Attaque terroriste dans un lycée d'Arras

Le professeur agrégé poignardé par un ancien élève radicalisé vendredi à Arras a été nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume ce jeudi 19 octobre.

Proches, collègues et élèves se souviennent avec émotion du professeur de français de 57 ans, tué le 13 octobre dans son lycée Gambetta d’Arras et dont les obsèques auront lieu ce jeudi 19 octobre.

Le procureur national antiterroriste a détaillé les déroulés des faits après l’attaque qui a fait un mort et trois blessés dans un collège-lycée d’Arras. Le terroriste avait enregistré un message de revendication au nom de l’Etat islamique.

Lors de la séance de questions au gouvernement, ce mardi 17 octobre à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Education nationale a annoncé que 179 élèves ont «fait le choix d’insulter la mémoire de nos professeurs». Il ordonne l’exclusion

Dans une douloureuse concordance des temps, la ville des Yvelines où enseignait Samuel Paty, tué il y a trois ans dans un attentat islamiste, honorait sa mémoire de concert avec celle de son confrère Dominique Bernard, lundi 16 octobre.

Les établissements scolaires de France ont rendu hommage ce lundi 16 octobre aux professeurs Dominique Bernard, tué par un ex-élève radicalisé vendredi, et Samuel Paty, assassiné il y a trois ans.

Elèves et professeurs des établissements scolaires français ont rendu hommage à Dominique Bernard, enseignant tué vendredi à Arras, et au professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, assassiné il y a trois ans à Conflans-Sainte-Honorine.

Le ministre de l’Intérieur a adressé un télégramme aux préfets leur demandant d’«éloigner du territoire national tout ressortissant étranger représentant une menace». Des consignes qui ne semblent pas toutes conformes au droit.

Dans la capitale, au collège Jean-Moulin et au collège-lycée Charlemagne professeurs et élèves y ont échangé, dans une journée rythmée par la visite du ministre de l’Education et une minute de silence.

A l’occasion d’une alerte à la bombe qui a visé ce lundi 16 octobre le lycée d’Arras, déjà le théâtre d’un attentat vendredi, Gabriel Attal a fait savoir que pas moins de 168 canulars ont déjà ciblé les établissements scolaires depuis la re

Le meurtre de Dominique Bernard, professeur à Arras, par un ancien élève islamisé est une nouvelle preuve que le fondamentalisme musulman veut faire du monde scolaire un lieu de guerre.

Trois jours après l’assassinat de Dominique Bernard, les enseignants ont fait leur retour ce lundi dans les établissements scolaires. A Paris, le personnel éducatif est sidéré.

Après la mort de Dominique Bernard, tué vendredi 13 octobre dans son établissement du Pas-de-Calais, les enseignants oscillent entre la douleur et un malheureux sentiment d’habitude, et lui rendent hommage.

Arras a rendu hommage ce dimanche 15 octobre à Dominique Bernard, le professeur de français tué par un ex-élève radicalisé vendredi. Depuis 48 heures, le gouvernement affiche sa «fermeté» face au «terrorisme islamiste».

Après l’attentat d'Arras de vendredi, la question de la surveillance des établissements pose question. Si certains proviseurs ont prévu des mesures sécuritaires plus drastiques, il est difficile d’imaginer un dispositif 100% efficace.

Ce week-end, les Arrageois ont rendu hommage à Dominique Bernard, le professeur de lettres tué vendredi par un terroriste islamiste, partagés entre la tristesse et la volonté de «ne pas laisser la terreur gagner».

Du conflit en Ukraine à l’offensive en Israël, et alors que la France vient d’être frappée par un nouvel attentat islamiste, l’horizon est douloureusement bouché, où que l’on pose les yeux.

La perpétuelle volonté, après un attentat, de durcir la loi concernant un étranger, alors que les pouvoirs publics ont déjà largement les moyens d’agir, laisse croire que la perspective de «zéro attentat» est possible. Terrible illusion.

Spécialiste des questions de libertés publiques, la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie dénonce le souhait de Gérald Darmanin de déroger à la Convention européenne des droits de l’homme en matière d’expulsions d’étrangers.

Près de 5 000 personnes se sont retrouvées place des Héros ce dimanche pour commémorer le professeur de français tué vendredi. Les enseignants y étaient nombreux, eux qui trois ans après Samuel Paty pleurent à nouveau l'un des leurs.

Aurélie, une ancienne collègue du professeur de français tué par un ex-élève islamiste radicalisé vendredi dans son lycée à Arras, lui rend hommage dans un texte publié par «Libération», avec son autorisation.

L’enquête se poursuit au lendemain de l’attaque terroriste qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée d’Arras. Le gouvernement a activé le plus haut niveau du plan Vigipirate et annoncé le déploiement de 7 000 soldats.

Le sentiment d’irréalité, omniprésent vendredi dans la ville après l’attentat, s’efface peu à peu, laissant place à une émotion contenue.

Selon Gérald Darmanin, Mohammed Mogouchkov ne pouvait pas être expulsé parce qu’il était arrivé en France avant ses 13 ans. C’est plus compliqué que ça.

Dans un climat de passage en alerte «urgence attentat», le musée a été évacué ce samedi 14 octobre après un message de menace, et le château, quelques heures plus tard, en raison d’une alerte à la bombe.

Samedi 14 octobre, voisins et habitants de Berneville, le village où habitait Dominique Bernard, sont venus déposer des fleurs et des petits mots devant la maison de la famille.

Après l’attentat terroriste dans une cité scolaire à Arras, le ministre de l’Education a annoncé que 1 000 personnels de prévention et de sécurité du ministère seraient déployés dès samedi dans les établissements ouverts.

Selon «le Parisien», des conversations sur messageries cryptées entre Mogouchkov, son père et un de ses frères incarcéré font état de la situation au Proche-Orient. Pas suffisant pour asseoir avec certitude les motivations de l'assaillant.

L’Elysée a annoncé ce samedi 14 octobre le doublement des effectifs de la force Sentinelle, au lendemain du meurtre d’un enseignant devant un collège-lycée d’Arras par un jeune homme fiché pour radicalisation.

La cité scolaire Gambetta-Carnot a rouvert ses portes samedi 14 octobre. Devant l’établissement, élèves et parents racontent leur peur rétrospective et saluent l'engagement des profs.

Dominique Bernard, un enseignant, a été tué ce vendredi 13 octobre au matin par Mohammed Mogouchkov, un individu fiché S et ancien élève de l’établissement, interpellé juste après l’attaque. Deux autres personnes ont également été blessées.

Peu après le déplacement du chef de l’Etat à Arras ce vendredi 13 octobre à la suite de l’attentat dans un lycée qui a fait un mort, le gouvernement a choisi de rehausser le plan Vigipirate à son plus haut niveau.

Trois ans après la décapitation de Samuel Paty, à travers le meurtre du prof d’Arras, c’est une nouvelle fois l’école et ses valeurs, que les terroristes islamistes abhorrent, qui ont été visées ce vendredi 13 octobre.

Emmanuelle Piquet est autrice de plusieurs livres sur les souffrances en milieu scolaire. Après l’attaque dans le lycée, elle explique comment les parents doivent répondre aux questions des enfants sans nier leur peur ni la leur.

La communauté éducative, déjà sonnée du meurtre de Samuel Paty il y a trois ans, doit affronter le meurtre d’un de leurs collègues ce vendredi 13 octobre. L’attentat a été perpétré dans l’enceinte d’un lycée.

LR, le RN et Reconquête ont tous mis en cause des manquements sur les questions sécuritaires et exigé des mesures encore plus répressives.

Après le meurtre du professeur Dominique Bernard, ce vendredi 13 octobre, «Libération» retrace, à l’aide de documents inédits, le parcours de l’assaillant, Mohammed Mogouchkov, et de sa famille.

Déjà menacée de mort en 2022 pour avoir mené un projet de sortie scolaire sur l’aide aux migrants, une professeure de lettres est à nouveau prise pour cible par des internautes d’extrême droite après un tweet de Damien Rieu.

Tué ce vendredi 13 octobre, le professeur de lettres est décrit par ses anciens et actuels élèves comme un «bon prof, très gentil, toujours le sourire, accueillant». Qui saluent aussi l’implication de son collègue David Verhaeghe, blessé.

Vendredi 13 octobre en fin de matinée, Martin Doussau a assisté à l’agression au couteau contre l’établissement Gambetta-Carnot d’Arras. Son collègue, le professeur de lettres Dominique Bernard, a été tué, deux autres hommes sont blessés.