Éthiopie

Arrêté le 22 février en compagnie d’un opposant politique avec qui il avait rendez-vous, le chef de la rubrique Afrique de l’Est de la publication spécialisée Africa intelligence a été libéré jeudi 29 février.

Antoine Galindo, envoyé spécial à Addis-Abeba pour le média spécialisé Africa Intelligence, est en détention depuis quatre jours, a annoncé ce lundi 26 février son employeur. Sa rédaction dénonce des «accusations fallacieuses».

Selon la commission éthiopienne des droits humains, les forces gouvernementales ont exécuté au moins 45 habitants du nord-ouest du pays, où ont lieu des affrontements avec la milice locale, dans un contexte d’insurrection.

Addis-Abeba compte louer une base navale et une zone maritime commerciale à Berbera en échange de la reconnaissance formelle de l’Etat séparatiste du Somaliland. Le deal suscite la colère de Mogadiscio.

Le deuxième pays le plus peuplé du continent, longtemps présenté comme un modèle pour son dynamisme économique, n’a pas honoré le remboursement d’une partie de sa dette en décembre.

Au moins 2 millions de personnes ont été déplacées par les pluies diluviennes liées au phénomène météorologique «El Niño indien» qui se sont abattues sur la Corne de l’Afrique.

Parce qu’elles subissent des détournements de la part des officiels et des militaires éthiopiens, les aides de l’Usaid et du Pam ont cessé.

Au lendemain de la publication d’un rapport de Human Rights Watch, l’Ethiopie a annoncé ce mardi 22 août le lancement d’investigations pour faire la lumière sur les accusations de massacre à la frontière saoudienne avec le Yémen.

La traversée de la mer Rouge par les migrants originaires de la Corne de l’Afrique a pris de l’ampleur il y a une quinzaine d’années, donnant naissance à un réseau transnational de passeurs de plus en plus violent.

Pendant qu’il couvre d’or et accueille à bras ouverts les plus grands footballeurs du monde, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, n’hésite pas à laisser ses gardes-frontières exécuter des enfants, des femmes et des hommes.

Human Rights Watch accuse, ce lundi dans un rapport, les gardes-frontières de tuer des centaines voire des milliers de réfugiés. Si une politique étatique de ces tueries était établie, elle constituerait un crime contre l'humanité.

Human Rights Watch dénonce dans un rapport les massacres commis par les gardes-frontières saoudiens à l’encontre de migrants éthiopiens. Nadia Hardman, spécialiste des migrations à HRW, revient sur les conditions de ces violences.

Après l’instauration de l’état d’urgence, les troupes fédérales auraient repris le contrôle de plusieurs villes mardi, repoussant les miliciens nationalistes insurgés, endurcis par la guerre du Tigré.

La décision a été prise après des affrontements entre l’armée et des unités paramilitaires locales dans le nord du pays. Ces deux forces avaient pourtant été alliées durant la guerre du Tigré entre novembre 2020 et novembre 2022.

Deux mois après la signature d’un accord de cessation des hostilités entre le gouvernement éthiopien et les forces rebelles du Tigré, 50 000 combattants tigréens ont été démobilisés, marquant une étape de plus vers la paix.

Réfugié somalien, le mannequin est l’un des nouveaux visages de l’agence Elite, défile pour Louis Vuitton mais continue parfois de dormir dans la rue.

Le sommet pour un nouveau pacte financier, organisé à Paris jeudi 22 et vendredi 23 juin, doit réfléchir à des solutions pour les pays surendettés du continent, incapables d’honorer des remboursements aux montants insoutenables.

Deux mois après le «massacre de Shakahola» au Kenya, où plus de 300 personnes sont mortes en suivant les conseils d’un «pasteur», un nouveau groupe d’adeptes d’un jeûne extrême en attendant l’apocalypse a été rapatrié d'Ethiopie.

L’annonce, le 6 avril, de la suppression des unités armées régionales amhara par le Premier ministre a été perçue comme une menace pour la sécurité de la région, en conflit avec ses voisines. Des heurts ont éclaté dans plusieurs villes.

Dans la zone Borena, la sécheresse détruit le mode de vie pastoral, obligeant les habitants à faire appel à l'aide humanitaire. Une illustration de l'urgence de la situation alors que s'ouvre à l'ONU une conférence sur une crise de l'eau.

Malgré le retour de la paix, les ressortissants du Tigré, raflés par dizaines de milliers pendant la guerre, restent traumatisés par les détentions arbitraires et les spoliations dont ils ont été victimes.

L’accord de paix, en vigueur depuis novembre entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens, laisse des populations entières sans perspective de justice ou de retour à une vie normale.

A quelques jours de la signature de l’accord de paix de Pretoria en novembre, le village du Tigré a été le théâtre d’une dernière bataille effroyablement meurtrière, pour les belligérants comme pour les civils.

Après deux ans d’un conflit marqué par des campagnes de nettoyage ethnique, la vie reprend tant bien que mal dans la région. Mais le processus de paix bute sur l’absence de justice pour les crimes contre les civils et le retour des déplacés

Alors que les combattants de la région rebelle du Tigré ont commencé à remettre leurs armes lourdes à l’armée fédérale, les ministres des Affaires étrangères française et allemande sont attendues à Addis-Abeba pour une visite de deux jours.

IVG remis en cause aux Etats-Unis, post-fascistes en Italie, attaque de Salman Rushdie… Au-delà de l’Ukraine, 2022 sur tous les continents.

Trois semaines après avoir signé un accord historique de cessations des hostilités, l’espoir de paix reste fragile entre les forces fédérales éthiopiennes et les autorités régionales du Tigré. De nouvelles exactions sont signalées.

Deux accords signés en dix jours par le gouvernement éthiopien et les autorités régionales du Tigré promettent enfin la paix, après deux ans de guerre civile dans le nord du pays. Mais en réalité rien n’est encore joué dans ce conflit.

Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré se sont accordés ce mercredi sur une cessation des hostilités dans cette région du nord de l’Ethiopie en conflit depuis deux ans.

Les forces fédérales et leur allié érythréen semblent reprendre l’avantage dans la guerre qu’elles mènent dans la région septentrionale. Mais ces victoires laissent craindre de nouvelles violences, loin de tout regard extérieur.

Alors que s’est ouverte l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le rapport d’un groupe d’experts des droits de l’homme exige de placer la situation catastrophique au Tigré, parmi les priorités de cette réunion annuelle.

Portrait de l’itinéraire historique qui relie la capitale éthiopienne au bastion de la région du Tigré, en guerre depuis novembre 2020 contre le gouvernement fédéral.

Principal conflit sur le continent africain, la guerre menée contre le Tigré par les forces fédérales semble à nouveau dans l’impasse. Bien que très investie, la communauté internationale est à la fois divisée et impuissante.

Au gré des rares et brefs moments de connexion à Internet, le docteur Fasika Amdeslasie Gebrekirkos, de l’hôpital universitaire de Mekele, au Tigré, raconte son quotidien, entre «désespoir» et «persévérance».

Après cinq mois de trêve, le bruit des armes se fait à nouveau entendre aux confins de cette région du nord éthiopien. Mais la guerre, comme la crise humanitaire, se déroulent loin des yeux extérieurs.

La cité monastique aux églises taillées dans la pierre a payé le prix de la pandémie et de son occupation jusqu’à décembre par les Forces de défense du Tigré. Depuis, le tourisme peine à repartir et les habitants à survivre.

Les combattants nationalistes amharas ont servi de supplétifs à l’armée fédérale pendant la guerre au Tigré. Ils se sont emparés de vastes territoires dont ils ont chassé la population tigréenne et qu’ils n’entendent pas restituer.

Plusieurs centaines de personnes meurent de faim chaque jour en Ethiopie, au Kenya et en Somalie, selon un rapport publié ce mercredi par les ONG Oxfam et Save the Children.

La patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, originaire du Tigré, en conflit depuis novembre 2020, regrette que toutes les guerres n’attirent pas autant l’attention que celle en Ukraine.

Après une enquête de plus d’une année auprès de plus de 400 témoins, Amnesty International et Human Rights Watch ont conclu que la région du Tigré occidental avait été la proie d’un véritable nettoyage ethnique.