Kosovo

Ces membres des forces de l’ordre sont soupçonnés d’être passés en Serbie. Le Kosovo accuse de son côté Belgrade d’avoir enlevé le groupe sur son territoire. Et l’UE hausse le ton pour obtenir un apaisement.

Deux jours après sa déclaration polémique en marge des tensions entre la Serbie et le Kosovo, le numéro 3 mondial serbe n’a pas vraiment éteint l’incendie en conférence de presse, après sa victoire au second tour de Roland.

Malgré les pressions diplomatiques, les tensions restent fortes au Kosovo, où la communauté serbe continue de manifester pour obtenir le départ de maires albanais. Ce regain de tension vient approfondir les divisions communautaires.

Questionnée sur la phrase «le Kosovo c’est le cœur de la Serbie» écrite par le tennisman Serbe après son match dans le tournoi parisien lundi, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a prévenu qu’«il ne faut pas que cela se reproduise».

De violents heurts ont éclaté lundi 29 mai entre Serbes, forces locales kosovares et Kfor, force de l’Otan, faisant une trentaine de militaires internationaux blessés.

De nouveaux heurts secouent le nord du du pays des Balkans, où la majorité serbe refuse l’entrée en fonction de maires albanais. Enième épisode d’une rivalité qui dure depuis l’indépendance du pays en 2008.

En pleines tensions entre communauté serbe et autorités kosovares, le joueur a proclamé «le Kosovo, c’est le cœur de la Serbie» après son entrée dans le tournoi lundi 29 mai. La Fédération française de tennis a réagi tièdement ce mardi.

L’Otan annonce le déploiement de forces supplémentaires au Kosovo ce mardi 30 mai, au lendemain de heurts qui ont fait une trentaine de blessés dans les rangs de la force de l’Otan au Kosovo (KFOR).

Après trois semaines de blocages des routes, la minorité serbe du Kosovo a commencé ce jeudi à lever ses barrages près de la frontière avec la Serbie, ouvrant la voie à un apaisement de l’une des pires crises de ces dernières années.

La crise, née d’une interdiction des plaques d’immatriculation serbes au Kosovo, dure depuis dix-neuf jours. Belgrade a placé son armée en état d’alerte mais une intervention militaire est rendue très improbable par la présence de l'Otan.

La spécialiste des médias Aleksandra Sreckovic rappelle que les télévisions et les journaux les plus lus en Serbie sont largement à la solde du pouvoir et instrumentalisent la crise avec Pristina.

La directive prévoyant le remplacement des plaques serbes, refusé par les habitants du nord du Kosovo, a fait monter la tension entre Pristina et Belgrade. En protestation, des Serbes ont démissionné des institutions kosovares.

Paris négocie actuellement la vente de douze avions de chasse à Belgrade. Les pro-européens serbes s’inquiètent de voir les relations économiques franco-serbes se renforcer sans conditions de réformes démocratiques.

Après les tensions de l’été dans le nord du Kosovo, à la frontière serbe, Belgrade et Pristina se sont mis d’accord sur la liberté de circulation entre les deux pays. Mais l’épineuse question des plaques d’immatriculation reste en suspens.

Après les affrontements de ce week-end au nord du Kosovo, les règles rendant obligatoires les cartes d’identité et les plaques d’immatriculation kosovares pour les habitants des zones à majorité serbe ont été reportées.

Le Kosovo voulait notamment obliger les Serbes vivant sur son territoire à remplacer, d’ici deux mois, les plaques d’immatriculation de leurs véhicules.

Un accord signé avec le petit pays des Balkans va permettre au Danemark, partisan d’un strict contrôle des frontières, d’y transférer 300 détenus étrangers. Les ONG s’alarment du risque de violences dans des prisons saturées.

Du Kosovo à la Syrie, le maître du Kremlin a entamé dès son arrivée au pouvoir un cycle d’offensives meurtrières, de coups de force et de déstabilisations politiques au nom de la grandeur russe.

La glorification des chefs de guerre des années 90, pourtant jugés et condamnés, qui vise à les présenter comme des défenseurs de l’Europe chrétienne face aux musulmans, mobilise des réseaux nationalistes, notamment en France.

En annonçant la création d’une armée autonome, le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a franchi un cap. Le risque d’un retour du conflit, trente ans plus tard, sème le trouble dans le pays.

Même si la jeune démocratie est encore parcourue de tensions et de faiblesses, elle est parvenue en vingt ans à construire un Etat grâce à l’action concertée de ses dirigeants et des acteurs internationaux.

L’Albanie, la Macédoine du Nord et le Kosovo font partie des premiers pays à s’être portés volontaires pour héberger les Afghans fuyant leur pays, notamment pour renforcer leurs liens avec les Etats-Unis.

Les cinq judokas kosovars engagés à Tokyo viennent du même quartier de Peja et s’entraînent depuis leur enfance avec le même coach, ancien représentant de l’équipe yougoslave.

Un document proposant de modifier les frontières dans les Balkans inquiète la Bosnie-Herzégovine.

Le plus jeune Etat d’Europe connaît un vent de changement avec l’arrivée de sa nouvelle présidente, Vjosa Osmani. «Libération» a rencontré cette figure de la lutte anticorruption.

Des diners VIP clandestins, Bernard Tapie violenté, une présidente réformiste au Kosovo... L’essentiel de l’actu du long week-end pascal.

Cette juriste de 38 ans a obtenu dimanche un score frôlant celui obtenu jadis par Ibrahim Rugova, considéré comme le père de la nation kosovare.

La fédération de football espagnole a d’abord refusé de reconnaître les symboles nationaux de son adversaire kosovar, qu’elle affrontera le 31 mars, avant de rétropédaler et de se soumettre aux règles de la FIFA.

Les anciens dirigeants de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) sont actuellement incarcérés à La Haye. Les accusations de «crimes de guerre» émises par la justice internationale indignent les Albanais du Kosovo.

Reportage au Kosovo, à la veille des élections législatives du 14 février, auprès d'une jeunesse avide de changements, épuisée par la corruption ambiante, l'économie plombée et la pandémie

Le corps d'un homme a été retrouvé à proximité du même lac qu'un autre homme mort dans des conditions suspectes il y a un an. Ce dernier était témoin «protégé» du procureur spécial des Chambres spéciales pour le Kosovo chargé de s’attaquer à l’impunité des vainqueurs de la guerre.

Vingt ans après la fin de guerre, les relations entre les deux Etats, qui se retrouvent jeudi pour un round de négociation sous l'égide de l'Union européenne, restent marquées par le ressentiment, les reproches et les demandes de justice.

Le procès de l'ancien chef de l'Etat s'est ouvert lundi à La Haye devant les Chambres spéciales pour le Kosovo. L'ex-combattant de l'UCK est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, des actes qui auraient été commis entre 1998 et 1999.

L'accord de «normalisation économique» entre la Serbie et le Kosovo présenté vendredi à la Maison Blanche inclut aussi l'ouverture d'ambassades à Jérusalem. Une façon de faire d'une pierre deux coups pour Trump, à l'approche des élections.

Des députés de l'opposition bloquent par tous les moyens, même avec des gaz lacrymogènes, le vote sur un nouveau tracé de la frontière entre Kosovo et Monténégro.

Ce tacticien taciturne avait fait du nationalisme un redoutable levier politique.