, les socialistes listent leurs exigences. Si le gouvernement de Sébastien Lecornu n’y répond pas, les députés roses déposeront dès «ce soir» une motion de censure.