Biélorussie-Bélarus

Dans un entretien à «Libération», l’opposante numéro un à Alexandre Loukachenko se confie sur les quatre années qui viennent de s’écouler, après la révolution matée d’août 2020.

Après une action dans le cimetière d’Auvers-sur-Oise, le Bélarusse est sous le coup d’une OQTF. Il est pourtant recherché par le KGB de son pays natal, et risque d’aller y grossir les rangs des prisonniers politiques.

Le Français Pierre Gouzou se hisse à une très bonne sixième place aux finales de trampoline, loin derrière l’athlète qui a concouru sous bannière neutre. Sa proximité avec le régime de Loukachenko a suscité des tensions.

Alors que l’Europe renforce ses mesures contre Moscou, la Hongrie assouplit les restrictions d’entrée pour les citoyens russes et bélarusses sur son territoire. Une mesure synonyme de danger pour la sécurité européenne.

Le président bélarusse a décidé ce mardi 30 juillet de gracier Rico Krieger, qui avait été condamné à mort pour «terrorisme» et «mercenariat», a annoncé l’agence de presse d’Etat du pays.

Les députés polonais ont adopté, ce vendredi 26 juillet, une loi permettant aux policiers, gardes-frontières et militaires de faire feu sans avoir à rendre de compte, en cas de menace à la sécurité d’un individu ou du pays.

Bien que l’exportation de voitures de luxe vers le pays de Poutine soit interdite depuis plus de deux ans par les sanctions occidentales, les derniers modèles de berlines sont toujours en vente à Moscou.

Réunis au Kazakhstan, les dirigeants de l’Organisation de coopération de Shanghai ont réaffirmé leur engagement pour un «ordre mondial multipolaire», cherchant ainsi à construire un contrepoids solide à l’influence occidentale.

Dans une déclaration ce mardi 30 avril, le président bélarusse voit dans la participation de sportifs de son pays aux JO de Paris sous statut neutre un «bon moyen pour nous de leur taper sur la gueule au plan politique» en cas de victoires.

Dans le marché aux angoisses, le même soir, CNews se concentre sur la menace islamiste et LCI sur la possibilité d’une «Troisième Guerre mondiale», dans un simulacre de débat qui laisse le spectateur dans un état d’injonction paradoxale.

Le concept aux limites floues et à la cohérence gazeuse recouvre, en gros, tout événement rattachable à la guerre, mais ne se déroulant pas sur un champ de bataille. Son efficacité : réussir à faire croire à l’adversaire qu’elle est partout

Dans le XIe arrondissement de Paris, un lieu accueille, depuis fin février, les russophones opposants au régime de Poutine. Parmi eux, de nombreux journalistes qui tentent de continuer à travailler en créant un semblant de normalité.

Le régime d’Alexandre Loukachenko a verrouillé le jeu électoral avant le scrutin parlementaire du 25 février. La société civile a été écrasée et même l’opposition en exil n’imagine pas une reprise de la contestation lors de ces élections.

La formation, fondée au Belarus et très populaire en Russie, a été arrêtée en Thaïlande, où elle devait se produire, et expulsée vers Israël, à la suite de pressions de Moscou.

Au moins trois athlètes ayant obtenu leur sésame pour les JO de cet été sont pointés du doigt par l’Ukraine pour leur soutien supposé à la guerre. En contradiction avec les principes d’acceptation formulés par le CIO.

Au pouvoir depuis presque trente ans, le président bélarusse a aussi rendu impossible pour les opposants exilés de se présenter aux futures élections présidentielles.

A ce jour, 547 journalistes restent détenus dans 45 pays, selon Reporters sans frontières, dont près de la moitié en Chine, en Birmanie, en Biélorussie et au Vietnam.

Réunis à Lausanne dans le cadre du Sommet olympique, les fédérations internationales et les comités nationaux olympiques ont demandé au CIO «de déclarer éligibles» pour les Jeux de Paris «les athlètes individuels neutres».

Le Comité international paralympique a voté ce vendredi pour autoriser les Russes à participer aux épreuves des JO paralympiques de Paris.

Ayant bénéficié d’un accueil chaleureux à leur arrivée en Lituanie après le soulèvement de 2020, les exilés bélarusses de la capitale lituanienne témoignent maintenant d’un climat de méfiance à leur égard.

Conscient de la vulnérabilité du «corridor de Suwalki» séparant le Bélarus de l’exclave russe de Kaliningrad, le pays balte a fortifié sa frontière orientale. La vie suit son cours, tandis que certains se préparent à un éventuel conflit.

Minsk affirme ce lundi 11 septembre que les militaires polonais menacent de tirer sur les migrants à leur frontière commune pour les chasser du territoire polonais.

La capitale polonaise s’est muée en refuge pour de nombreux Bélarusses et Ukrainiens, fuyant pour les uns la répression du régime d’Alexandre Loukachenko, pour les autres la guerre menée par Vladimir Poutine.

Les combattants délocalisés au Bélarus après la mutinerie de leur chef Evgueni Prigojine pourraient quitter le pays après sa mort. Selon des images satellites, leur camp a déjà diminué au fil des départs en Afrique et des retours en Russie.

La Pologne, la Lituanie et la Lettonie s’inquiètent de la présence du groupe Wagner dans le pays dirigé par Loukachenko et mobilisent leur armée pour surveiller la frontière.

Chaque jour de l’été, une forêt, bien réelle ou imaginaire. Aujourd’hui, la dernière forêt primaire d’Europe, sanctuaire de biodiversité menacé par les vicissitudes humaines.

Une lettre du comité d’examen de la nationalité de World Athletics établit que la sprinteuse peut concourir sous les couleurs du pays qui l’accueille depuis deux ans. De quoi lui permettre de participer notamment aux JO de Paris 2024.

Au moins 3 500 mercenaires seraient arrivés dans le pays, qui a mis à leur disposition une base désaffectée de l’armée. Malgré les propos de Loukachenko, ils ne devraient pas représenter à court terme de menaces pour les pays voisins.

Ales Pouchkine est décédé dans la nuit du 10 au 11 juillet dans des circonstances «peu claires» selon son épouse. Agé de 57 ans, il purgeait une peine de cinq ans de prison.

Un accord supposément établi entre Poutine, Progijine et Minsk après l’attaque du groupe paramilitaire en Russie prévoyait l’arrivée d’Evguéni Prigojine dans le pays allié de Moscou.

Si l’autocrate Loukachenko a redoré son blason en jouant le médiateur dans la mutinerie, il est toujours plus dépendant de Moscou. L’arrivée sur le territoire bélarusse de Wagner pourrait porter un nouveau coup à la souveraineté du pays.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a affirmé que le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine, doit arriver dans le pays ce mardi.

Proche du régime Assad et déjà impliquée dans la crise migratoire fomentée par le Bélarus en 2021, Cham Wings transporte des migrants vers la Libye, d’où partent les bateaux pour l'Europe.

La joueuse de 25 ans refusait depuis deux matchs de se présenter en conférence de presse après avoir été interrogée sur ses liens avec Alexandre Lukashenko. Elle a finalement condamné ce jeudi du bout des lèvres l’action du dictateur.

Alors que la participation des athlètes russes et bélarusses au tournoi est pointée comme l’exemple d’une bonne cohabitation par le CIO, et ce malgré le conflit, le malaise est palpable dans les travées de la porte d'Auteuil.

Moscou a confirmé le déploiement de capacités nucléaires au Bélarus. Si la décision n’a pas de grandes conséquences d’un point de vue stratégique, elle sape encore davantage la souveraineté du pays.

L’ancien journaliste et dissident, arrêté il y a deux ans, a été gracié quelques jours après avoir été condamné à huit ans de prison. La propagande l’utilise pour critiquer l’opposition.

L’autocrate bélarusse n’est pas apparu en public pendant une semaine, alimentant d’importantes rumeurs sur son état de santé, avant qu’une photo de lui soit publiée lundi. Elle n’a pas dissipé tous les doutes sur l’avenir de son régime.

Dans l’ombre de la guerre en Ukraine, la crise migratoire continue à la frontière polono-bélarusse, malgré le mur érigé par Varsovie. Les ONG humanitaires y ont découvert une quarantaine de corps depuis 2021. Le bilan pourrait s'alourdir.

Dans son nouveau livre, «la Révolution suspendue», le sociologue Ronan Hervouet décortique la révolte qui a eu lieu au Bélarus en 2020 et les importantes conséquences qu’elle a eues sur la société, à travers des témoignages d’exilés.