Friedrich Merz

En attendant une décision de justice, le parti d’extrême droite allemand Alternative für Deutschland n’est plus qualifié comme un groupe «extrémiste de droite avéré» par les renseignements intérieurs du pays, a-t-on appris ce jeudi 8 mai.

Le ministre conservateur de l’Intérieur Alexander Dobrindt a ordonné à la police des frontières de n’accepter que «les groupes vulnérables, comme les enfants et les femmes enceintes».

Le nouveau chef du gouvernement allemand, élu difficilement la veille, rencontrera Emmanuel Macron ce mercredi 7 mai. Une entrevue pour tenter de relancer un moteur franco-allemand enrayé, avant de se rendre en Pologne.

Actant la rupture transatlantique, le nouveau chancelier allemand a fait de la relance européenne, notamment dans le domaine de la défense, l’une de ses priorités, à la grande satisfaction de Paris et de Varsovie.

Pour la première fois dans l’histoire de la République fédérale, un chancelier a échoué à être élu au premier tour, ce mardi 6 mai. Finalement désigné avec 325 voix sur 630, Friedrich Merz engage son mandat très affaibli.

Le candidat de l’alliance conservatrice CDU-CSU a finalement été élu à la majorité absolue à sa deuxième tentative, avec 325 voix sur un total de 630 députés, ce mardi 6 mai après un échec lors d’un premier tour.

Publié quelques jours avant l’investiture de Friedrich Merz à la chancellerie, le rapport des services de renseignement, qui qualifie l’organisation «d’extrémiste de droite», réveille de nouveau le débat de son interdiction.

Affaibli par son initiative de mettre fin à l’austérité budgétaire, le nouveau chancelier doit être investi ce mardi par le Bundestag dans une ambiance de défiance générale et de montée de l’extrême droite.

Baisses d’impôts, investissements, durcissement de la politique migratoire… Le futur chancelier obtient un accord de gouvernement avec les sociaux-démocrates, mais souffre d’un immense problème de crédibilité.

Après avoir doublé son score lors des législatives de fin février, l’AfD devient la deuxième force politique et le premier parti d’opposition au sein de l’assemblée fédérale allemande, qui tient sa séance inaugurale ce mardi 25 mars.

Réunis en Conseil européen, jeudi 20 mars, les Vingt-Sept ont confirmé leur intention de se réarmer massivement. Pour financer cet effort de guerre, l’idée d’un emprunt collectif fait son chemin.

Le futur chancelier n’est pas encore élu qu’il obtient déjà le droit de dépenser sans compter pour réarmer le pays. Friedrich Merz prend un risque immense en expliquant prendre le leadership en Europe.

Ancien adepte de la discipline budgétaire, le futur homme d’Etat a topé avec les écologistes pour faire passer son programme de dépenses militaires et d’infrastructures, qui promet de faire exploser la dette allemande.

Le futur chancelier Friedrich Merz et le co-président du SPD Lars Klingbeil ont annoncé samedi 8 mars avoir rédigé les grandes lignes du futur gouvernement d’outre-Rhin.

En pleine négociation en vue de former un gouvernement, CDU et SPD se sont mis d’accord pour sortir de l’orthodoxie budgétaire en investissant des centaines de milliards d’euros afin de renforcer son armée et lutter contre la récession.

Pour répondre à l’administration Trump, Friedrich Merz plaide pour un leadership allemand dans l’UE aux côtés de Paris et de Varsovie. Mais sa fragile victoire de dimanche limite sa marge de manœuvre.

Alors que les initiatives américaines sur la guerre en Ukraine crispent l’Europe, le chef du parti conservateur allemand, vainqueur des élections législatives, fait de la défense européenne sa «priorité absolue».

Les premiers résultats des élections législatives allemandes sont conformes aux prévisions. Le parti d’extrême droite, l’AfD obtient un score record, avec près de 20 % des suffrages.

Les conservateurs arrivent en tête des élections et devraient être en mesure de former une «grande coalition» avec les sociaux-démocrates du SPD qui encaissent une défaite historique. L’extrême droite double son score à près de 20 %.

L’anti-Merkel, candidat de la droite conservatrice, est assuré d’être le futur chancelier allemand. Victorieux face à un Olaf Scholz très impopulaire et une extrême droite en embuscade qui a porté le discours anti-migrants de la campagne.

La formation ancrée à gauche progresse au Parlement, lors du scrutin du 24 février, grâce à une figure émergente qui n’hésite pas à appeler les Allemands à monter «sur les barricades» contre l’extrême droite.

La quadragénaire, ex-banquière néo-libérale et lesbienne, devrait porter l’AfD, climatosceptique, anti-migrants et pro-russe, à son plus haut historique lors des législatives de ce dimanche.

Durant trois ans, le social-démocrate a été un «boulet» pour l’Europe, dixit les experts. A Bruxelles, on attend Friedrich Merz notamment pour bâtir une Europe de la défense que la défection américaine rend nécessaire.

Crédité d’environ 30 % des intentions de vote, le leader de la CDU devrait remporter les élections anticipées ce dimanche. L’extrême droite, toujours isolée, vise la victoire et la fin du cordon sanitaire dans quatre ans.

Après deux années de récession consécutives et à quatre jours d’élections législatives anticipées très attendues, l’économie allemande est plongée dans le doute. Mais les fondamentaux restent bons pour une relance de la croissance.

Le chancelier allemand, candidat à sa réélection, a tout tenté pour déstabiliser son concurrent et favori des sondages dimanche 9 février lors de leur premier débat télévisé.

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Berlin, ce dimanche 2 février, point d’orgue d’une semaine de mobilisation contre l’ouverture du leader de la CDU Friedrich Merz au parti xénophobe AfD.

Après le séisme provoqué par son alliance avec l’extrême droite sur la politique migratoire, le favori dans la course à la chancellerie ne désarme pas en présentant ce 31 janvier un projet de loi pour «limiter l’afflux de réfugiés».

Pour la première fois depuis 1949, un parti démocratique en Allemagne a accepté le soutien de l’extrême droite au Bundestag pour le vote d’une résolution sur l’immigration. Cela, le jour même de l’hommage aux victimes de l’Holocauste.

Après des propos critiqués du leader de la CDU sur un rapprochement entre son parti et l’AfD, les ténors de sa formation continuent d’exprimer leurs craintes quant à sa capacité à rassembler. Sa glissade de plus en plus à droite effraie.

L’avocat d’affaires, dont les ambitions politiques furent contrecarrées dans les années 2000 par Angela Merkel, profite de la démission d’Annegret Kramp-Karrenbauer pour tenter de prendre la tête de l’union chrétienne-démocrate.

Il est désigné comme «l’anti-Merkel» pour son hostilité envers la politique de la chancelière et sa volonté de pousser la CDU encore plus à droite. L’homme réfute le terme, mais sans convaincre.