Jordanie

Au delà du bilan humain, effroyable, la guerre menée par Israël contre le Hamas et ses alliés a un coût financier gigantesque, et affecte l’économie de toute la région.

Malgré de louables intentions, confirmées lundi à Bruxelles lors d’une réunion de ministres, la mobilisation diplomatique européenne et arabe reste à court de moyens pour arrêter le massacre à Gaza.

L’accord pour la fourniture d’eau arrive à expiration fin avril. La guerre à Gaza menace sa reconduction, mais l’interception de drones tirés d’Iran ont changé la donne. Derrière, l’ensemble de l’agriculture jordanienne, victime du stress h

Volodymyr Zelensky exhorte ses alliés à l’aider davantage à défendre l’Ukraine alors que l’aide américaine, cruciale, reste bloquée au Congrès et que son armée épuisée fait face à la pression russe toujours plus forte dans le Donbass.

Dans un message vidéo, le Premier ministre israélien affirme que l’opération militaire «se fera», sans donner de date précise. Dans le même temps, le Hamas dit étudier un nouveau projet trêve de six semaines, avec la libération de 42 otages

Les trois chefs d’Etat soulignent «la nécessité urgente d’instaurer à Gaza un cessez-le-feu permanent» dans une tribune publiée ce lundi 8 avril dans «Le Monde».

Depuis mardi 20 février, des Jordaniens manifestent pour le non-renouvellement du parc environnemental de la vallée du Jourdain, en partie exploité par les Israéliens. Un appel qui s’inscrit dans le cadre d’une sévère crise de l'eau.

Lors de cette allocution commune prononcée le lundi 12 février à la Maison Blanche, le président américain a à nouveau rejeté l’idée d’une cessation des hostilités sans conditions et à durée indéterminée.

Deux experts de la politique étrangère des Etats-Unis analysent la récente riposte de Washington à la mort de trois soldats américains en Jordanie. Entre nécessaire dissuasion et crainte d’une périlleuse escalade.

Le Premier ministre israélien menace d’une offensive massive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où la population de la zone s’est réfugiée.

Revendiquée par des groupes pro-iraniens, l’attaque menée le dimanche 4 février répond à celles opérées par Washington dans la nuit de vendredi à samedi en Syrie et en Irak, suite au décès de trois soldats américains en Jordanie.

Joe Bien affirme ce dimanche 28 janvier que l’armée américaine a été la cible d’une attaque perpétrée dans le nord-est de la Jordanie par des «combattants radicaux pro-Iran agissant en Syrie et en Irak». Amman dément.

Face à la brutalité des frappes israéliennes, le mouvement engrange des soutiens en Cisjordanie et au-delà, y compris parmi ses opposants habituels. Il n’y a qu'au sein de la population gazaouie à bout de forces que son image décline.

Dans le royaume Hachémite, les Gazaouis vivent comme des citoyens de seconde zone. En plus de l’inquiétude de voir leurs proches mourir à Gaza, ils n’ont ni nationalité, ni le droit de travailler ou même d’acheter une voiture.

Lors d’une tournée difficile dans la région, le secrétaire d’Etat américain tente d’apporter un soutien aux Palestiniens, notamment sur le plan humanitaire, mais rejette l’idée d’un cessez-le-feu.

Les deux camps se rejettent la responsabilité de l’explosion qui a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza. L’attaque a provoqué des manifestations de colère dans tout le monde arabe. Joe Biden est dans la région.

Dans plusieurs pays du Proche-Orient et du Maghreb, ainsi qu’en Turquie, des manifestations ont eu lieu dès mardi. Remisant leurs divergences, les dirigeants arabes ont attribué d’une même voix la destruction de l’hôpital à Israël.

Bombardements, défaillances de l’électricité et de l’eau courante, pénuries qui guette : les Gazaouis vivent une situation alarmante, alors que l’aide humanitaire reste bloquée en Egypte.

Le deuxième pays au monde le plus pauvre en eau subit un stress hydrique sans précédent. Du nord au sud, le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources menacent écosystèmes et populations.

Les victimes ont été identifiées comme deux frères, âgés de 22 et 20 ans. L’attaque a eu lieu alors que des représentants israéliens et palestiniens étaient réunis ce dimanche en Jordanie pour tenter d'enrayer la spirale de violences.

Depuis qu’il a réimposé son pouvoir incontesté, le dictateur syrien voit son statut de paria international remis en cause par la Turquie, la Jordanie, les Emirats arabes unis, voire certains pays européens.

En suspens depuis plusieurs mois, les vastes projets de construction d’habitations, essentiellement à destination des Israéliens, dans la ville divisée ont été relancés par le gouvernement Bennett, malgré les pressions internationales.

Un accord historique va permettre la construction d’une centrale solaire pour fournir de l’électricité à l’Etat hébreu qui, en retour, acheminera de l’eau dessalée à son voisin.

Le roi Abdallah II fait partie des puissants dont le nom apparaît dans les révélations de l’enquête internationale sur les sociétés offshores. Amman dénonce ces informations comme «déformées».

Une fuite de documents financiers, épluchés par le consortium journalistique ICIJ, révèle les coulisses d’une économie offshore parallèle, utilisée par de riches personnalités pour cacher leur fortune comme le roi de Jordanie ou Tony Blair.

35 chefs d’Etat, 300 responsables publics et 130 milliardaires apparaissent dans les «Pandora Papers», la nouvelle enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

Dans une somme sur l’histoire de l’enfermement des Palestiniens depuis 1967, Stéphanie Latte Abdallah élabore le concept de «toile carcérale» pour expliquer que la prison est partout et nulle part en même temps.

L’armée israélienne dit avoir ciblé ce qu’elle appelle «le métro» de Gaza, un réseau de tunnels par lequel circuleraient armes et munitions vers l’enclave palestinienne.

En cherchant à mettre au pas le prince Hamza, mis en cause dans une obscure «tentative de déstabilisation», le roi de Jordanie Hassan II a surtout amplifié la popularité de son frère cadet.

Après des arrestations et son assignation à résidence, le prince Hamzah, demi-frère du roi, a promis de rester «fidèle» à ses ancêtres. Cette crise illustre les difficultés que traverse le royaume, selon l’universitaire Amer Al Sabaileh.

Dans une vidéo transmise à la BBC, le prince Hamza, ex-prince héritier, dit être accusé par l’état-major d’avoir pris part à complot pour renverser Abdallah II de Jordanie. Deux autres proches de la famille royale ont été arrêtés samedi.

Frontière d’Israël, de la Palestine et de la Jordanie, le Jourdain subit le réchauffement climatique, la pression démographique, la pollution et les crises géopolitiques. Comment se gère l’eau, cette denrée précieuse? Reportage le long de ces rives sacrées, du lac de Tibériade à la mer Morte.

Figure aussi controversée qu’estimée, l’ex-roi est au cœur d’une enquête du Tribunal suprême sur un dossier de corruption présumée. Des poursuites pénales pourraient sévèrement ébranler l’institution monarchique.

Arrêtée et torturée dans une geôle égyptienne, la trentenaire s’est donnée la mort à Toronto, au Canada, où elle s’était exilée en 2018.

Benyamin Nétanyahou entend toujours amorcer l'annexion d'une partie des Territoires palestiniens occupés de Cisjordanie dès le 1er juillet. Mais les oppositions internationales et domestiques comme le mutisme américain pourraient rogner ses ambitions.

Grâce à l'étude de leur ADN, des chercheurs israéliens ont découvert que les plus anciens textes bibliques en hébreu n’étaient en réalité pas originaires de la région où ils avaient été retrouvés en Cisjordanie. Un débat historique et politique est relancé.

Le «gouvernement d'urgence» réunissant les rivaux Benyamin Nétanyahou et Benny Gantz sort Israël d'un an et demi de crise politique. Plus que la lutte contre le coronavirus, le Premier ministre a fixé la priorité de son cinquième mandat : l'annexion de pans de la Cisjordanie.

La moitié de la population de la planète est confinée à domicile. Cette assignation pourrait nous donner une toute petite idée de ce qu’est la vie en camps de réfugiés. Mais nous serions encore très loin du compte…