Hayat Tahrir al-Sham (HTS)

En mai 2017, le département d’Etat américain a promis une récompense pouvant aller «jusqu’à 10 millions de dollars» pour toute information permettant de localiser le chef d’Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Acculé par l’offensive éclair lancée le 27 novembre par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham, lâché par ses parrains russe et iranien, le président syrien a fui le pays. La fin de vingt-quatre ans d’un règne sanguinaire.

Celui qui se voit en futur dirigeant du pays a évolué dans le sillage d’Al-Qaeda et de l’Etat islamique, avant de rompre avec ces groupes. Il affiche aujourd’hui une mue étonnante, sans que l’on sache si elle est réelle ou opportuniste.

Le dictateur syrien, qui avait survécu à une révolution et treize ans de guerre civile, a quitté le pays, selon l’association OSDH et les rebelles ayant mené l’offensive. Il tombe après douze jours d’un assaut redoutable.

Dix jours après le début des offensives rebelles relançant la guerre civile en Syrie, les islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham se rapprochent de Damas, dans le but de renverser Bachar al-Assad.

Si l’implication exacte de la Turquie demeure trouble, l’offensive menée par Hayat Tahrir Al-Sham contre le régime d’Al-Assad n’a pu se faire sans l’aval d’Ankara, qui s’érige, dans ce nouveau contexte, en acteur de premier plan.

Minées par la corruption, l’absence de moyens et sans le soutien de leurs alliés, les forces loyalistes n’ont pour l’instant que très peu résisté face aux avancées des rebelles.

La coalition rebelle emmenée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham se dirige ce vendredi 6 décembre vers la troisième ville du pays.

Mardi 3 décembre à l’ONU, le porte-parole de Moscou a affirmé que Kyiv apportait une aide militaire aux combattants du groupe radical syrien Hayat Tahrir al-Sham, opposé aux forces du gouvernement de Bachar el-Assad, qui lui est soutenu par

Le pays, où la guerre civile a été relancée le 27 novembre, se divise en quatre blocs principaux, contrôlés par les forces loyalistes, les islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham, les combattants kurdes et les milices proturques.

Les forces rebelles du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui ciblent le régime de Bachar al-Assad, affirment avoir pris la ville clé du nord-ouest syrien ce samedi 30 novembre au matin.

Dirigée par Abou Mohammed al-Joulani, ancien d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique, l’entité gouverne Idlib. Celui-ci a montré ces dernières années des signes d’ouverture, notamment en direction des minorités et des femmes. Jusqu’à quel point ?