Assurance chômage

Un accord conclu en novembre par plusieurs syndicats et le patronat prévoit notamment en relèvement des âges permettant de bénéficier d’une indemnisation plus longue.

A partir de ce mardi, de nombreux changements pourront affecter le porte-monnaie des Français. Plusieurs allocations sont revalorisées tandis que les droits au chômage et les indemnisations des arrêts maladie sont revus à la baisse.

L’Unédic livre ce jeudi 20 mars une évaluation de la réforme imposée par le gouvernement à la sortie de la crise sanitaire, au nom de la reprise de l’emploi et de la lutte contre la précarité. Les promesses sont loin d’être tenues.

L’organisme chargé de l’assurance chômage a dégradé ses prévisions à cause d’une conjoncture moins bonne et de l’Etat, qui ponctionne ses comptes pour financer France travail et France compétences.

Un arrêté publié au Journal officiel vendredi 20 décembre assure que le gouvernement a agréé l’accord trouvé entre le patronat et plusieurs syndicats sur l’assurance chômage.

Le gouvernement démissionnaire s’est donné la possibilité d’agréer l’accord trouvé par les acteurs sociaux, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier. Il devrait écarter une mesure qui risque d’être déclaré inconstitutionnelle.

Les fortes différences de salaires entre d’un côté, la France, et de l’autre, le Luxembourg et la Suisse, pèsent sur les comptes de l’Unédic. Le patronat propose de revoir à la baisse l’indemnisation des demandeurs d’emploi concernés.

Six mois après l’échec de leurs négociations sur la «vie au travail», et alors que le gouvernement leur a redonné la main sur les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi, les acteurs sociaux pensent pouvoir se mettre d’accord.

La ministre du Travail charge syndicats et patronat de conclure rapidement, sur la base de l’accord qu’ils avaient trouvé en novembre 2023 et qui n’avait pas été agréé. Côté seniors, ils pourraient s’entendre sur une extension de la retrait

S’il semble enterrer la dernière réforme de l’assurance chômage et annonce un geste pour les smicards, le Premier ministre ne revient pas sur l’âge légal de 64 ans et veut poursuivre la réforme du RSA.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Après avoir suspendu sa réforme, le gouvernement prolonge à nouveau les règles d’indemnisation qui s’appliquent aux demandeurs d’emploi. Les syndicats, eux, réfléchissent à la suite et aimeraient revenir sur les réformes précédentes.

La rédaction de Libération récapitule les principales actualités de la journée du 11 juillet.

Selon un projet de décret transmis aux partenaires sociaux ce mercredi 10 juillet, le gouvernement de Gabriel Attal prévoit de prolonger les règles actuelles d’accès aux indemnités chômage jusqu’au 30 septembre.

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Le ministre de l’Economie critique la suspension par le Premier ministre de la réforme qui devait être entérinée par un décret ce lundi. Le RN et le PS saluent au contraire sa décision.

Alors qu’Emmanuel Macron semblait temporiser lors de sa conférence de presse, le Premier ministre a assuré ce mercredi 13 juin que le décret réformant à nouveau l’assurance chômage serait bien pris en pleine campagne des législatives.

Pressé par les syndicats de l’abandonner, le chef de l’Etat prétend que cette réforme est «indispensable». Mais alors que rien ne s’oppose a priori à la publication de son décret, il évoque de possibles discussions après les législatives.

Pour le député socialiste, la nouvelle réforme n’en est pas une. Elle tient davantage de la punition collective qui atteint à l’estime de soi, nourrit la colère et attise le ressentiment.

Alors que le gouvernement prépare un nouveau durcissement des règles, les privés d’emploi croisés à la Maison des chômeurs, qui leur offre chaleur et réconfort, partagent leurs réflexions et leurs difficultés.

Selon une analyse de deux chercheurs, la France se situe plutôt dans la médiane. Et le solde du régime est largement positif.

Avec les annonces de Gabriel Attal durcissant davantage les conditions d’accès à l’assurance chômage, le gouvernement se trompe à nouveau de cible.

L’âge à partir duquel on peut bénéficier d’une indemnisation plus longue va passer de 53 à 57 ans, et sa durée sera plafonnée à 22,5 mois, contre 27 mois actuellement.

Réduction de fait de la durée d’indemnisation, règles modifiées pour les séniors, nouvelles règles si le taux de chômage tombe à 6,5%... On vous explique la réforme qui entrera en vigueur au 1er décembre.

Si le gouvernement ne touche pas directement à la durée des droits au chômage, le fait de prendre en compte les périodes travaillées sur seulement vingt mois fera mécaniquement disparaître le plafond de dix-huit mois, alerte la CFDT.

Gabriel Attal, qui veut mener une nouvelle réforme, privilégie un durcissement des conditions d’affiliation pour toucher des droits. Mais sa ministre du Travail assure «réfléchir à d’autres dispositifs».

Après l’échec des négociations paritaires sur la «vie au travail», le gouvernement confirme reprendre la main sur les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Et pourra appliquer à sa guise le nouveau durcissement promis par Attal.

Face à un patronat inflexible, les syndicats vont majoritairement rejeter l’accord sur l’emploi des seniors soumis dans la nuit de mardi à mercredi, puisqu’il ne crée «aucun droit nouveau pour les salariés».

La CGT a qualifié d’«inacceptable» l’annonce mercredi 27 mars par le Premier ministre d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage, tandis que la CFDT a estimé que ce régime ne pouvait pas être une «variable d’ajustement budgétaire».

Invité mercredi du 20 heures de TF1, le Premier ministre a confirmé la perspective d’un nouveau serrage de vis de l’assurance chômage, le tout alors que la conjoncture n’est pas favorable et en surfant sur le fantasme du chômage volontaire.

Afin de réduire le déficit public, le Premier ministre a annoncé mercredi une réforme de l’assurance chômage d’ici l’automne. Une lettre de cadrage doit être envoyée aux acteurs sociaux pour qu’ils renégocient les règles d’indemnisation.

Le premier ministre, Gabriel Attal, devrait confirmer ce mercredi 27 mars au soir qu’il souhaite prendre de nouvelles mesures de durcissement des conditions d’indemnisation du chômage. La poursuite de six ans de rabotage.

Gabriel Attal réunit ce mercredi plusieurs ministres pour évoquer la «désmicardisation» des salaires et la semaine «en» quatre jours, mais surtout le durcissement des règles de l’assurance chômage.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Secrétaire national à la CFDT, Olivier Guivarch s’oppose à la nationalisation du système proposée par Bruno Le Maire et met en garde contre une fin du paritarisme qui serait, selon lui, un danger pour la protection sociale.

Alors que syndicats et patronat négocient sur le sujet, le Premier ministre dit vouloir refondre encore le fonctionnement de l’assurance chômage, arguant d’un changement de conjoncture économique.

Sur RTL ce mardi 27 février, le Premier ministre a promis de «continuer à réformer» l’assurance chômage afin de «réduire nos déficits», mais en restant flou sur le contenu de ladite réforme.

Pas aidés par le gouvernement qui se sert dans les caisses pour financer ses réformes, les gestionnaires syndicaux et patronaux de l’assurance chômage s’inquiètent de voir leur rôle restreint à l’avenir.

Dans une étude, la Dares constate que le dispositif a effectivement eu des répercussions durant la première année de mise en œuvre. Mais se garde d’en tirer des conclusions trop optimistes.

D’après «la Tribune dimanche», Elisabeth Borne envisage de limiter le dispositif pour faire baisser les chiffres du chômage. Un projet contre-productif selon des experts du sujet.