Bernard Cazeneuve

Il fallait de toute urgence un Premier ministre pour la France, qui veille sur la situation financière, qui sauve la présidence de Macron d’un désastre absolu et qui injecte un peu de stabilité et de réalité dans la nouvelle Assemblée.

Après cinquante-et-un jours de vacance à Matignon, l’ancien négociateur de l’UE pour le Brexit a été désigné ce jeudi 5 septembre comme chef du gouvernement par Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron a nommé ce jeudi 5 septembre l’ancien ministre et commissaire européen de droite Michel Barnier, comme nouveau chef du gouvernement après 60 jours de crise politique.

Le chef de l’Etat semble insatisfait des deux hypothèses testées ces derniers jours : l’une de centre gauche, Bernard Cazeneuve, et l’autre de droite, Xavier Bertrand.

Les options Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve continuent de réunir contre eux, sur le papier, une majorité de députés. Ce qui complique la recherche du «mouton à cinq pattes» pour Matignon.

Entre Lucie Castets, Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand, les noms pour Matignon défilent depuis plus d’un mois, sans qu’un Premier ministre ne soit désigné. Et pour cause, le président de la République s’est empêtré dans une impasse.

En panne d’inspiration, le chef de l’Etat poursuit ses consultations en vue de la nomination d’un Premier ministre, testant jusqu’à plus soif les options Cazeneuve et Bertrand auprès de la gauche et de la droite, et indirectement du RN.

Pour sortir de l’impasse, il faudra un chef du gouvernement politique, capable de trouver des majorités au sein du Parlement. Des changements seront nécessaires, notamment sur les retraites, le smic, et passer au scrutin proportionnel.

Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand ont été reçus lundi à l’Elysée, alors qu’une nouvelle hypothèse a vu le jour pour le poste de Premier ministre : Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental.

Près de deux mois après des législatives qui ont conduit à une Assemblée nationale sans majorité, les consultations s’accélèrent. Emmanuel Macron est à la recherche d’un Premier ministre qui ne soit pas l'objet d'une motion de censure.

Dans une conférence de presse de rentrée, la présidente de la région Occitanie a réitéré son soutien à l’ex-Premier ministre, à condition qu'il puisse prendre ses distances avec la politique macroniste.

Le Président pourrait nommer le président du CESE à Matignon dans les prochaines heures. Agé de 62 ans, le Normand, inconnu du grand public a fait carrière dans le secteur des mutuelles.

La maire de Paris vante ce samedi 31 août auprès de «Ouest-France» la candidature de l’ancien Premier ministre socialiste de François Hollande, qui selon elle permettrait de «rassembler des responsables politiques venant d’autres bords».

A Blois, les socialistes ont ovationné Lucie Castets, ce vendredi 30 août. Mais c’est surtout l’hypothèse de l’ex-Premier ministre, dont le nom circule avec insistance pour Matignon, qui risque de diviser le parti.

Souvent mentionné, l’ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur semble remplir la condition posée par le Président de ne pas réunir une majorité contre lui. La droite et l’extrême droite pourraient hésiter à le renverser.

De gauche, de droite, technocrate, chef d’entreprise… La donne politique et l’attentisme présidentiel alimentent les spéculations sur le profil du futur Premier ministre, chacun y allant de ses paris et stratégies.

Pour une partie de la famille sociale-démocrate, la nomination de l’ex-socialiste à Matignon aurait la saveur d’une renaissance. Mais elle pourrait détruire ce que la gauche socialiste tente de reconstruire avec difficulté depuis sept ans.

«CheckNews» a recensé les personnalités de gauche opposées à une alliance avec LFI au sein du Nouveau Front populaire. Essentiellement liées aux PS, certaines appellent à une mobilisation de la «gauche républicaine» et de «gouvernement».

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

L’ancien Premier ministre ne soutient officiellement aucune liste pour le moment. Pourtant, lors du meeting de son mouvement La Convention dimanche, le Parti radical de gauche a maintenu sa volonté de se présenter.

La gauche pourrait bien se diviser en cinq listes distinctes aux élections 2024, avec l’imminence de l’annonce d’une liste du PRG. Si elle devrait obtenir le soutien de l’ancien Premier ministre, celui-ci ne devrait pas être candidat.

Les politiques de tous bords se sont émus de la mort d’Elkabbach sur les réseaux sociaux. Le journaliste suivait de près les remous de la cinquième République.

Dans un entretien au Figaro, l’ancien Premier ministre appelle à une «refondation» des socialistes via «des assises de la gauche de gouvernement et républicain» qui auraient lieu «avant les européennes».

Cédant au court-termisme, le gouvernement et ses relais judiciaires entendent emprisonner la jeunesse pour qu’elle cesse de se révolter.

L’ancien Premier ministre socialiste affirme que la loi dite «sécurité publique» qu’il a fait voter en février 2017 se résume à une inscription dans la loi des règles de la légitime défense déjà appliquées à l’époque. C’est faux.

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L’ancien Premier ministre a rameuté dans le Val-de-Marne toute la famille socialiste anti-Nupes pour poser les bases de la «Convention», son nouveau mouvement. Avec en ligne de mire les européennes de 2024 et la présidentielle de 2027.

L’ex-Premier ministre relancera samedi à Créteil son mouvement, La Convention, censé unir autour de lui les sociaux-démocrates anti-Mélenchon. Mais chez les socialistes qui partagent son avis, il n'est pas le seul à viser la présidentielle.

Dans la compétition «de l’apaisement», entre Macron et la «foule», Autain et Cazeneuve, personne n’a convaincu personne. Peu importe : il faut pouvoir se parler pour confirmer qu’on n’a rien à se dire.

La gauche se creuse les méninges pour trouver des têtes de liste aux européennes. Le nom de Cécile Duflot se murmure pour mener une liste dans un inattendu duo avec l’ancien patron de la CGT Philippe Martinez.

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L’ancien Premier ministre a annoncé le lancement de son mouvement pour rassembler la gauche anti-Nupes. Chez les roses, on semble s’en moquer.

Les patrons du PCF et du PS ainsi que l’ancien Premier ministre, tous plus ou moins en campagne, se sont lancés dans des tours de France auprès des militants.

Pour la première étape de son tour de France, l’ancien Premier ministre était vendredi en Saône-et-Loire. L’occasion de dire tout le mal qu’il pense de Jean-Luc Mélenchon et de vanter les mérites de la «gauche de responsabilité».

En intervenant à coup de petites phrases dans le débat public, les anciens éléphants du Parti socialiste banalisent la portée de leur parole, sans proposer de vision ni de solution aux problèmes qu’ils entendent soulever.

L’ancien Premier ministre, opposé à l’accord entre PS et LFI au sein de la Nupes, estime qu’ «une autre gauche est possible, qui rompe avec l’outrance et le sectarisme», dans un manifeste publié ce dimanche dans le «JDD».

Mercredi 4 mai, l’ancien Premier ministre a mis à exécution ses menaces de la veille. Dans une interview à «la Manche libre», l’ancien maire de Cherbourg a annoncé avoir «quitté le Parti socialiste».

Le patron des Radicaux de gauche, ancien conseiller à Matignon pour Valls et Cazeneuve, est désormais le conseiller politique de l’ex-garde des Sceaux, qui se lance dans une nouvelle aventure présidentielle.

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