Festival d'Avignon 2025

La représentation de huit heures mise en scène par Eric Ruf dans la cour d’honneur du Palais des papes a été interrompue à cause de pluies torrentielles dimanche soir, provoquant colère, déception, mais aussi magie…

A moins d’une semaine de la fin du grand raout du spectacle vivant, son directeur Tiago Rodrigues a affiché un taux de fréquentation de 96,5 % et annoncé que la langue coréenne serait à l’honneur de la prochaine édition.

Programmés au In, l’adaption du roman de l’écrivain rwandais par Frédéric Fisbach et le projet de récit de la productrice Aurélie Charon mettent en lumière les conflits présents et passés, de Gaza à la Bosnie en passant par l'Ukraine.

Anne-Elodie Sorlin, absolument démente, porte cette pièce inspirée du roman de Leïla Slimani, sur une femme addict au sexe, qui malheureusement s’effondre dans sa deuxième partie.

Pyrotechnique et percussive, la nouvelle ­création du chorégraphe pour onze danseurs ­affole ­le regard tambour battant.

A quoi ressemble une journée dans la vie d’une directrice de théâtre parisien à la recherche de pépites à programmer ? On a suivi la directrice du Rond-Point au pas de course dans sa folle journée au Festival.

Que font les diplômés du Conservatoire quand ils ne deviennent pas musiciens professionnels ? Et que faire de cet amour de la musique après une jeunesse passée à répéter ?

L’équipe théâtre de Libé partage ses coups de cœur, ses surprises et ses déceptions.

La reconstitution du procès hors norme par le grand metteur en scène suisse qui s’est tenue vendredi soir se voulait un moment historique. La pièce rate son rendez-vous en proposant une compilation sans points de vue des propos tenus.

Ce vendredi, on se fait rhabiller par Christian Lacroix, on retourne sur les bancs du collège et on révise l’histoire de la danse.

L’artiste d’origine australienne, aux racines autochtones néo-zélandaises, revient aux gestes d’avant son apprentissage de la danse.

Dans une performance sur tapis de course, la chorégraphe Soa Ratsifandrihana et la chanteuse Bonnie Banane font monter le cardio en s’inspirant du défilement des contenus des réseaux sociaux.

Le couturier habille les personnages du «Soulier de satin» de Paul Claudel, mis en scène par Eric Ruf. Ses costumes-monde déambuleront dans la Cour d’honneur du palais des Papes, pour les six représentations de la pièce.

A 26 ans, le metteur en scène de «Mami», pièce traversée par son histoire personnelle, nourrit son théâtre de dessin et de cinéma.

L’équipe théâtre de «Libé» vous aide à vous y retrouver parmi les 1 724 spectacles du off. Du dancefloor aux lycées en passant par l’industrie musicale, sélection de 10 spectacles.

«La Neige est blanche», «le Journal de Maïa» et «la Peau des autres» : pensés pour être joués dans les établissements scolaires et destinés aux adolescents, ces trois spectacles sondent leurs tourments.

Ce mercredi 16 juillet, on l’ouvre en grand, on remise nos clichés sur la langue arabe et on regarde pousser les tournesols.

Avec «Décoloniser le dancefloor», la danseuse et conférencière brasse tout le vocabulaire nécessaire à mettre en PLS n’importe quel élu du gouvernement, tout en nous initiant à la résistance par la danse.

Plusieurs personnes se sont rassemblées mercredi 16 juillet pour le journaliste sportif, incarcéré en Algérie pour «apologie du terrorisme».

L’actrice et metteuse en scène, présente au Festival pour une lecture d’un texte inédit d’Assia Djebar, raconte ses débuts à la Comédie-Française et son rapport aux personnages qu’elle incarne.

Le metteur en scène raconte avec finesse, par la voix et le chant de Pauline Legoëdec, les hésitations qui précèdent le plongeon avant un coming out.

Adaptée du texte de Lola Molina, la pièce dresse le portrait grinçant d’un chanteur révolté par l’industrie musicale, incarné par le comédien impressionnant de justesse.

A travers trois spectacles au théâtre Benoît-XII, la productrice de France Culture donne la parole à des jeunes vivant dans des zones de conflits, et prévient : «Il faut se méfier de la revanche des enfants.»

Après l’anglais et l’espagnol, cette année, la langue arabe est l’invitée du festival. Petite réflexion sur nos attentes et nos fantasmes, et la manière dont les artistes du monde arabe invités lors de cette édition du festival en jouent.

Ce lundi, on se convertit à Mario Banushi, on parle chiffon avec la fast fashion et on se mobilise.

Après «Que ma joie demeure» en 2023, la nouvelle pièce en déambulation de Claire Hédouin, qui change de décor scène après scène, mêle le superbe texte de Jean Giono publié en 1929 aux témoignages inquiets et anxieux d’agriculteurs locaux.

Le metteur en scène éclaire le Festival avec une célébration sublime de toutes les maternités, pietà inversées. Sans parole, son théâtre d’images travaille en scène la picturalité d’un Botticelli rêvée par Chagall.

Qui dit encore EN Avignon ? Et quelle est la règle ? On a posé la question aux festivaliers dans les bistrots, les rues et les files d’attente mais aussi à la linguiste Maria Candea, littéralement atterrée.

Au Théâtre des Doms, vitrine de la scène belge francophone, le duo formé par Olivier Lenel et Didier Poiteaux met les pieds dans le plat de la fast fashion avec une autodérision bienvenue.

Ce samedi 12 juillet s’est tenu sur le parvis du palais des Papes, une manifestation pour dénoncer le «massacre de masse en cours» dans l’enclave. Trente après le discours contre le nettoyage ethnique en ex-Yougoslavie.

De passage dans la cité des Papes pour trois jours, la metteuse en scène raconte son Festival, où «tout va plus vite qu’ailleurs».

Avec «Every-Body-Knows-What-Tomorrow-Brings-And-We-All-Know-What-Happened-Yesterday», le jeune danseur et chorégraphe tunisien livre une performance au cordeau, mais dont la démonstration politique, un peu faible, laisse sur sa faim.

Dans «le Sommet», le metteur en scène suisse entraîne le spectateur tout là haut, dans un chalet de montagne, sorte de micromonde chaotique où plusieurs voix européennes ne semblent se comprendre qu'une fois chantées.

Dans un exercice de style cocasse, trois comédiens racontent, tous en même temps, l’incendie du four à pain d’une communauté new age.

Ce vendredi, on recycle les vieux spectacles avec Olga Dukhovna, on réceptionne le courrier de Milo Rau et on reste sur la touche avec «Israel et Mohamed».

Transmission, amour, mort… Dans «la Lettre», une pièce simple et légère, le metteur en scène et directeur du festival de Vienne explore la mythologie familiale de ses deux acteurs.

Rêverie, souci de soi et goût du risque : le metteur en scène et comédien, qui présente son spectacle jeune public «Je suis trop vert», raconte son rapport au théâtre et à Avignon.

Le danseur de flamenco Israel Galván et l’homme de théâtre Mohamed El Khatib s’essaient à un duo sur la mémoire et l’héritage qui, noyé dans la verve bien connue du second et malgré l’élégance du premier, ne raconte pas grand-chose.

Brefs, inédits et radicalement différents, les spectacles du dramaturge syrien et de la chorégraphe ukrainienne sont deux variations sur l’acte d’écrire et ce qu’on doit aux œuvres qui nous ont précédés.

Ce jeudi, on tremble devant «les Perses» de Gwenaël Morin, on renouvelle le théâtre documentaire avec Emilie Rousset et on apprend le «parlé-vrai» avec l’actrice Zahy Tentehar.