Impôts

Le projet d’impôt plancher sur les plus fortunés proposé par l’économiste Gabriel Zucman fait face à un tir de barrage alors qu’il contribuerait à désendetter le pays. Un véritable concours de mauvaise foi qui ne résiste pas à l’analyse.

Dans leur livre-enquête, Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre estiment à 270 milliards d’euros annuels le montant du coup de pouce versé aux entreprises. Ils expliquent à «Libération» les conséquences de cet emballement, alors que l’Eta

L’accord porte sur des faits de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Le Parquet national financier a lancé des enquêtes visant six autres banques soupçonnées d’avoir recours à la pratique.

Depuis le 25 juillet et jusqu’au 1er août, un tiers des contribuables doivent recevoir 1 017 euros en moyenne. A l’inverse, 13,1 millions de personnes vont faire l’objet d’un rattrapage à partir de la fin septembre.

A la demande de sénateurs, le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a fini par revenir sur les modalités d’application affaiblissant un mécanisme de lutte contre le détournement du paiement de l’impôt sur les dividendes.

La ministre des Comptes publics assure que «1 400 foyers» et «110 milliards de livres d’investissement» ont quitté le Royaume-Uni à cause d’une taxe sur les riches. Des chiffres contestés par l’économiste Gabriel Zucman.

Sur les réseaux sociaux, des militants antifiscalistes appellent à une grande opération à l’occasion du jour censé représenter le moment où les Français commencent à travailler «pour eux». Un concept largement contestable.

Gel des dépenses, «année blanche», deux jours fériés en moins… Lors d’une conférence de presse mardi, le Premier ministre a exposé sa stratégie, une cure de rigueur pour ramener le déficit à 4,6% l’an prochain.

Année blanche, désindexation des pensions, contributions sur les hauts revenus… Le directeur de l’Institut des politiques publiques examine les pistes évoquées par le Premier ministre pour réduire le déficit en 2026.

Huit autres personnes ont tenté de se donner la mort d’après un bilan confirmé par la Direction générale des finances publiques. Une réunion avec les syndicats doit se tenir mercredi 9 juillet.

La présidente macroniste de l’Assemblée nationale a pris son risque concernant le casse-tête du budget 2026, dans une interview au journal «Les Echos» ce mercredi 2 juillet.

La mesure du budget 2025, qui vise les ménages les plus fortunés payant moins de 20% d’impôt sur le revenu, n’atteindra pas ses objectifs selon une étude de l’Institut des politiques publiques.

Plusieurs nouveautés interviennent à compter de ce mardi 1er juillet. «Libé» fait le tour de ces nouveautés.

Le service de renseignement chargé de lutter contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment ou le financement du terrorisme se félicite de l’écoute des banques. Mais blâme le foot-business… et le peu d’allant des avocats.

188 voix contre et 129 pour : le Sénat a voté contre la proposition de loi, portée par Les Ecologistes, visant à instaurer un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des très très grandes fortunes.

Après l’opposition franche du chef de l’Etat, mardi, à la création d’un impôt plancher de 2 % pour les ultra-riches, l‘économiste a démonté l’argument du prétendu «exil fiscal» qu’entraînerait une telle disposition.

Une étude de l’Observatoire européen de la fiscalité met en évidence la baisse du taux effectif d’impositions des grandes entreprises et la multiplication des exemptions fiscales dont elles bénéficient.

Plusieurs nouveautés interviennent à compter de ce jeudi 1er mai. «Libé» fait le tour de ces nouveautés.

La «boîte à baffes» s’est ouverte sous le nez de l’exécutif, qui a envisagé d’alourdir la fiscalité des retraités pour boucler le prochain budget.

Conseil tactique au ministre de l’Economie afin qu’il fasse un peu payer les salariés et les retraités les plus avantagés, histoire de pouvoir mieux rançonner les ultra-riches.

Un manuscrit datant de l’an 130, exhumé dans le désert de Judée et récemment déchiffré par des archéologues, relate le procès de deux hommes accusés d’avoir élaboré un système pour échapper à l’impôt romain et affranchir des esclaves.

L’économiste Anne-Laure Delatte, chercheuse au CNRS, analyse les déboires d’une politique budgétaire qui creuse le défiance entre les citoyens et l’Etat, appauvrit le système social et nuit à l’environnement.

L’ouverture du service en ligne des impôts a été fixée au 10 avril et le date limite de dépôt s’échelonne du 22 mai au 5 juin selon les départements. Les déclarations sous format papier doivent être déposée le 20 mai au plus tard.

Sur TF1 ce mercredi 9 avril, le ministre de l’Economie a revu à la baisse sa prévision de croissance. Un paramètre qui complique le budget de l’an prochain, qualifié de «cauchemar» au gouvernement.

Selon le chiffrage de l’Observatoire européen de la fiscalité publié lundi 17 mars, les pays européens pourraient récupérer 67 milliards d’euros en mettant en place un taux d’imposition minimale de 2 % sur les plus riches.

Les détenteurs de cryptomonnaies doivent aussi déclarer les revenus qui en sont issus à l’administration française. Une démarche de plus en plus contrôlée.

Cette contribution concernerait 1 800 personnes et pourrait rapporter, selon les députés écologistes à l’origine de cette proposition de loi, entre 15 et 25 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.

Dans leur livre «Pouvoir et progrès, technologie et prospérité, notre combat millénaire», publié en France, Daron Acemoglu et Simon Johnson pointent l’influence de la bataille des idées et la nécessité d’imposer des régulations.

Plus de 170 personnes, dont des dirigeants d’ONG et d’institutions, estiment que les coupes budgétaires prévues au Projet de loi de finances 2025 compromettent des décennies d’efforts de la France en matière de solidarité internationale.

Il nous est rarement donné d’entendre les ultrariches eux-mêmes faire du chantage à la délocalisation. Mais quand Donald Trump prévoit de baisser les impôts des entreprises aux Etats-Unis, le PDG de LVMH se lâche.

Une note de la Direction générale des finances publiques révélée par «le Monde» montre que les revenus des 0,1 % des ménages français les plus aisés se sont envolés de 119 % entre 2003 et 2022. De quoi creuser encore les inégalités.

Le projet de loi de finances spéciale, dont l’examen commence à l’Assemblée, ne peut prolonger les dispositifs qui expirent au 31 décembre. Ceux-ci doivent attendre la promulgation de la loi de finances pour être ressuscités.

La loi spéciale pourrait être déposée le 12 ou le 13 décembre à l’Assemblée. Ce texte tient jusqu’à ce qu’une loi de finances pour 2025 en bonne et due forme soit passée.

Le ministre du Budget a laissé entendre que l’indexation de ce barème sur l’inflation, dans le cadre de la «loi spéciale», avait été jugée anticonstitutionnelle en 1979.

L’exécutif argue qu’en cas de censure, le projet de budget pour 2025 ne pourrait être adopté à temps, et aboutirait à une simple reconduction des impôts 2024. Donc sans revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu.

L’impôt sur la fortune doit être rétabli, avec un malus spécial pour les investissements les plus nocifs pour l’environnement, milite la responsable associative.

L’instauration d’un impôt sur la fortune des 3 000 personnes les plus riches du monde va être discutée lors du G20 qui s’ouvre ce lundi à Rio. Porté par des ONG et des économistes, le projet est maintenant défendu par plusieurs Etats.

Antoine Armand trouve «intéressante» et «judicieuse» l’idée de la droite consistant à demander aux Français de travailler sept heures gratuitement pour financer la Sécu. Pas sûr que ces derniers y soient disposés.

Affaiblie par l’inflation et la chute des dotations de l’Etat, la commune de Parempuyre a augmenté l’impôt local de 25 %, provoquant l’ire des propriétaires, sommés de compenser les difficultés grandissantes des collectivités locales.

Auprès du «Parisien», la ministre des collectivités, Catherine Vautrin, approuve l’idée de «responsabiliser chacun sur l’importance du coût» des services publics locaux.