La France insoumise (LFI)

Sans les votes du PS, qui vont épargner Lecornu ce jeudi, la censure souhaitée par LFI a peu de chance d’aboutir. Pour s’imposer comme les seuls opposants à la macronie, ils martèlent que le report de la réforme n’est pas une victoire.

Au lendemain de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, une bonne partie de l’opposition appelle à le faire tomber. Si le PS refuse pour l’heure la censure, le front socialiste se fissure.

Après l’entrée au gouvernement de Vincent Jeanbrun, les députés LR choisissent ce mercredi un nouveau président pour cette commission d’enquête quelque peu maudite.

Le Premier ministre a développé devant les députés, ce mardi 14 octobre, les grandes lignes qui devraient guider son action à Matignon.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

L’équipe de 34 ministres annoncée dimanche 12 octobre tard dans la soirée, qui mêle politiques et société civile, suscite chez les oppositions des réactions similaires à la reconduction de Sébastien Lecornu : dépit et colère.

De nouveau sous la menace de censure après sa reconduction très critiquée, le plus si nouveau Premier ministre doit constituer, dans un délai ultra-court, son nouveau gouvernement afin de pouvoir présenter un projet de budget lundi.

Des images partagées au premier degré, sur lesquelles des garçons courent et se bousculent dans l’hémicycle, servent un narratif raciste et anti-LFI. Elles sont fausses.

Quand les insoumis sont prisonniers de la logique présidentielle, les socialistes restent enfermés dans cette du fait majoritaire. Or ce dont la France a besoin aujourd’hui pour sortir de la crise, c’est de vrais compromis.

Si l’hypothèse de législatives anticipées s’éloigne après l’annonce de l’Elysée du choix d’un nouveau Premier ministre dans les 48 prochaines heures, les élus préparent leurs arrières.

Au terme des quarante-huit heures d’ultimes négociations menées par Sébastien Lecornu, la présidence a annoncé la désignation dans les deux jours d’un nouveau chef du gouvernement.

Le texte des insoumis visant à provoquer le départ d’Emmanuel Macron a été rejeté, mercredi 8 octobre, par le bureau de l’Assemblée nationale.

Les partis de l’ex-NFP ont discuté de l’avenir, ce mardi 7 octobre. Tandis que les insoumis demandent le départ du chef de l’Etat, socialistes, écologistes et communistes réclament un Premier ministre issu de leur camp.

L’hypothèse d’une nouvelle dissolution ne parvient pas à ressouder les gauches. Lundi 6 octobre, socialistes et écolos ont rejeté l’appel de Jean-Luc Mélenchon à réunir les parties prenantes du NFP.

La Constitution permet de destituer le Président «en cas de manquement manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat». Un texte a été déposé en ce sens par les députés LFI début septembre.

Toute autre issue prolongerait l’insupportable déni dans lequel s’est enfermé le chef de l’Etat depuis son échec aux législatives anticipées de 2024.

L’entourage du Premier ministre a annoncé à l’AFP samedi 4 octobre qu’il proposerait de supprimer une nouvelle tranche de cette taxe sur les entreprises dans son projet de budget 2026.

Arrêtée mercredi 1er octobre à bord du convoi Global Sumud et détenue depuis en Israël, l’élue d’Ille-et-Vilaine proteste «contre sa détention illégale et contre les crimes commis par l’Etat d’Israël en Palestine».

Pour sauver sa commission d’enquête, le patron des députés Droite républicaine deale avec son ancien supporteur n°1, aujourd’hui allié au RN, en lui accordant une grosse concession.

Des socialistes aux insoumis, l’opposition de gauche n’a pas été convaincue par la promesse du Premier ministre, vendredi 3 octobre. A la notable exception de Fabien Roussel, qui veut «laisser le Parlement faire son boulot».

Habituée des polémiques, l’insoumise proche de Mélenchon semble bien partie, d’après les hautes instances du parti, pour candidater à la succession d’Anne Hidalgo.

En parallèle de l’ouverture de la nouvelle session ordinaire, mercredi 1er octobre, la chambre basse un tout premier vote, disputé, va être organisé pour désigner ses futurs vice-présidents, questeurs et secrétaires.

En l’absence de candidat face à l’insoumis Aymeric Caron, le vote pour la présidence de cette commission d’enquête est à nouveau reporté, à la demande du groupe LR à l’Assemblée.

Les insoumis, pressés de faire tomber le nouveau Premier ministre, devront vraisemblablement attendre qu’il nomme un gouvernement pour déposer leur motion de censure.

Si l’insoumis Eric Coquerel devrait garder son poste de président, le centriste Charles de Courson pourrait perdre celui de rapporteur général du budget au profit de Renaissance qui aimerait le récupérer.

La cheffe de file des députés RN à l’Assemblée a répété jeudi sur LCI que son parti voterait la censure contre le Premier ministre s’il n’y avait pas de «rupture avec la politique menée ces huit dernières années».

Elle ne suffira pas à réparer les dégâts économiques du macronisme, mais la taxe Zucman est le premier pas de la marche vers la justice fiscale.

Le convoi humanitaire, qui se dirige vers l’enclave palestinienne pour y acheminer de l’aide, a dénoncé mardi 23 septembre une série d’explosions liées à des attaques israéliennes. Plusieurs bateaux auraient subi des dommages.

Comme chaque année, les 21 postes qui composent le bureau de la chambre basse, en plus de sa présidente, vont être remis en jeu le 1er octobre. La gauche victorieuse aux législatives anticipées risque de perdre des postes.

Poursuivi pour injure publique par le parti de Jean-Luc Mélenchon, l’essayiste et philosophe a tenté mardi 23 septembre de retourner le procès pour en faire celui de l’antisémitisme supposé du parti de gauche.

La France insoumise poursuit mardi le philosophe devant le tribunal correctionnel de Paris pour injure publique, un procès que l’intellectuel espère retourner contre le parti mélenchoniste pour démontrer son supposé antisémitisme.

Les rapports sino-mélenchonistes reviennent sur le devant de la scène depuis que la députée Sophia Chikirou, intime du leader insoumis, a refusé de qualifier le pays de «dictature».

A Versailles, une enquête a été ouverte après des collages ciblant Gérald Darmanin et un député Renaissance des Yvelines.

Les socialistes étaient les premiers reçus ce mercredi 17 septembre par le nouveau Premier ministre, avant les autres représentants de la gauche - hors LFI, qui a refusé - puis le RN.

Dans l’hypothèse de nouvelles législatives, celle que le Nouveau Front populaire a proposé pour Matignon, sans mandat, envisage d’être candidate dans la 6e circonscription de Paris si l’union n’est pas réactivée.

Comme attendu, le festival communiste a été le lieu de débats à gauche, entre insoumis qui appellent à la «destitution» et leurs anciens partenaires, à commencer par les socialistes, qui plaident pour des discussions.

Pour le rendez-vous annuel du quotidien communiste, la gauche se montre enlisée dans ses divisions, entre socialistes qui pourraient engager des négociations avec le gouvernement, et insoumis les accusant de compromission.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

En soutien des mobilisations depuis plusieurs semaines, les élus insoumis se sont déployés toute la journée de piquets de grève en blocage en se faisant plutôt discret pour étouffer les accusations d’instrumentalisation.

François Bayrou a officialisé son départ auprès d’Emmanuel Macron ce mardi 9 septembre, lequel a fait savoir lundi que le nouveau locataire de Matignon serait nommé «dans les tout prochains jours».