Jérusalem

L’annonce hautement symbolique du dirigeant d’extrême droite argentin faite ce mardi 6 février a été saluée par les autorités israéliennes mais le Hamas a dénoncé une «violation des droits» des Palestiniens et du «droit international».

Depuis deux ans, cette communauté millénaire lutte contre la voracité immobilière de colons israéliens dans leur quartier de la Ville sainte. Sous couvert de la guerre, ils craignent une montée de la violence.

Selon l’ONG La Paix Maintenant ce mercredi 6 décembre, ce projet est «très problématique pour la continuité d’un Etat palestinien entre le sud de la Cisjordanie et Jérusalem-Est».

Un attentat dans la Ville sainte revendiqué par le Hamas a fait quatre morts ce 30 novembre dans la communauté israélienne ultraorthodoxe, galvanisant les opposants à l’accord de trêve entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste.

Impulsé par Le Caire et cornaqué par l’armée, le mégaprojet immobilier autour du monastère dans le Sinaï, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, perturbe la vie quotidienne des Bédouins et menace leur environnement.

La commémoration de la conquête de la ville sainte en 1967 est devenue la manifestation où les suprémacistes juifs affirment leur domination sur les Palestiniens. Mais dans un contexte politique tendu, quelques alternatives émergent.

Malgré des mesures des autorités pour empêcher les incursions d'intégristes juifs, des fidèles musulmans se sont barricadés dans une mosquée mardi. Le calme est revenu, après qu’ils en ont été brutalement délogés par les forces de l'ordre.

La police israélienne explique être intervenue à l’intérieur de l’édifice, l’un des lieux de culte musulmans les plus emblématiques au monde, pour déloger des «hors-la-loi» palestiniens accusés de violences et de dégradations.

Effarée par l’«impunité totale» des colons dans les Territoires palestiniens où elle s’est rendue fin février, l’eurodéputée Salima Yenbou déplore un laisser-faire européen.

Un conducteur aurait foncé sur un arrêt de bus dans la Ville sainte, avant d’être «neutralisé» par les forces de l’ordre israéliennes.

Le retour au pouvoir de Benyamin Netanyahu et son alliance avec son aile droite faisaient craindre une escalade de la violence et ne laissaient présager aucune accalmie entre Palestiniens et Israéliens.

Frappée par deux fusillades, dont l’une a fait sept morts israéliens vendredi près d’une synagogue, la Ville sainte oscille entre l’indignation et la crainte d’une nouvelle intifada.

L’exécutif israélien a annoncé dans la nuit des mesures à l’encontre de «familles de terroristes» après deux attentats à Jérusalem-Est, dont l’un a fait sept morts.

Dans un contexte d’escalade entre Israéliens et Palestiniens, un terroriste de 21 ans a tué sept personnes vendredi soir à Neve Yaakov, quartier peuplé de colons ultraorthodoxes. Les condamnations et les appels au calme se multiplient.

En attaquant de front le statu quo sur ce lieu hautement symbolique à Jérusalem, le ministre israélien Ben-Gvir a au contraire provoqué un tollé international inédit après des années de renoncements face au fait accompli israélien.

L’esplanade des Mosquées, où s’est rendu mardi le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, est non seulement un lieu de culte mais aussi une source de conflits depuis des décennies.

Le nouveau ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est rendu ce mardi matin sur le lieu sacré pour les juifs comme les musulmans. Auparavant, le Hamas avait mis en garde contre une «escalade dans la région».

Deux explosions, considérées comme des attaques par les autorités israéliennes, ont fait au moins un mort et 15 blessés mercredi matin à Jérusalem, selon les secouristes.

Dans une BD mêlant rigueur historique et scientifique, le chercheur Vincent Lemire relate quatre mille ans d’histoire de la Ville sainte dont on ressort aussi émerveillé qu’inquiet.

Israël fustige la décision de l’Australie de ne plus reconnaître Jérusalem-Ouest comme sa capitale, revenue sur une décision prise par le gouvernement conservateur précédent, et convoque d’urgence l’ambassadeur australien.

Un homme a ouvert le feu sur un bus de pèlerins près du Tombeau de David. Parmi les blessés figurent quatre Américains et une femme enceinte, dont le bébé n’a pas survécu.

Aucun des blessés ne se trouve dans un état grave, selon l’organisation du Croissant rouge palestinien.

Comme la semaine dernière, des heurts entre policiers israéliens et manifestants palestiniens ont éclaté vendredi matin sur l’Esplanade des Mosquées de Jérusalem.

Selon les premiers bilans ce vendredi, il y aurait une vingtaine de blessés parmi les manifestants palestiniens et trois parmi les policiers israéliens.

Après une série d’attaques qui a fait quatorze morts en Israël, l’Etat hébreu mène des représailles meurtrières en Cisjordanie occupée. De quoi nourrir les craintes d’un week-end pascal très tendu à Jérusalem.

L’historien consacre un livre au sort tragique de ce quartier édifié au pied du mur des Lamentations et dont la destruction à l’issue de la guerre des Six Jours en 1967 reste un événement refoulé par tous les acteurs.

Clichés d’inconnus à Jérusalem ou portraits de membres de sa famille… Le photographe dévoile un travail très personnel sur l’identité juive dans l’exposition «Voyages de mémoire» au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme.

Après le passage d’une tempête, une couche de neige d’environ 20 centimètres s’est déposée sur Jérusalem en Israël. Un phénomène rare dans la région.

En suspens depuis plusieurs mois, les vastes projets de construction d’habitations, essentiellement à destination des Israéliens, dans la ville divisée ont été relancés par le gouvernement Bennett, malgré les pressions internationales.

Des archéologues ont retrouvé des toilettes privées datant de l'Antiquité. Un événement rare, qui pourrait en apprendre beaucoup sur les habitudes de l’époque.

La police israélienne indique avoir riposté à une tentative d’attaque au couteau à l’entrée de la Vieille ville, secteur au cœur des tensions ces derniers mois.

Sites détruits, contrefaçons, interprétations à l’emporte-pièce, l’archéologie a aussi ses «ratés». «Libération» en raconte six dans son cahier estival.

Sites détruits, contrefaçons, interprétations à l’emporte-pièce, l’archéologie a aussi ses «ratés». Aujourd’hui, des vestiges pour valider des écrits bibliques.

Des militants juifs nationalistes et d’extrême droite ont obtenu l’autorisation de se rassembler ce mardi dans le secteur palestinien occupé de la Ville sainte. De nouveaux affrontements pourraient avoir lieu.

Le quartier de Sheikh Jarrah, à Jerusalem-Est, où avaient éclaté les premières violences qui ont conduit à la dernière guerre, est à nouveau l’objet de vives tensions.

Avec le ralliement du parti nationaliste de Naftali Bennett à la coalition de Yair Lapid, Benyamin Nétanyahou risque de perdre son pouvoir après plus de quinze ans à la tête du gouvernement sur les vingt-cinq dernières années.

La nouvelle flamblée de violence entre Israéliens et Palestiniens s’inscrit dans un contexte géopolitique qui remonte à une vingtaine d’années : naufrage du processus d’Oslo et éclatement de la seconde Intifada au bilan désastreux.

Dans ce quartier de Jérusalem, les intrusions et affrontements se déroulent selon des considérations tactiques dictées par la configuration des rues.

Des manifestations en soutien avec les Palestiniens de Gaza se sont tenues ce vendredi en Cisjordanie, en Jordanie et au Liban. Nétanyahou promet que le Hamas «paiera chèrement».

L’armée israélienne, qui riposte à des tirs de roquettes sur l’Etat hébreu, a dressé ce dernier bilan ce mardi. «Nous sommes prêts pour une escalade», a indiqué son porte-parole.