Judith Godrèche

Il a suffi d’une vidéo postée sur X dans laquelle le réalisateur Benoît Jacquot s’exprime de façon abjecte sur sa relation avec l’actrice pour que celle-ci cesse de trembler et sorte de son silence.

En quelques mois, l’actrice a pris la tête du mouvement #MeToo dans le cinéma et ­au-delà, avec sa fougue, ses réseaux, ses ombres et ses lumières. De la comédienne revenante à la militante puissante, récit d’une mue féministe et politique.

Mercredi 15 mai sur les marches de Cannes, Judith Godrèche et son équipe ont posé leurs mains devant leurs bouches. Un geste puissant en soutien aux victimes de violences sexuelles contraintes au silence.

La Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis publient une pétition dans «le Monde», ce mardi 14 mai, jour de l’ouverture du Festival de Cannes.

Des collectifs de cinéma, producteurs, associations d’actrices se mobilisent ce lundi 13 mai pour exhorter à nouveau le président du Centre national du cinéma à quitter ses fonctions. Il est accusé d’agression sexuelle sur son filleul.

Le film de l’actrice et réalisatrice, fer de lance de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français, sera présenté le 15 mai, lors de la 77e édition du Festival.

Timide jusqu’à présent, le soutien d’une centaine de personnalités publiques masculines aux femmes et au mouvement #metoo est accueilli avec satisfaction par des actrices et des associations féministes.

Demandée par l’actrice fin février, la création de cette commission d’enquête a été approuvée ce jeudi 2 mai. Judith Godrèche, visiblement émue, a suivi les débats des tribunes avant d’être applaudie par la cinquantaine de députés présents.

Selon une information de RTL, les professionnels du cinéma français se sont accordés pour rendre la présence d’accompagnateurs pour acteurs mineurs obligatoire sur les plateaux de cinéma.

Dans un entretien accordé au «Parisien», le réalisateur de 80 ans récuse les accusations portées par Judith Godrèche, Isild le Besco, Anna Mouglalis et Jessica Tharaud. Il se dit victime de "mensonges", et en "mort sociale".

La commission d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma, demandée par Judith Godrèche, ne se concentrera finalement pas sur les victimes mineures dans le cinéma, la mode et le spectacle vivant.

L’actrice raconte dans un livre comment elle a surmonté l’inceste commis par son père, en s’essayant à toutes formes de thérapies.

La discipline a été, avant tout, une affaire de garçons. Mais qu’est-ce qui a merdé pour que les postes de pouvoir autant que le champ des idées aient échappé aux femmes ? s’interroge la réalisatrice Axelle Ropert.

De même qu’on a progressé dans la lutte contre les violences intrafamiliales, on peut combattre l’impunité généralisée en matière de violences sexistes et sexuelles, explique l’ex-ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes.

L’actrice et écrivaine scrute le visage du temps qui passe dans le miroir de ses salles de bains, entre lucidité embuée et fantaisie sans tain.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions: chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

«Libération» publie in extenso le discours prononcé ce jeudi par l’actrice, auditionnée par les délégations aux droits des enfants et aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.

La sociologue analyse la façon dont les accusations qui frappent les milieux culturels reconfigurent l’articulation entre esthétique et éthique, entre dénonciation des abus et préservation de la liberté de création.

Maintenu en juillet 2022 à la tête du Centre national du cinéma et de l’image animée alors qu’une partie de la profession avait exprimé son désaccord, Dominique Boutonnat sera jugé pour agression sexuelle sur son filleul de 21 ans.

L’ organisme fait savoir ce lundi 4 mars que «les Ailes de la colombe» ne sera pas présenté le 13 mars dans le cadre de la 11e édition de son festival de «classiques».

Auditionnée ce jeudi 29 février, l’actrice et réalisatrice a notamment demandé la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, et la mise en retrait du président du CNC, Dominique Boutonnat.

La ministre de la Culture a déploré ce jeudi 29 février le report sine die du film «CE2» du cinéaste mis en cause dans une enquête pour «viol», au nom des personnes ayant travaillé sur le long métrage.

Auditionnée ce jeudi devant le Sénat, la comédienne demande la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, le retrait du président du CNC Dominique Boutonnat et le retour du juge Durand à la Ciivise.

Ce roman, le seul qu’ait publié la comédienne, était paru en 1995 dans la foulée de sa séparation avec le réalisateur, contre qui elle a porté plainte début février pour viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans.

Amandine, 37 ans, n’a jamais fait de cinéma. Elle fait partie des 2 000 personnes qui ont écrit à Judith Godrèche pour témoigner de l’emprise de son professeur de français alors qu’elle avait 16 ans.

Confrontée à la réprobation du casting et aux réticences des exploitants, la production est revenue sur sa décision de maintenir au 27 mars le nouveau film du cinéaste accusé de viol par l’actrice.

Sur le plateau de «C à vous» lundi 26 février, l’actrice a concédé avoir souscrit à une forme de banalisation de ces violences, qu’elle a pourtant elle-même subies.

L'actrice dit au «Parisien» avoir été touchée par la standing ovation qui a suivi sa prise de parole. Elle appelle désormais à l’action pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans le monde du cinéma.

Au lieu d’une multiplication des soutiens à l’actrice après sa prise de parole digne et limpide, la cérémonie mettant à l’honneur le cinéma français est revenue à sa routine habituelle.

Justine Triet, meilleur réalisatrice et meilleur film, mais aussi Monia Chokri pour le meilleur film étranger, Valérie Donzelli et Audrey Diwan pour la meilleure adaptation, Kaouther Ben Hania pour le meilleur documentaire…

Devant une standing ovation, l’actrice et réalisatrice a dénoncé l’omerta qui règne sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français et au-delà.

L’anthropologue Pascale Jamoulle, spécialiste de l’emprise, explique pourquoi les ados peuvent être des cibles et comment la «déprise» peut advenir. Pour elle, la dénonciation par l’actrice de l’aliénation participe de son émancipation.

Passée derrière la caméra, l’actrice autrice a su utiliser l’art de la série télé pour se réapproprier ce qu’on lui a dérobé lorsqu’elle a tourné adolescente.

L’académie et l’ensemble de la profession donnent des premiers gages d’écoute et de remise en question en programmant la prise de parole de Judith Godrèche ce vendredi soir à la cérémonie des césars.

L’avocate du cinéaste, contre lequel l’actrice a porté plainte au début du mois, a annoncé sa décision ce jeudi 22 février. Selon elle, la présomption d’innocence de son client «est violemment bafouée depuis des semaines».

La comédienne et réalisatrice, qui a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, prononcera un discours sur les violences sexistes et sexuelles dans le milieu du cinéma. Elle sera aussi entendue au Sénat la semaine suivante.

La comédienne et l’association ont décidé «d’un commun accord» mette fin à leur collaboration. En cause, les propos d’Anny Duperey mettant en doute la parole de Judith Godrèche sur les violences qu’elle dit avoir subies.

Après trente ans de silence, Laurent Boyer a créé l’association Les Papillons contre l’inceste et les violences sexuelles. Il réagit aux propos de la comédienne Anny Duperey, interrogée sur RTL sur le témoignage de sa consœur.

Face à Sonia Devillers sur France Inter l’actrice Judith Godrèche n’a plus les mots après avoir cité le nom du cinéaste Jacques Doillon, comme l’un de ces agresseurs. Sept secondes de silence à la radio après trente-six ans d’enfouissement.

Le réalisateur de 79 ans est visé par une plainte pour viol déposée par l’actrice Judith Godrèche, qui avait 14 ans au moment des faits qu’elle dénonce.