Martinique

Les sénateurs examinent, ce mercredi 9 avril, une proposition de loi visant à acter la faute des pouvoirs publics dans les préjudices subis par les habitants de Guadeloupe et de Martinique, durablement exposés à ce pesticide.

Détenu à domicile sous surveillance électronique, l’homme purgeait une peine de dix mois de prison ferme aménageable pour avoir proféré des menaces sur les réseaux sociaux à l’encontre d'élus martiniquais. Il a été libéré vendredi 4 avril.

L'avocat Eddy Arneton est jugé ce jeudi 27 mars par le tribunal correctionnel de Paris à la suite d’une plainte de la magistrate Karline Bouisset, alors en poste au parquet de Fort-de-France.

En Guadeloupe ce week-end, Manuel Valls a sommé les constructeurs d’aller plus vite pour remplacer les airbags Takata qui menacent d’exploser. Une déclaration saluée par Bruno Guérin, président de l’association ADVAirBag.

L’écrivain signe un manifeste pour une littérature plus ouverte et appelle à réinventer les liens entre la France et ses anciennes colonies.

Déjà accusé d’alimenter la vie chère, le puissant conglomérat est visé par une enquête de la HATVP, qui le soupçonne d’avoir omis de déclarer des activités d’influence auprès de ministres et de parlementaires.

En conclusion d’un déplacement de six jours aux Antilles, le ministre des Outre-Mer a dévoilé ce lundi 17 mars les contours d’un «plan de bataille complet et structurel» qui sera proposé par le gouvernement dans les prochains mois.

1 286 Guadeloupéens et Martiniquais contaminés demandaient à l’Etat une indemnisation au titre du «préjudice d’anxiété» devant la cour administrative d’appel de Paris. Onze d’entre eux recevront entre 5 000 et 10 000 euros.

Le plan chlordécone IV qui court jusqu’en 2027 doit permettre de trouver des réponses à la contamination massive des Antilles par le pesticide. Sa coordinatrice Edwige Duclay dresse un premier état des lieux.

Dans le croissant bananier de la Basse-Terre, les sols restent lourdement pollués trente ans après les derniers épandages. Si plusieurs dispositifs existent, ils restent souvent méconnus.

Pendant des décennies, le pesticide a été massivement utilisé en Martinique et en Guadeloupe. Plus d’un millier d’habitants ont attaqué l’Etat et espèrent obtenir ce mardi 11 mars la reconnaissance par la justice d’un «préjudice d’anxiété».

La Zone d’expression prioritaire consacre une série aux réalités des cinq départements d’outre-mer. Dans ce quatrième volet, sept jeunes évoquent leur rapport à la fois intime et complexe à la culture créole et à la vie sur l’île.

Cinq eurodéputés écologistes réclament des investigations sur les pratiques anticoncurrentielles de GBH en outre-mer et pointent le rôle de la France dans le non-respect du droit communautaire.

Le symbole de la lutte contre la vie chère en Martinique, Rodrigue Petitot, a été condamné pour «menaces et actes d’intimidation» envers le préfet du territoire, alors qu’il s’était introduit à son domicile le 11 novembre.

Le leader du mouvement contre la vie chère en Martinique est jugé pour «menaces et actes d’intimidation» envers le préfet du territoire. La décision du tribunal sera rendue vendredi.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

Quatre lanceurs d’alerte viennent de saisir la justice afin de faire la lumière sur les pratiques suspectes de la société GBH, suite aux révélations de «Libération» sur les marges exorbitantes du groupe, très présent en outre-mer.

En Martinique et en Guadeloupe, l’héritage du système colonial a permis aux riches familles blanches de maintenir leur domination économique. L’historien René Bélénus retrace cette histoire franco-caribéenne.

Marges exorbitantes, opacité... Alors que GBH est pointé du doigt dans la crise sociale aux Antilles, «Libé» a pu consulter des documents internes qui mettent en lumière l’ampleur de ses bénéfices réels. Très loin des discours officiels.

Présent à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés, mardi 17 décembre, François Bayrou a dérapé en situant Mayotte en dehors du «territoire national». Une bourde géographique qui en rappelle d’autres.

Le géant ultramarin de la distribution, accusé de faire des marges exorbitantes en pleine crise, pourrait être contraint de publier ses résultats annuels. L’audience au tribunal de commerce a lieu ce jeudi.

Parmi les 30 compétitrices du concours diffusé sur TF1, Miss Martinique, à 34 ans, était la doyenne. C’est la première année où aucune limite d’âge n’avait été fixée par les organisateurs.

Alors que les chercheurs explorent les mécanismes qui favorisent la prolifération de ces algues ayant migré vers les Antilles françaises, les gaz nocifs qu’elles dégagent menacent la santé des habitants, l’environnement et le tourisme.

Députée (PS) de Martinique, Béatrice Bellay appelle à aller plus loin que le protocole négocié en octobre aux Antilles. Elle présentera en janvier lors de la niche parlementaire socialiste une proposition de loi allant dans ce sens.

Chef de file du mouvement contre la vie chère, le Martiniquais a été écroué ce jeudi 5 décembre à l’issue d’une audience à la cour d’appel de Fort-de-France, après son irruption au domicile du préfet de l’île le 11 novembre.

Rodrigue Petitot, leader du mouvement contre la vie chère en Martinique, a été reconnu coupable d’intimidations à l’encontre des maires de l’île.

Le quadragénaire à la tête du mouvement contre la vie chère a été interpellé jeudi 28 novembre soir, pour «menaces et actes d’intimidation sur des élus et provocation à la haine raciale». Il avait déjà été placé en garde à vue mi-novembre.

Déjà fragilisés par un traité de libre-échange noué entre l’Union européenne et des Etats des Caraïbes, les agriculteurs de Martinique et de Guadeloupe craignent l’alliance économique décriée avec les pays sud-américains.

Alors que les avocats des personnes contaminées par le pesticide se battent pour faire reconnaître la notion de crime d’empoisonnement, seule une infime partie d’entre elles ont eu accès au fonds d’indemnisation.

Rodrigue Petitot surnommé «le R», interpellé le 12 novembre, a été placé vendredi sous contrôle judiciaire avant son procès fixé en janvier. La justice lui reproche d’avoir commis des violences lundi contre le préfet de Martinique.

Arrêté après s’être introduit sans autorisation dans la résidence préfectorale, le leader du RPPRAC a été libéré et placé sous contrôle judiciaire jeudi 14 novembre en fin de soirée. Il doit être jugé ce vendredi 15 novembre.

Le président du RPPRAC a été arrêté mardi 12 novembre pour s’être introduit dans l’enceinte de la résidence du préfet de l’île afin de rencontrer le ministre des Outre-mer. Dans la foulée, des tensions ont éclaté.

L’épidémie annuelle, qui frappe notamment les bébés, se profile dans de nouveaux territoires français avec le passage d’une nouvelle région, les Hauts-de-France, en pré-épidémie, a indiqué mercredi 6 novembre Santé publique France.

Alors que le calme est revenu ces derniers jours sur l’île, entraînant la levée du couvre-feu, l’engouement pour le mouvement contre la vie chère reste vif. Les leaders du RPPRAC, actuellement en métropole, espèrent étendre leur combat.

Quelques milliers de personnes issues de la diaspora ultramarine, vêtues de rouge, ont manifesté dimanche après-midi dans les rues de la capitale contre les prix élevés. Rodrigue Petitot, le leader du mouvement en Martinique, en était.

Pendant que l’île voisine s’indigne depuis deux mois contre le coût de la vie, la Guadeloupe reste marquée par les contestations historiques de 2009, qui avaient laissé des traces sans apporter les résultats escomptés.

Formations peu nombreuses et peu valorisées, manque de débouchés, coût de la vie… Nombreux sont les jeunes originaires de l’île à rejoindre l’Hexagone à contrecœur pour poursuivre leurs études et se lancer dans la vie active.

Toute l’île n’est plus concernée mais le couvre-feu de minuit à 5 heures est prolongé à Fort-de-France et quatre communes de sa périphérie jusqu’au 4 novembre, a annoncé lundi 28 octobre la préfecture.

La pollution par cet insecticide révèle la façon destructrice raciste et patriarcale d’habiter la Terre. Malcom Ferdinand analyse dans son dernier livre un système historiquement structuré sur un modèle colonial.

De nouveaux barrages sont apparus aux entrées de la commune de Case-Pilote, poussant les forces de l’ordre a intervenir pour déloger les manifestants mardi 22 octobre. Plus tôt, trois personnes ont été interpellées.