Ekrem Imamoglu

Des manifestants se rassemblent ce jeudi 20 mars au soir dans la capitale économique turque pour le deuxième jour consécutif après l’arrestation du maire d’opposition, Ekrem Imamoglu, également rival d’Erdogan pour la présidentielle 2028.

Déjà accablé par une batterie d’enquêtes judiciaires, le maire d’Istanbul, principal rival du président Erdogan, a été arrêté mercredi 19 mars. Ce qui pourrait mettre fin à sa carrière politique ou l’ériger en martyr.

Après l’arrestation ce mercredi 19 mars du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, la chercheuse Dorothée Schmid analyse pour «Libération» la multiplication des attaques contre l’opposition en Turquie.

Accusé de corruption et de «terrorisme», dans une vidéo postée sur X, le maire d’opposition de la capitale économique du pays raconte ce mercredi 19 mars l’irruption de la police à son domicile.

Ce dimanche 31 mars, le pays se prépare à voter à nouveau pour les municipales. A Istanbul, les sondages donnent le maire d’opposition Ekrem Imamoglu au coude-à-coude avec Murat Kurum, son rival du parti au pouvoir.

Alors que se profilent les élections présidentielle et législatives, le 14 mai, les partis d’opposition se rassemblent derrière la candidature de Kemal Kiliçdaroglu, leader du CHP, pour empêcher Erdogan d’obtenir un troisième mandat.

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, figure de l’opposition turque, a été condamné mercredi à plus de deux ans de prison et d'interdiction de mandat politique pour «insulte à des responsables», à six mois d’élections cruciales.

Le candidat de l'opposition Ekrem Imamoglu a réédité dimanche sa victoire aux municipales d'Istanbul après l'annulation du premier scrutin, infligeant au président turc Recep Tayyip Erdogan son pire revers électoral en 17 ans.

Le candidat du CHP, élu maire le 31 mars mais déchu par le Haut Conseil électoral, reste confiant pour le nouveau scrutin du 23 juin. Il est de fait devenu le premier opposant à Erdogan.

L'autorité électorale a annulé le résultat des élections municipales de la ville lundi, poussée par l’AKP, après la victoire de l’opposition.