Congrès américain

La dynamique du retour de Donald Trump et des républicains au pouvoir à Washington connaît vendredi un premier test avec la réélection incertaine du «speaker» Mike Johnson par la courte majorité conservatrice à la Chambre des représentants.

L‘ancienne haute responsable au Congrès américain Nancy Pelosi a subi samedi 14 décembre une opération de la hanche après s’être blessée lors d’un déplacement au Luxembourg. L’élue est «en bonne voie de guérison».

Controversé jusque parmi ses collègues républicains, l’élu de Floride a été choisi pour conduire le projet revanchard du président élu à la tête du ministère considéré comme crucial dans la future administration.

Condamné à sept mois de prison pour avoir pénétré dans le Congrès, le 6 janvier 2021, cet électeur de Caroline du Nord est convaincu que Donald Trump va l’emporter. Et que ses partisans n’accepteront aucun autre scénario.

Dans cet Etat très disputé, une nouvelle carte électorale offre aux républicains au moins trois sièges de plus au Congrès. A Greensboro, symbole de la lutte pour les droits civiques, ce redécoupage aux relents racistes suscite la colère.

Si Kamala Harris, la rivale démocrate du républicain, l’emporte en novembre, responsables électoraux et experts redoutent que l’ex-président et ses partisans n’acceptent pas ce résultat.

Ce vendredi 11 octobre, Barack Obama en Pennsylvanie, les bons chiffres de l’inflation, le milliard de Kamala Harris et le protectionnisme vengeur de Donald Trump dans le Michigan.

Trente-quatre sièges de sénateurs sont remis en jeu le 5 novembre, dont une majorité détenue par les démocrates. Un défi de taille pour le parti de Kamala Harris, qui pourrait perdre son infime majorité à la chambre haute du Congrès.

Après une seconde tentative d’assassinat ayant visé dimanche Donald Trump, le Secret Service est à nouveau dans la tourmente. Effectifs, moyens, missions : focus sur les spécificités de cette agence vieille de plus de 150 ans.

Contraints de se barricader à deux reprises en seize jours à la rentrée dernière, les étudiants du campus de Chapel Hill oscillent depuis entre angoisse et colère face à une épidémie que rien ne semble pouvoir enrayer.

En amorçant une offensive à Rafah, le Premier ministre israélien accentue la pression sur le Hamas et défie directement le gouvernement Biden qui, fragilisé politiquement par la guerre à Gaza, espère encore arracher un cessez-le-feu.

Alors que des défaillances se succèdent et que l’agence de l’aviation civile américaine enquête sur des appareils fabriqués par Boeing, un ingénieur du groupe sera auditionné le 17 avril au Congrès.

Ulcéré par l’appel au «cessez-le-feu» adopté au Conseil de sécurité de l’ONU, le Premier ministre israélien, qui veut faire durer la guerre aussi longtemps que possible, semble prêt à sacrifier sa relation avec le président américain.

Dans le dernier discours sur l’état de l’Union de son mandat, le président démocrate a défendu son bilan et attaqué méthodiquement son prédécesseur, dépeint en danger pour la démocratie et les libertés.

En se saisissant de la question de l’immunité invoquée par l’ancien président, la Cour menace la tenue avant l’élection de novembre de son procès pour avoir cherché à renverser le scrutin de 2020.

Après un vote favorable et bipartisan au Sénat, le plan à 95 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, Taïwan et Israël est annoncé condamné en l’état par la mouvance trumpiste qui tient les rênes de la Chambre des représentants.

Financer à la fois Israël et l’Ukraine, c’est le projet que peinent à faire passer les démocrates américains. Une volonté qui n’est pas du goût des républicains. Les troupes de Donald Trump ne veulent plus aligner un seul centime pour Kiev

Une cour d’appel a souligné ce mardi 6 février «l’intérêt public vital» de la poursuite de la procédure judiciaire visant l’ex-chef d’Etat américain pour avoir tenté d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020.

Après des mois d’âpres négociations, un groupe de sénateurs a enfin trouvé un accord sur l’immigration et l’aide à l’Ukraine. Mais sous l’influence de Donald Trump, le président républicain de la Chambre promet de le torpiller.

Les affirmations russes interviennent alors que la contre-offensive ukrainienne, qui n’a pas atteint ses objectifs, pourrait souffrir d’un ralentissement de l’aide militaire occidentale.

Sur fond de guerre au Proche-Orient et de procès en antisémitisme, la pression s’accentue sur plusieurs universités des Etats-Unis. La présidente de UPenn a démissionné et celle de Harvard est sur la sellette.

Nommé il y a trois ans émissaire spécial chargé de la lutte contre le réchauffement climatique, John Kerry tente de faire peser son expérience en diplomatie sur les questions écologies, mais se voit reprocher une approche trop consensuelle.

A la Chambre des représentants, sous majorité républicaine, le soutien à Kyiv pose question. Face à l’urgence, la droite veut en profiter pour conditionner des fonds à un durcissement de la politique migratoire américaine.

Démocrates et républicains modérés ont voté d’une seule voix pour différer le couperet d’une panne de financement de l’Etat, au terme d’une journée ponctuée de diverses manifestations violentes de la trumpisation des esprits.

Incapable d’obtenir une «pause humanitaire» à Gaza, l’administration Biden est de plus en plus isolée dans son soutien inconditionnel à l’Etat hébreu.

Figure de la droite américaine la plus extrême, cet élu dévoué à Donald Trump se verrait bien arracher le poste de «speaker» de la Chambre des représentants, mais son CV et ses penchants séditieux braquent jusque dans son camp.

La guerre en Ukraine ravive le leitmotiv politique américain par excellence : choisir entre la doctrine du repli sur soi au risque de s’isoler, ou celle de l’intervention et le danger de s’embourber dans des conflits lointains.

La destitution du président républicain de la Chambre des représentants s’inscrit dans un long combat contre l’Etat, présenté comme une bête à abattre. Loin de la réalité historique.

La chute du président de la Chambre des représentants met en lumière l’influence de la frange la plus radicale du Parti républicains. Une période d’incertitude politique s’ouvre.

Le président conservateur de la Chambre des représentants pourrait être renversé ce mardi par des élus radicaux de son propre parti, sur fond de querelles idéologiques et budgétaires.

Les Etats-Unis ont évité in extremis la paralysie de leur administration fédérale, avec l’adoption par le Sénat, à trois heures seulement du «shutdown», d’une mesure d’urgence permettant de continuer temporairement son financement.

Washington a évité la paralysie de son administration fédérale avec l’adoption par le Sénat, dans la nuit de samedi à dimanche, d’une mesure d’urgence permettant de continuer temporairement son financement.

Opposés sur les textes budgétaires, le Sénat démocrate et la Chambre républicaine doivent se mettre d’accord d’ici samedi minuit pour éviter une mise l’arrêt du pays. Un risque renforcé par la frange la plus radicale du parti conservateur.

La célèbre université américaine jésuite s’engage à ce versement en réparation d’une vente d’esclaves ayant eu lieu en 1838, et qui lui avait alors évité de faire faillite.

Reconnu coupable de «sédition», Enrique Tarrio écope de 22 ans de détention pour avoir planifié l'attaque trumpiste contre le Congrès, le 6 janvier 2021. Quelques semaines plus tôt, il confiait à «Libé» sa «peur existentielle» de la prison.

Déjà embourbé dans quatre affaires, l’ancien président voit émerger un nouveau front judiciaire. Selon des experts en droit constitutionnel, le grand favori de la primaire républicaine serait déjà inéligible.

Deux ans et demi après l’attaque du Capitole, le président déchu devra rendre des comptes pour ses mensonges et ses tentatives multiples de ravir l’élection 2020 à son successeur Joe Biden.

L’ancien président des Etats-Unis assure ce mardi 18 juillet avoir reçu une lettre des procureurs l’informant qu’il est personnellement visé par l’enquête fédérale sur l’assaut du Capitole à Washington du 6 janvier 2021.

Présenté à tort comme un agent du FBI infiltré, l’ancien marine et partisan de Donald Trump a porté plainte mercredi contre la chaîne conservatrice, déjà visée par plusieurs affaires judiciaires.

Alors que le Congrès doit se prononcer mercredi sur l’accord permettant à l’économie américaine d’éviter le défaut de paiement, le président se refuse à pavoiser, mais devrait sortir de la crise plus renforcé que le speaker républicain.