Europe 1

CNews et Europe 1 parviennent à se conformer à l’équité des temps de parole imposée par l’Arcom dans le cadre de la campagne, malgré une programmation clairement en défaveur du Nouveau Front populaire.

La radio a été mise en demeure ce jeudi 27 juin par l’Arcom. Selon l’autorité de régulation des médias, l’émission de l’animateur vedette, diffusée depuis le 17 juin à l’occasion des législatives, manque de «mesure» et d’«honnêteté».

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

L’autorité de régulation de l’audiovisuel a adressé un courrier mercredi à la radio détenue par Vincent Bolloré pour lui rappeler son obligation de «traiter avec mesure et honnêteté l’actualité électorale».

Privé de TPMP dont la saison s’est terminée jeudi, l’animateur de C8 revenait ce lundi à la radio pour deux semaines d’une quotidienne consacrée à l’actualité politique. Au menu : des opinions variant de la droite à l’extrême droite.

Tandis qu’Eric Ciotti se rendait lundi chez le milliardaire breton recevoir son onction pour son alliance avec le RN, les chaînes CNews, C8 ou Europe 1 ont défendu, toute la semaine, le mariage des partis de droite et d'extrême droite.

Les derniers résultats Médiamétrie pour la période janvier-mars, dévoilés jeudi, confirment une certaine morosité du média radio, qui a perdu un millions d’auditeurs en un an.

Recruté en fin d’année 2023 pour veiller aux pratiques déontologiques de la station contrôlée par Vincent Bolloré, l’ancien PDG de Radio France indique à «Libération» avoir quitté l’instance en février, rebuté par sa ligne éditoriale.

Le journaliste Vincent Jauvert a plongé dans les archives déclassifiées du service d’espionnage tchécoslovaque, la StB, pour y retrouver des traces des Français recrutés pour faire passer des informations au bloc soviétique.

La station publique creuse l’écart avec RTL, tandis qu’à l’autre bout du spectre, l’antenne acquise par Vincent Bolloré confirme son rebond. Les radios musicales terminent en hausse.

CNews et Europe 1, qui ont vu leur nombre de spectateurs et d’auditeurs baisser ces dernières années, ont enregistré des chiffres historiques cet automne. Signe que leur ligne d’extrême droite trouve son public.

Malgré une inquiétante chute de l’audience globale de la radio, les résultats Médiamétrie de la rentrée confirment la bonne forme des stations du service public (excepté France Bleu).

L’arrêt de l’émission «Europe 1 Sport» a provoqué le reclassement des journalistes sportifs de la station, et laissé place nette au septuagénaire qui gagne de l’influence dans les médias contrôlés par Vincent Bolloré.

Dans un contexte compliquée pour le média radio, France Inter tire toujours son épingle du jeu tandis qu’Europe 1 continue dans sa chute.

Quelques jours après le départ de Pascal Praud de RTL, la radio Europe 1 annonce qu’il animera une émission sur leurs ondes à partir du 28 août.

La ligne éditoriale «bollorisée» de la station du groupe Lagardère fait décidément fuir les auditeurs, tandis que France Inter conserve la tête selon les derniers chiffres de Médiamétrie parus ce jeudi.

Quelques mois après avoir couvert la campagne présidentielle de la candidate RN pour Europe 1, Victor Chabert, 26 ans, deviendra le 17 octobre l'attaché de presse de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

Malgré un actualité chargée, partagée entre la campagne présidentielle et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les radios généralistes ont perdu 266 000 auditeurs. France Info, de son côté, signe des résultats records.

La station du service public n’a jamais rassemblé autant d’auditeurs qu’en novembre-décembre 2021, selon les derniers résultats Médiamétrie.

Malgré la reprise en main de Vincent Bolloré, la radio du groupe Lagardère, arrimée à la chaîne d’information CNews durant l’été et après une grève historique, perd plus de 200 000 auditeurs en un an. Le service public reste, lui, dominant.

Les auditeurs de la station n’entendront plus l’animatrice historique à la rentrée prochaine. Son départ, «pas de [son] fait», a été confirmé ce mercredi par la meneuse de jeu.

Europe 1 a décidé de se séparer de son humoriste emblématique Nicolas Canteloup. Celui qui officiait dans la matinale depuis 2005 s’était récemment montré très critique à l’égard de Vincent Bolloré, première actionnaire du groupe Lagardère.

Exit Patrick Cohen, Matthieu Belliard ou Anne Roumanoff. Bonjour Laurence Ferrari, Dimitri Pavlenko ou Romain Desarbres, tous transfuges de CNews. Le mercato d'Europe 1, reprise en main par Vivendi, bat son plein ces derniers jours.

Salariés de la station, voix historiques et confrères d’autres médias étaient réunis ce mercredi devant les locaux de Lagardère pour alerter sur l’état de la radio, pendant que l’assemblée générale du groupe validait la position de Vivendi.

Ciblé par une motion de défiance des grévistes de la station la semaine dernière, le directeur de l’information, au management décrit comme autoritaire, est soupçonné d’être le principal artisan du rapprochement en cours avec CNews.

Le rapprochement entre la station de radio en déclin et la très droitière chaîne d’info est loin d’être un «atout», comme l’assure Arnaud Lagardère.

Les salariés d’Europe 1 ont voté la poursuite de la grève jusqu’à ce mercredi. Avec l’apparition de programmes communs avec la très droitière CNews, ils craignent que Bolloré prennent de plus en plus de place dans la gestion de la station.

Alors que l’antenne reste fortement perturbée depuis trois jours suite à une grève d’une partie des salariés, un ancien de la station évoque les beaux jours et la belle ambiance qui régnait rue François 1er.

Mobilisés depuis vendredi pour protester contre la mise à pied d’un journaliste, les salariés de la radio prolongent leur mouvement de 24 heures, tandis que de nouveaux noms venus de CNews sont annoncés dans la grille de rentrée.

Une cinquantaine d’anciennes personnalités d’Europe 1 signent ce dimanche une tribune dans «le Monde» en soutien aux salariés en grève depuis vendredi.

Europe 1 proclame toujours fièrement «groupe Lagardère» mais Vincent Bolloré est bel et bien en train de prendre le contrôle de la radio. Se profile le spectre sinistre de la chasse aux opposants.

Dans un contexte très tendu de rapprochement avec la chaîne Cnews, détenue par Vincent Bolloré, une large majorité de salariés de la radio a voté une «grève immédiate» qui durera tout le week end.

Devant les salariés, les dirigeants de la station ont présenté mardi un nouveau projet éditorial pour tenter de redresser la radio, tout en laissant entendre qu’un arrimage à CNews, propriété de Vivendi, était envisageable.

Entre rumeurs de revente à Vivendi et audiences catastrophiques, la filiale de Lagardère a lancé lundi un projet de rupture conventionnelle collective visant une quarantaine de départs volontaires.

Alors que la probable cession de la radio privée au milliardaire ne présente aucune garantie d’indépendance éditoriale, le tout à l’approche de la présidentielle de 2022, il devient urgent de faire évoluer le contrôle des médias.

Après plusieurs saisons en berne, la station du groupe Lagardère essaie de reconquérir ses auditeurs en valorisant ses talents maison. Une reprise en main qui suscite des interrogations, certains salariés s’inquiétant de «jeux d’influence» à sa tête.