PMA pour toutes

Grâce à la PMA, la journaliste a pu avoir des jumeaux hors du couple. Un choix qui ouvre une nouvelle façon d’être parent et lui permet de refuser l’impératif conjugal qui impose, pour une femme, de renier plus ou moins qui on est.

Après l’annonce d’un plan de lutte contre l’infertilité par Emmanuel Macron, l’Elysée a indiqué travailler sur un bilan de fertilité pour les femmes et les hommes de 25 ans. Une initiative qui doit respecter la «liberté de choix».

La procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et les femmes seules prend de plus en plus de temps, selon l’Agence de biomédecine: 23,8 mois pour les PMA avec don d’ovocytes, 15,8 mois avec don de spermatozoïde.

Dans une France moins féconde, les natalistes et les «no kids» s’empoignent, sans réaliser qu’engendrer peut relever aussi du défi exagéré ou de l’insupportable extension de soi.

Il ne sera pas possible de procréer un enfant à partir des gamètes ou des embryons d’un mari décédé. Cette décision, validée par la Cour européenne des droits de l’homme ce jeudi 14 novembre, brise les espoirs de nombreuses personnes.

Si l’autrice a eu des enfants en coparentalité dans une société qu’elle juge pourtant répressive, c’est parce qu’elle a encore foi dans ce qu’on appelle «l’avenir».

Immaturité, lubie wokiste, ou simple choix ? L’autrice et journaliste Myriam Leroy explore sa non-parentalité, l’occasion d’un retour sur ses propres questionnements à propos de son géniteur inconnu.

Il existe de nombreux récits liés au don de spermatozoïdes, et les femmes alors ? La journaliste Marie-Joëlle Gros raconte les questions que soulève le don de gamètes femmes, pratique encore interdite en Allemagne et en Norvège.

Interrogée par «Libé» sur la proposition de loi LFI déposée début juillet visant à compléter la loi bioéthique, la ministre déléguée chargée de la santé Agnès Firmin Le Bodo s’en tient au statut quo.

Alors que les centres d’aide médicale à la procréation sont débordés par les sollicitations de femmes, l’exécutif se lance dans une course contre la montre pour écouler un maximum de gamètes anonymes avant le 31 mars 2025.

Dans le cortège se mêlaient samedi des slogans pour la procréation médicalement assistée (PMA) généralisée à toutes et contre le gouvernement, le patriarcat ou le colonialisme.

Jonathan M. est soupçonné d’être le père biologique d’au moins 550 enfants nés par procréation assistée. Une association demande à la justice néerlandaise de mettre fin à cette hyperactivité potentiellement dangereuse.

Dès aujourd'hui, les donneurs de spermatozoïdes ou d’ovocytes devront consentir au partage de leurs informations, dans le cas où l’enfant en ferait la demande, une fois majeur.

Depuis la publication d’une campagne d’affichage mettant en scène un homme trans enceint, le mouvement fait l’objet d’un raid haineux de l’extrême droite, démontrant l’utilité des actions pédagogiques de l'association.

Depuis un an, le nombre de demandes de consultation a explosé et le système médical peine à suivre. Pour réduire les délais très longs, des fonds ont été débloqués sans pour autant régler la faiblesse des dons de spermatozoïdes.

L’Agence de biomédecine a vu en 2022 une large hausse des demandes d’autoconservation d’ovocytes non médicales, désormais possible depuis la révision de la loi de bioéthique.

Un an après la promulgation de la loi sur la PMA pour toutes, cinq femmes racontent les longueurs de prise de rendez-vous, les bonnes surprises et la démocratisation de leur modèle familial.

Un an après la promulgation de la loi ouvrant l’accès à la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes seules, la demande a explosé, entraînant d’importants délais, des difficultés d’adaptation et quelques déconvenues pour les concernées.

Les «Sages» ont confirmé ce vendredi la conformité de la loi, votée il y a un an, avec les principes d’égalité, et estimé que des différences de traitement entre les femmes et les hommes peuvent dans ce cas être faites par le législateur.

Vendredi 8 juillet, les «sages» doivent répondre à une question cruciale : les hommes transgenre peuvent-ils être inclus dans la PMA pour toutes ?

Invités du podcast «Président.iel», produit par la plateforme Spotify, les candidats à la présidentielle s’expriment sur les mesures qu’ils souhaitent mettre en place pour les personnes LGBT.

Ouvrir l’adoption aux couples non mariés, abaisser l’âge minimal requis pour les parents, et aussi faciliter l’adoption des enfants délaissés : le Parlement a approuvé définitivement ce mardi, par un ultime vote des députés.

L’Insee publiait lundi un rapport qui montre l’augmentation de la fécondité des Françaises de 40 ans et plus depuis 1980. Plusieurs changements sociétaux observés ces quarante dernières années expliquent ce phénomène.

L’association Gros (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids) pointe les réticences et les blocages du monde médical pour prendre en charge les personnes en surpoids, notamment en matière de l’aide à la procréation.

Depuis l’entrée en vigueur, fin septembre, de la loi ouvrant la PMA aux lesbiennes et femmes célibataires, les dossiers s’accumulent et bientôt, si rien n’est fait, il sera difficile d’obtenir du sperme dans un délai raisonnable.

Moins d’un mois après l’entrée en vigueur de la loi dite «PMA pour toutes» et alors qu’une campagne nationale d’appel aux dons vient d’être lancée, quatre donneurs de gamètes témoignent de leur démarche auprès de «Libération».

Retrouvez toute l'actualité de ce lundi.

Jusqu’à quel âge donner son sperme ou ses ovocytes ? Où le faire ? Qu’implique le droit d’accès aux origines ? «Libé» fait le point sur les procédures et ce qui a changé avec la loi bioéthique.

Depuis l’extension aux lesbiennes et aux femmes célibataires, le nombre de demandes a explosé. Pour pallier une éventuelle pénurie, une campagne de mobilisation a été lancée pour encourager les dons de spermatozoïdes et d’ovocytes.

Les décrets d’application de la loi, votée fin juin, ont enfin été promulgués. Mais des femmes célibataires et en couple lesbien se heurtent à des refus de la part des services de PMA, qui trouvent des excuses.

L’Assemblée nationale examine ce mardi une proposition de loi visant à créer un délit spécifique contre ces pseudo-thérapies LGBTphobes. «Il y a urgence à agir», martèle la députée LREM de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon.

Le texte, entré en application le 29 septembre, a aussi des conséquences sur le plan de la filiation et sur la possibilité pour les enfants d’accéder à leurs origines.

Parus au Journal officiel, ces décrets doivent être signés dans la matinée par le ministre de la Santé.

Augmentation du Smic, prise de parole d’Abdeslam au procès du 13 Novembre, nouvelle enveloppe pour la PMA pour toutes... L’actu de ce mercredi.

Quelque 3500 demandes supplémentaires de PMA ont été adressées depuis le vote de la loi, plus qu’anticipé par le ministère de la Santé. Bienvenu, cet investissement consenti par le gouvernement ne résoudra toutefois pas le nœud du problème

Après la promulgation de la PMA pour toutes, les décrets d’application tardent à être publiés, alors que les femmes se confrontent déjà à l’épreuve du réel, entre pénurie de gamètes, limite d’âge et crainte d'une priorisation.

Les députés ont adopté ce mardi l’article premier du projet de la loi de bioéthique, qui autorise le recours à la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, lesbiennes et femmes seules comprises.

Après une interminable attente, les députés s’apprêtent enfin à adopter définitivement le projet de loi de bioéthique qui prévoit l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, l’autoconservation des ovocytes et la levée de l’anonymat.

Retrouvez ici l’essentiel de l’actualité de ce mardi.

Alors que l’Assemblée nationale va accorder la PMA aux femmes françaises, rappelons que seul l’ajout de la GPA permettrait l’égalité des sexes devant la parentalité.