Burkina Faso

L’Elysée a remercié le roi du Maroc, Mohammed VI, pour son rôle dans la libération de quatre fonctionnaires français emprisonnés au Burkina Faso pour espionnage depuis un an.

S’il est un domaine où les dictateurs du Sahel coopèrent à merveille, c’est dans la mise au pas des médias, qui furent les pionniers de la démocratie dans les années 90, constate le chercheur nigérien en sciences politiques Rahmane Idrissa.

Jeudi 28 novembre, dans la soirée, N’Djamena a dénoncé ses accords de défense avec Paris, tandis que le président Faye annonçait sa volonté de fermer les bases militaires françaises au Sénégal. Un camouflet de la part de ces vieux alliés.

Dans un rapport publié ce mardi 29 octobre, l’ONG Human Rights Watch interviewe douze témoins du carnage perpétré le 24 août par le Jnim, qui aurait fait entre 133 et 300 morts.

La tuerie, perpétrée samedi 24 août, a été en partie filmée par les insurgés. Le Jnim a revendiqué l’attaque sur cette ville située à 150 kilomètres de la capitale Ouagadougou qui accueillait des milliers de déplacés.

Les pays de départ ne cessent de militariser la route migratoire pour empêcher les embarcations de partir destination de l’archipel espagnol. Aucune mesure n’est mise en place pour les rechercher une fois en mer.

Au moins sept magistrats ont été réquisitionnés sur des théâtres d’opérations militaires, dénonce Human Rights Watch. La répression s’étend à l’institution judiciaire, déjà fragilisée par la réforme du conseil supérieur de la magistrature.

Alors que le régime promeut sa reconquête du territoire face aux insurgés jihadistes, les pertes militaires se multiplient. L’attaque d’un convoi de ravitaillement ce 8 août aurait fait au moins 150 morts.

Comme plusieurs confrères, le courageux directeur du journal d’investigation burkinabè «l’Événement» a disparu après avoir été emmené par des agents de l’Etat, le 24 juin.

Début mai, deux colonnes de l’armée burkinabè en mission de ravitaillement ont tué, en toute impunité, près de 400 personnes sur leur passage dans l’est du pays, selon des témoignages recueillis par «Libération».

Dans le pays déchiré par la guerre civile, le chef de la junte au pouvoir depuis l’automne 2022 a renforcé ses troupes et couvert leurs exactions, nourrissant un cycle infernal de représailles avec les combattants jihadistes.

Le conseil des ministres burkinabè a adopté un projet de loi qui prévoit d’interdire l’homosexualité, selon un compte-rendu officiel consulté jeudi 11 juillet par l’AFP. Les peines encourues n’ont pas été précisées.

Réunis à Niamey samedi, les trois présidents de l’Alliance des Etats du Sahel persistent dans leur rupture avec la Cédéao, et ont annoncé la création d’une organisation commune, dont le Mali prend la présidence tournante.

Tandis qu’à Ouagadougou et à Bamako les arrestations d’opposants se multiplient, la junte au pouvoir à Niamey durcit la loi sur les médias et les «communications numériques».

Le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine s’est rendu lundi 3 juin en Guinée et au Congo. Il est également annoncé ces prochains jours au Tchad et au Burkina Faso.

Boubacar Sangaré documente le quotidien, qu’il a lui-même connu, de jeunes orpailleurs travaillant dans des conditions inhumaines au sein de mines au Burkina Faso.

Une nouvelle «charte de la transition», adoptée en quelques heures à Ouagadougou samedi, prévoit un allongement de soixante mois du mandat du capitaine putschiste, aux commandes du pays depuis bientôt deux ans.

Depuis le putsch du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022, les violences sur des voix dissidentes se multiplient. Enlèvements, détentions, tortures et enrôlements forcés dans l’armée, l’appareil répressif est bien huilé.

Dans leur rapport publié ce jeudi 18 avril, les scientifiques de World Weather Attribution sont catégoriques : l’épisode climatique qui a touché au début du mois le Mali et le Burkina Faso est du fait de l'action humaine.

Dans un ouvrage percutant écrit avec la journaliste Fanny Pigeaud, l’économiste Ndongo Samba Sylla dénonce l’illusion démocratique des pays d’Afrique francophone.

Régulièrement frappées par des groupes d’insurgés islamistes qui contrôlent une partie de leurs territoires, les trois juntes du Sahel promettent de «conjuguer les efforts» de leurs armées.

Alors que la France tente depuis un an d’adapter son dispositif militaire en Afrique face aux contestations croissantes, un collectif d’organisations et de personnalités plaide pour un «agenda de retrait militaire total».

Attribués au Jnim, les attentats de dimanche 25 février auraient fait au moins une centaine de morts lors d’assauts dans une mosquée, une église et dans les rangs de milices et de groupes supplétifs de l’armée.

Une série d’enlèvements de personnalités engagées en faveur de la démocratie et de la liberté d’expression font craindre une volonté de faire taire toute critique de la part de la junte au pouvoir.

Les régimes militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont annoncé simultanément leur retrait de l’organisation sous-régionale ce dimanche 28 janvier.

La fin de l’accord d’Alger au Mali, l’enlèvement d'un avocat célèbre au Burkina Faso et la défiance dont fait preuve le Niger confirment que tous les signaux sont au rouge au Sahel. La France ne semble pas être regrettée pour autant.

Un bombardement survenu dans la nuit du vendredi 5 janvier à proximité d’un site d’orpaillage de la commune de Tyawa a fait près de 50 victimes, dont de nombreux civils.

Quatre fonctionnaires français ont été arrêtés le 1er décembre à Ouagadougou et sont toujours détenus sans raison officielle par la junte. Le nouveau régime, arrivé au pouvoir l’an dernier suite à un coup d’Etat, se rapproche de Moscou.

Alors que le chef de la junte nigérienne a rendu visite à ses homologues malien et burkinabè, les insurgés islamistes ont lancé trois attaques d’envergure sur des bases militaires.

Pour la première fois en un an, une manifestation a été annoncée par l’opposition, avant d’être annulée. Lundi, ses initiateurs ont été visés par un ordre d’enrôlement dans l’armée.

Société réprimée, armée divisée, propagande féroce… Un an après son coup d’Etat militaire, le capitaine-président Ibrahim Traoré a échoué à reconquérir le territoire burkinabè, de plus en plus gangrené par les groupes jihadistes.

Après RFI et France 24, les militaires au pouvoir depuis un an ont interdit «jusqu’à nouvel ordre» le magazine français Jeune Afrique. Les médias locaux ne sont pas épargnés par cette répression.

Après deux mois de confrontation diplomatique, l’annonce dimanche 24 septembre du départ de l’ambassadeur et des troupes françaises du Niger est un nouvel échec pour la France au Sahel.

Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir le retrait du Niger de l'ambassadeur et des soldats français. La fin d’un bras de fer de deux mois avec les putschistes, qui saluent une «nouvelle étape vers la souveraineté».

Pour l’intellectuel camerounais, si l’adoption par la France de mesures de sécurité au Sahel peut se justifier, ce ne sont pas les sanctions économiques ni les interventions militaires qui endigueront la multiplication des coups d’Etat.

Toutes les procédures d’adoption internationale concernant les enfants résidant au Burkina Faso viennent d’être suspendues, selon le ministère des Affaires étrangères. Certaines en cours de réalisation ne sont toutefois pas concernées.

L'article 6 de cette charte prévoit que «toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire" de l'un de signataires sera considérée comme une agression contre les autres» permettant le recours à la force.

Plusieurs étudiants originaires d’Afrique ont récemment vu leur venue dans l’Hexagone être refusée en raison des coups d’Etats militaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso, a révélé «Le Monde» vendredi 15 septembre.

«Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec des artistes, des lieux culturels, des musées, des festivals», avait affirmé plus tôt ce vendredi la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.

Le ministère de la Culture a enjoint mercredi 13 septembre aux structures françaises subventionnées de cesser toute collaboration avec trois pays du Sahel où ont été menés des putschs ces derniers mois.