Génocide

Dans une interview à «Libération», le chef des affaires humanitaires de l’ONU, qui a évoqué un risque de génocide dans le territoire, décrit la situation humanitaire des Palestiniens piégés.

Israël, en dépit des déclarations de membres de l’extrême droite israélienne, a toujours affiché un but de guerre et un seul : liquider le Hamas.

Des paramilitaires affiliés à l’armée indienne ont tué dix Birmans. Une attaque meurtrière qui intervient après que des réfugiés rohingyas ont été abandonnés dans la mer d’Andaman. L’ONU ouvre une enquête.

Ils avaient à peine 20 ans quand ils ont été contraints de s'unir. Près de cinquante plus tard, ils sont toujours ensemble. Rencontre avec un couple qui a fondé une grande famille et traversé le régime de terreur de Pol Pot.

Si l’on reconnaît aujourd’hui l’ampleur de l’extermination qui a débuté en 1975, il est psychiquement essentiel pour les descendants des victimes de connaître les raisons pour lesquelles leurs ancêtres ont été tués.

Selon l’anthropologue et psychiatre Richard Rechtman, les crimes commis par les hommes de Pol Pot au Cambodge relèvent bien de la qualification de génocide.

En quête de l’impossible mémoire des massacres commis par les hommes de Pol Pot, «Libération» est parti à la rencontre des survivants, sur les routes d’un pays à vif se débattant toujours avec l’horreur et ses fantômes.

La cour d’appel de Paris examine ce mercredi 19 mars à huis clos le cas de la veuve de l’ancien président rwandais, à la demande du parquet qui requiert sa mise en examen. Un rebondissement inattendu.

Une commission d’enquête des Nations Unies estime que «les autorités israéliennes ont en partie détruit la capacité des Palestiniens à Gaza - en tant que groupe - à faire des enfants». Israël «rejette catégoriquement» ces accusations.

Les autorités centrales souhaitent interroger le leader de l’entité serbe dans le cadre d’une enquête pour «attaque contre l’ordre constitutionnel», après ses manquements et ses provocations répétés.

Alphonse K. a été mis en examen vendredi 28 février à Paris, soupçonné d’avoir participé au génocide des Tutsi en 1994, lorsqu’il était doyen de l’université rwandaise de médecine de Butare.

A travers les consignes que le directeur de la prison S-21 donnait aux interrogateurs, la chercheuse Anne-Laure Porée éclaire la logique génocidaire des dirigeants du Kampuchéa démocratique.

Alors que la CPI n’a pas retenu cette accusation contre Israël, trois professeurs de droit estiment que de nombreux éléments permettent d’étayer cette qualification de génocide contre la population civile palestinienne.

Les déclarations de Donald Trump visant à faire de Gaza «la Côte d’Azur du Moyen-Orient» et à déplacer sa population nient le droit à l’autodétermination des Palestiniens maintes fois rappelé par l’ONU.

Sans nier l’existence possible de crimes de guerre ou contre l’humanité, deux chefs d’accusation retenus par la Cour pénale internationale contre Israël et le Hamas, le juriste Yann Jurovics appelle à la prudence.

Les Forces de soutien rapide, en guerre avec l’armée régulière soudanaise depuis avril 2023, ont été accusées par le gouvernement américain, ce mardi 7 janvier, d’avoir systématiquement tué et violé des civils en raison de leur ethnie.

En continuant de soutenir militairement et financièrement leur allié israélien malgré les accusations étayées qui le visent, nombre d’Etats, dont la France, se dérobent à leur responsabilité et mettent à mal le droit international.

Le politologue franco-camerounais a été condamné ce lundi 9 décembre à une amende de 8 400 euros.

Dans un rapport accablant et très documenté, publié ce jeudi 5 décembre, l’ONG assure que l’opération militaire israélienne dans l’enclave palestinienne répond à trois des cinq actes interdits au titre de la Convention de 1948.

Le Rwandais, rattrapé par les autorités françaises en 2010 dans la capitale française, a été condamné ce mercredi à vingt-sept ans de réclusion criminelle, notamment pour complicité dans le génocide des Tutsis.

Le politologue Charles Onana, auteur de plusieurs ouvrages controversés, est jugé depuis lundi à Paris. Les premières audiences ont surtout permis de souligner les contradictions des témoins de la défense, parfois jusqu’au malaise.

Après trois jours de marche en souvenir des massacres de 1995, plusieurs milliers de personnes doivent rejoindre ce mercredi 10 juillet la ville de Bosnie-Herzégovine.

La résolution, décriée par les nationalistes serbes, a recueilli ce jeudi 23 mai 84 votes pour, 19 contre et 68 abstentions.

L’attaque de l’enclave a été envisagée dès le printemps 1995 par les Serbes de Bosnie. Une opération planifiée et préméditée comme l’a montré le commissaire Jean-René Ruez, qui a enquêté pour le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie.

Le projet de résolution soumis au vote ce jeudi, visant à faire du 11 juillet la «Journée internationale de commémoration et de réflexion» sur le massacre de 1995 en Bosnie, fait face à l’opposition de dirigeants serbes qui nient ce crime.

La condamnation récente de Béatrice Munyenyezi, impliquée dans le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, souligne le rôle des femmes dans cette extermination. Reportage à Butare, dans le sud du pays.

Quel rôle les femmes ont-elles joué dans le génocide des Tutsis au Rwanda ? Une condamnation récente, trente ans après la tragédie, souligne qu’elles ont elles aussi participé aux massacres.

Alors que le président Macron vient de reconnaître que la France «aurait pu arrêter le génocide», la lecture du dernier livre de l’historien Vincent Duclert souligne la compromission du pouvoir présidentiel de l’époque, celui de Mitterrand.

A la veille des commémorations des 30 ans du génocide des Tutsis, le Président brise un tabou en reconnaissant que la France n’a rien fait pour l’empêcher. Et met ainsi un terme à un déni embarrassant.

Le président, qui avait déjà reconnu en 2021 les «responsabilités» de la France dans le génocide, s’exprimera dimanche à travers une vidéo.

A l’occasion des commémorations des 30 ans du génocide, le rappeur et écrivain qui vit à Kigali évoque l’héritage de cette tragédie pour les jeunes générations.

Alors que le retour des violences ethniques dans la RDC voisine réveille certaines hantises, enseigner l’histoire du génocide des Tutsis sans susciter les haines demeure complexe.

Si la Cour internationale de Justice s’est contentée d’ordonner à Israël de prévenir tout acte de « génocide », les camps israélien et pro-palestinien ont chacun interprété le contenu de la décision en servant leur narratif.

Les Chambres extraordinaires s’apprêtent à fermer leurs portes après avoir confirmé la peine de prison à perpétuité à l’encontre de Khieu Samphan. Avec de nombreux accusés passés entre les mailles du filet, le bilan est médiocre.

Dans un court essai, qui sort ce mercredi, le conseiller et médiateur de paix Pierre Hazan appelle à une éthique de responsabilité pour faire cesser ou alléger les souffrances des populations civiles.

En usant et en abusant de ce terme à des fins politiques et militantes, comme en Ukraine aujourd’hui, on en finit par banaliser la violence des actes commis et la force inhérente de la notion du crime des crimes, forgée par Raphael Lemkin.

Depuis le début du conflit, ces termes sont régulièrement employés pour qualifier les exactions commises par l’armée russe.

Après cinq ans de négociations, l’Allemagne va «demander pardon» pour les massacres commis contre les Héréros et les Namas au début du XXe siècle et va dédommager le pays.

Mitterrand aurait tenu ces propos « à des proches » à l’été 1994, selon le journaliste du «Figaro» Patrick de Saint-Exupéry, qui en fit état dans un article de 1998.

Bien qu'une partie de la population congolaise soit effectivement victime de violences depuis plusieurs années, les photos et vidéos qui circulent massivement sur les réseaux sociaux en ce moment datent de précédents conflits ou événements, et ne permettent pas d'établir l'existence d'un génocide actuel. De plus, les millions de morts avancés sont bien supérieurs aux décomptes officiels.