Psychiatrie

Depuis trois ans, une équipe formée de psychiatres et de travailleurs sociaux mène une expérimentation afin d’éviter la détention à personnes qui souffrent de problèmes psy, en leur proposant un suivi intensif et un logement stable.

Dans son ouvrage à succès, le psychologue social américain Jonathan Haidt établit un lien direct entre l’utilisation massive des smartphones et réseaux sociaux et la vague de troubles mentaux des adolescents.

Des chercheurs ont identifié le mécanisme par lequel les souris dépassent leurs peurs instinctives, ce qui pourrait aider la recherche pour le traitement de patients souffrant d’anxiété et de phobies.

Avec l'arrivée d’une «goutte froide» dans le nord de la France, ce vendredi 7 février, l’absence de lumière se fait vivement ressentir. Manque d’entrain, morosité et répercussions sur le sommeil, «Libération» fait le point.

Alors que le nombre de psychiatres en France est en baisse depuis 2016, «Les premières nuits de la psychiatrie», organisées ce vendredi 31 janvier, s’appuient sur une campagne destinée à attirer les étudiants en médecine.

Fin décembre, un établissement où une vingtaine de personnes étaient retenues dans des conditions dégradantes a été démantelé. Une situation qui met en lumière des malades laissés sans prise en charge et exploités par des charlatans.

C’est aussi pour des raisons familiales que le Premier ministre a fait le choix de la santé mentale comme «grande cause nationale» en 2025. Une chance pour les malades, mais encore faudra-t-il en parler avec justesse…

Dans ses recommandations dévoilées ce lundi 23 septembre, la Haute autorité de santé préconise un cadre précis pour diagnostiquer ce trouble. Et appelle les pouvoirs publics à développer l’offre de soins, face au manque de spécialistes.

Pour la sixième année, le centre hospitalier de la métropole de Rouen organisait le 19 septembre une journée d’ateliers sportifs entre ses patients de son service le plus sécurisé et des professionnels de clubs locaux.

Nouveaux diagnostics, demandes, rapports avec le patient, réseaux sociaux... Dans un livre tenu comme un journal, Sylvie Wieviorka raconte son travail de psychiatre dans un cabinet de ville, où tout ou presque a changé.

Mi-août, dans un petit bourg des Ardennes, l’homme atteint de troubles mentaux et en pleine crise a été tué par balles par des gendarmes. Tout le village, choqué, se demande ce qu’il aurait fallu faire.

Dominique Simonnot a adressé un courrier de saisine au ministre, dans lequel elle s’inquiète des «instructions adressées par plusieurs préfectures à certains établissements de santé mentales» en raison du passage de la flamme olympique.

Un collectif de spécialistes appelle à voter pour le Nouveau Front populaire, seul susceptible de répondre à la destruction du service public de psychiatrie.

Pour des raisons purement administratives, un psychiatre à diplôme étranger a dû quitter la France, mettant en péril la survie de la psychiatrie dans le Sud-Aveyron, et cela au grand désespoir du médecin psychiatre.

Plusieurs mesures vont changer la vie quotidienne des Français en ce nouveau début de mois. «Libération» fait le point.

La «pair-aidance» entre personnes atteintes de maladie psychique fait peu à peu son chemin. A Paris, un lieu consacré à cette approche a ouvert en 2022. Un changement important dans un milieu en proie à une crise de moyens inédite.

Après «Sur l’Adamant» et «Averroès et Rosa Parks», le documentariste signe «la Machine à écrire et autres sources de tracas», troisième volet plus léger de son triptyque. Toujours soucieux de ne pas abuser du pouvoir donné par la caméra.

A quelques jours des Assises de la pédopsychiatrie qui se tiendront au ministère de la Santé, «Libération» rend compte d’un rapport sur ce que pourrait être une pédopsychiatrie pertinente, tolérante et réconciliée avec elle-même.

Une société française commercialise à compter du mois d’avril un nouveau test destiné aux personnes dépressives afin de déterminer si elles souffrent de trouble bipolaire. Il pourrait accélérer le diagnostic de plusieurs années.

Alors que la psychiatrie publique s’enfonce depuis des années dans la crise, une série d’expositions, de documentaires ou d’ouvrages la montrent chaleureuse et bienveillante. Effet nostalgique ? Aveuglement ?

Pour le deuxième volet de son triptyque documentaire - après «Sur l’Adamant» –, Nicolas Philibert porte cette fois son regard attentif et humain sur deux unités psychiatriques de l'hôpital Esquirol.

Après le suicide sur un brancard d’un malade psychique aux urgences de Toulouse le 14 février, le ministre de la Santé a dénoncé le secteur privé qui ne remplirait pas sa mission et annoncé une kyrielle de mesures. Mais peut-on y croire ?

Dans la revue «Pratiques» le 29 janvier témoignait la docteure Delphine Glachant, qui après avoir passé plusieurs années éprouvantes en banlieue parisienne, a intégré à Landerneau un service reposant sur la psychothérapie institutionnelle.

Dans son dernier baromètre, publié lundi, Santé publique France indique que santé mentale des jeunes adultes, âgés de 18 à 24 ans, se détériore grandement.

Le créateur de contenu politique revient auprès de «Libé» sur sa récente hospitalisation en clinique psychiatrique, sa volonté d’en parler pour aider les jeunes et sur le tabou qui entoure en France les questions de santé mentale.

Les données publiées ce mardi 9 janvier par Santé publique France montrent une prévalence plus élevée de troubles mentaux chez les enfants défavorisés. Maria Melchior, épidémiologiste à l’Inserm, revient sur ces facteurs sociaux.

Le psychiatre Daniel Zagury, qui déplore le manque de moyens de la psychiatrie publique en France, explique combien il est difficile de distinguer croyances et pathologies chez les individus radicalisés.

Sur leurs épaules fragiles, un monde qui s’écroule. Les enfants et adolescents de 2023 ne vont pas très bien. Comment les accompagner au mieux ? C’était le sujet d’une table ronde passionnante, lors de la dernière journée du LibéCARE.

Initiée par le médecin psychiatre Jean-Victor Blanc, la deuxième édition de ce rendez-vous autour de la santé mentale s’ouvre ce vendredi 24 novembre à Paris. Objectif : lever les tabous dans un cadre ludique et festif.

La prise en compte des souffrances psychiques ne figure pas dans le plan du Comité interministériel des villes présenté par Elisabeth Borne. Or les quartiers défavorisés sont les plus touchés par ces pathologies, rappelle Antoine Pelissolo.

Comment ne pas exclure ? Depuis les années 1980, le journal défend que la folie est une marque de l’humain et s’engage contre une vision sécuritaire.

Le baromètre de l’Union des familles et amis de personnes malades psychiques pointe de nouveau le délabrement de la prise en charge des patients, entre restrictions de liberté, refus de visite des proches et difficultés financières.

En cette rentrée 2023, la crise dans le secteur de la santé mentale s’aggrave un peu partout en France, notamment avec des patients non pris en charge ou tardivement. Tour d’horizon.

Après une longue bataille juridique, la cour d’appel de Bordeaux a ordonné vendredi 15 septembre la mainlevée du placement du tueur de Pau, déclaré irresponsable pénalement, en unité pour malades difficiles.

Jean-Alexandre, diagnostiqué autiste, et Havva, atteinte de schizophrénie, ont été nassés le 1er mai. Ils racontent à «Libé» leur arrestation, particulièrement violente pour des personnes handicapées ou atteintes de troubles psychiques.

A Paris, 80 % des 4 000 personnes fréquentant les «équipes mobiles psychiatrie précarité» sont désormais des exilées, souvent polytraumatisées. Leur précarité rend difficile un traitement de longue durée des troubles lourds.

Public souvent précaire en France, au passé lourd de traumatismes, les exilés ont besoin d’un accompagnement psychologique spécifique. Mais les capacités des structures de droit commun restent très limitées.

Contrairement à ce que soutient le Président, il n’existe pas de rapport de causalité entre le jeu vidéo et les comportements violents. La culture geek peut même permettre de prévenir et contenir la violence dans la vie réelle.

Dans un courrier à l’Agence régionale de santé que «Libé» s’est procuré, les urgentistes menacent de transférer d’office au bout de quarante-huit heures les patients psy sévères vers les hôpitaux psychiatriques de leur secteur.

Parmi les enfants scolarisés de 6 à 11 ans, 13% présentent au moins un trouble probable de santé mentale, révèle la première étude nationale sur le sujet, publiée ce mardi 20 juin par Santé Publique France.