Modem

Depuis sa nomination, le Béarnais a installé dans son cabinet ses collaborateurs les plus proches. Mais derrière l’esprit tribu et les vieilles amitiés, certains soulignent une efficacité en berne et une action brouillonne.

Elisabeth Borne a remis sur la table l’idée d’une fusion entre le parti de François Bayrou et Renaissance. Si le Premier ministre s’est empressé de la soutenir, l’idée a vite été balayée au sein de la macronie.

Le RN réunit ses forces ce dimanche 6 avril à Paris, après la condamnation de Marine Le Pen. En réaction, une partie de la gauche défile place de la République, et le meeting de Renaissance à Saint-Denis est consacré à «l'Etat de droit».

Le Premier ministre s’est dit défavorable à la mobilisation en soutien en Marine Le Pen qui doit se tenir ce dimanche 6 avril à Paris. Dans le même entretien, il ouvre la voie à une fusion entre le Modem et Renaissance.

Les leaders du Modem et de La France insoumise sont eux aussi concernés par des affaires judiciaires liées aux «irrégularités» autour de leurs assistants parlementaires européens.

Après la décision du tribunal correctionnel de Paris lundi 31 mars, les membres de la majorité présidentielle sont pour la plupart restés discrets.

Lui-même sujet à un procès comparable concernant les assistants d’eurodéputés du MoDem, François Bayrou semble voir d’un mauvais œil, ce lundi 31 mars, la condamnation de la leader d’extrême droite.

L’ancienne secrétaire d’Etat à l’Education prioritaire entre 2020 et 2022, membre du MoDem de François Bayrou, comparaît à partir de ce lundi 31 mars après des accusations de plusieurs membres son cabinet.

Déjà validée au Sénat, la proposition de loi du MoDem visant à enrayer les coups de fil à répétition a fait l’unanimité, ce jeudi 6 mars dans l’hémicycle. Le texte renforce aussi les sanctions encourues pour abus de faiblesse.

Le Modem va tenter de faire adopter, lors de sa niche parlementaire jeudi 6 mars, un plan national de lutte contre cette espèce exotique envahissante, néfaste pour notre écosystème et très difficile à endiguer.

Le parti de François Bayrou présente ce jeudi une série de propositions de loi susceptibles d’être adoptées dans l’hémicycle, voire poursuivre leur parcours au Sénat. Une façon de défendre la culture du compromis chère au Premier ministre.

Malgré l’annonce d’un agenda censé courir jusqu’à l’été, des élus du camp présidentiel jugent que le cap reste incertain.

Alors que les socialistes lui ont permis de faire passer un budget sans dépendre de l’extrême droite, et que son propre parti le Modem se situe plutôt à la gauche du «socle commun», le Premier ministre maltraite assez cet espace politique.

Les centristes veulent remédier aux accès de tension voire de violence verbale qui surviennent en hémicycle, d’autant plus depuis la dissolution. Avec une approche plus préventive que punitive mais sans propositions concrètes à ce stade.

Donnant des gages tantôt aux modérés tantôt aux défenseurs d’une ligne dure, le Premier ministre semble aborder le sujet migratoire sans boussole, laissant le champ libre aux plus droitiers de son camp, Retailleau en tête.

En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.

Le gouvernement à peine nommé fait face à un texte de rejet déposé par l’insoumise Mathilde Panot et 57 de ses collègues. Déposé le 14 janvier, le texte sera examiné le 16 janvier.

Peu après l’annonce de sa nouvelle équipe ministérielle en début de soirée lundi 23 décembre, le Premier ministre est allé sur BFMTV pour justifier ses choix. Lors de cet entretien, il a été interrogé sur la situation à Mayotte.

Plus d’une semaine après sa nomination à Matignon, François Bayrou aurait pu annoncer la composition de son gouvernement ce dimanche 22 décembre. Mais on apprend ce soir que ce ne sera pas le cas.

Pour s’être montré menaçant envers deux députés de gauche le 28 novembre, l’élu centriste a reçu un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal. Il sera privé pendant un mois du quart de l’indemnité parlementaire.

Relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires du Modem, le nouveau locataire de Matignon n’est pourtant pas totalement tiré de ses affaires avec la justice, le parquet ayant fait appel.

Après un parcours fait de multiples occasions ratées, le centriste historique n’a pas quitté les pas du président depuis 2017, et profite d’une majorité introuvable pour endosser le costume de l’homme de la situation.

Dans la foulée de sa relaxe, en février, dans l’affaire des assistants parlementaires européens de l’UDF puis du Modem, le parquet avait interjeté appel.

Créée en 2002 après l’arrivée de Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, cette union de la droite et du centre avait pour objectif de se garantir une majorité absolue à l’Assemblée face à la gauche et l’extrême droite

Les députés ont rejeté ce mardi 12 novembre la première partie du projet de loi de finances pour 2025. La gauche a voté pour, satisfaite des nombreux amendements adoptés en séance. La coalition soutenant Barnier et le RN ont voté contre.

Anticipant le fait que les sénateurs auront davantage voix au chapitre pour remettre au carré une version plus au goût de Michel Barnier, les députés du «socle commun » se tournent vers leurs collègues du Palais du Luxembourg.

Malgré les divisions et les réalités, des membres de la coalition de Michel Barnier se font à l’idée de coopérer pour 2027, sous peine d’être balayés par le RN et la gauche. Ce n’est pas gagné.

Le président du groupe Modem s’oppose à la volonté de l’aile droite du groupe EPR que l’Etat cède ses parts dans les entreprises cotées pour réduire la dette.

Lors de l’examen du Projet de loi de finances, un amendement défendant la défiscalisation des pensions alimentaires, reçues essentiellement par des femmes, a été votée à une courte majorité par la gauche ce mercredi.

L’élu écologiste a obtenu ce mardi 22 octobre 175 votes au troisième tour contre 161 pour la candidate LR Virginie Duby-Muller (LR), dans un scrutin à suspense.

Une candidate LR, un autre du MoDem et des rancoeurs dans tous le sens entre les alliés de la coalition au pouvoir : un nouveau psychodrame au profit de l’opposition se profile.

Lors de son université de rentrée, à laquelle il a convié Bernard Cazeneuve, le Modem a tenté d’afficher son unité malgré les dissensions. La formation de la majorité sortante en a profité pour ressortir le sujet de la proportionnelle.

Le Premier ministre poursuit les concertations avec les représentants des Républicains ce lundi 16 septembre pour former son gouvernement qui ne devrait pas être annoncé «avant dimanche» selon le député LR Vincent Jeanbrun.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

La vingtaine de députés macronistes qui se disent de gauche et craignent l’orientation du nouveau Premier ministre peut-elle encore éviter de prendre le large ?

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Si la frange droitière et majoritaire de la coalition présidentielle est ravie de l’identité du nouveau Premier ministre, ça coince chez le principal allié des macronistes et chez leurs très rares représentants dits «de gauche».

L’ex-chef des députés centristes désapprouve le choix du camp présidentiel, qui a rompu une tradition du Parlement en prenant part au vote pour la présidence de la «comFi», dévolue à l’opposition.

Les soutiens du chef de l’Etat comptent sur la bataille des postes, cette semaine, à l’Assemblée nationale pour diviser davantage la gauche et tenter de décrocher quelques socialistes vers le «bloc central» et construire une coalition.

Le camp présidentiel élabore de nombreux scénarios où il occupe un rôle central mais peine à prendre en compte la nouvelle donne sortie des urnes.