Référendums

En clamant son envie d’y recourir sans annoncer sur quoi, en voulant «banaliser» son usage après huit ans de mandat sans en user, on est tenté de croire que le chef de l’Etat se paye notre tête.

le Président pourrait lancer une consultation dès cette année. Ses soutiens insistent pour qu’elle concerne un sujet «qui soit utile».

Alors que de nombreux conseillers quittent l’Elysée, le Président tente de soigner son impopularité en s’adressant lui-même aux citoyens. Ses décisions sur d’éventuels référendums sont attendues pour le printemps.

Le chef de l’Etat a laissé entendre mardi qu’il recourrait au vote populaire en 2025. Une vieille idée qui, concrétisée, lui permettrait de retrouver une prise sur les événements. Mais qui pourrait aussi mettre son mandat en jeu.

Alors que l’Assemblée nationale débat d’une proposition de loi pour l'abrogation de l’alinéa 3 de l’article 49, Philippe Brun et le Vito Marinese prônent pour une nouvelle procédure prévoyant le vote de la loi par référendum.

Dimanche 3 mars, la population helvète a rejeté le relèvement de l’âge de départ à la retraite de 65 à 66 ans et augmenté ses pensions.

Les sages auraient dû affirmer que les dispositions censurées n’étaient pas seulement des cavaliers législatifs mais des missiles législatifs téléguidés pour détruire la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Excédés par les scrutins à répétition depuis trois ans, les Chiliens s’apprêtent à voter sans enthousiasme ce dimanche 17 décembre pour une nouvelle Constitution, largement inspirée par l’extrême droite.

L’éducation, la fin de vie ou encore l‘écologie sont autant de questions qui pourraient être résolues par une consultation du peuple… Et pourquoi pas la marine à voile ou la cueillette aux champignons ?

Pour les 65 ans de la Ve République, le chef de l’Etat a confirmé vouloir élargir le champ d’application du référendum et de «simplifier» le recours au RIP. Sans entrer dans les détails, renvoyant la balle aux chefs de partis.

Pour le professeur de droit public Jean-Philippe Derosier, pas question de mettre à la retraite la Ve République, qui fête ses 65 ans le 4 septembre. Mais des modifications nécessaires doivent lui être apportées pour sa modernisation.

Avant qu’Emmanuel Macron ne reçoive les patrons des partis politiques mercredi, le porte-parole du gouvernement propose d’aller vers un référendum à choix multiples.

Si on retient surtout l’aspect plébiscitaire du référendum organisé en 1969 par le général, et sa défaite, les propositions qu’il avait soumises au vote étaient une réponse lucide à des problèmes toujours actuels.

Les socialistes, comme leurs alliés de la Nupes, misent sur le RIP pour poursuivre la bataille contre la réforme des retraites jusqu’à faire « craquer » la majorité relative.

La vie politique est suspendue au verdict des «sages» ce 14 avril. C’est pourtant se tromper sur le rôle de cette institution qui n’est pas un arbitre des conflits politiques. Quelle que soit sa décision, la crise démocratique persistera.

Après plusieurs semaines de suspense, les membres du Scottish National Party ont désigné Humza Yousaf, ce lundi, comme leur nouveau chef et candidat pour devenir Premier ministre du pays mardi.

Voter la réforme via une consultation populaire, à l’issue d’un patient travail de compromis, serait idéal. Or, dans le climat plébiscitaire ou révocatoire du moment, cela risquerait de valider ce que la Ve République a de plus monarchique.

Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 26 octobre pour déterminer si la proposition de loi référendaire sur les superprofits, portée par la Nupes, peut conduire à un référendum d’initiative partagée.

Les scrutins annoncés dans la hâte par le Kremlin, et qui devrait lui permettre de revendiquer l’annexion des républiques séparatistes, ont commencé vendredi, dans le désordre, sans observateurs indépendants.

Si son organisation dépend surtout du bon vouloir du président de la République, les citoyens devraient pouvoir s’exprimer directement sur la politique nucléaire à l’instar des Suisses et des Italiens, estime Nicolas Pauthe.

Les Tunisiens sont appelés aux urnes lundi pour un référendum qui accorde les pleins pouvoirs au président Kaïs Saïed. Sur la route de Béja, à l’ouest de la capitale, les habitants oscillent entre défiance et indifférence.

Après s’être octroyé tous les pouvoirs, le Président entend faire voter une nouvelle Constitution. Décret par décret, il s’attaque à toutes les institutions nées de la révolution de 2011, aujourd’hui décriées.

Soulignant la dimension anthropologique du vote – un «fait social total» –, le politologue Bruno Cautrès met en garde contre la prise de distance croissante des Français, notamment les plus jeunes, à l’égard de cet acte civique.

Pour appliquer leur programme à l’Elysée, les principaux candidats proposent de toiletter, voire de dynamiter, la Constitution. Leurs projets risquent pourtant de se heurter au verrou du Sénat.

«Libération» décortique le «référendum d’initiative citoyenne», revendication des gilets jaunes déjà portée en 2017 par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, proposée cette année par les socialistes et les écologistes.

Pour la troisième et dernière fois, 185 004 électeurs sont appelés aux urnes. La victoire du non à l’indépendance semble une nouvelle assurée, les indépendantistes ayant décidé de bouder le scrutin.

Les Néo-calédoniens sont appelés dimanche à se prononcer une troisième fois sur l’avenir de l’archipel, avec des indépendantistes qui boycottent le scrutin. Dans les quartiers aisés de Nouméa, un climat d’anxiété accompagne ce vote décisif.

Alors qu’à droite et à l’extrême droite, on milite pour le maintien de l’île dans la République, le gouvernement ne veut pas prendre parti tout en montrant une préférence pour une Nouvelle-Calédonie française. A gauche, c'est la neutralité.

Propulsé aux Outre-Mer en 2020, l’ex-LR s’est vu confier le dossier calédonien, très sensible et jusqu’ici réservé au Premier ministre. Sébastien Lecornu fait, depuis son arrivée en macronie, forte impression.

Stimulée par sa compétition interne, la droite exhorte Emmanuel Macron à prendre parti contre l’indépendance. Quitte à mettre en cause l’équité du scrutin.

Dans la tribu de Tiendanite, le fils de Jean-Marie Tjibaou, le leader kanak assassiné en 1989, fait part de la déception des indépendantistes face au refus de l’Etat de repousser le référendum prévu le 12 décembre.

Les indépendantistes avaient par avance prévenu qu’ils ne participeraient pas à la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté. Ils contestent les conditions d’organisation, en pleine pandémie de Covid.

En Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes appellent l’Etat français à repousser la date du vote, prévu le 12 décembre, et annoncent qu’ils «ne respecteront pas» le résultat du scrutin.

La Nouvelle-Calédonie est confrontée à une violente première vague de coronavirus, qui a fait 245 morts depuis début septembre.

Le mouvement indépendantiste a appelé jeudi à ne pas se rendre aux urnes à l’occasion du référendum sur l’indépendance programmé le 12 décembre prochain, en raison de l’épidémie de Covid-19 dans l’archipel.

Face à la situation citrique de l’épidémie et aux risques qu’elle fait peser notamment sur le référendum pour son indépendance, le gouvernement de l’archipel a annoncé un nouveau confinement mis en place dès ce week-end.

La controverse entre loyalistes et indépendantistes monte avant le troisième référendum sur l’autodétermination, le 12 décembre. En visite sur place, le ministre des Outre-Mer doit composer avec ceux qui plaident pour un report du scrutin.

Le ministre des Outre-mer a consacré, mercredi, sa première journée de visite officielle à la situation sanitaire de l’archipel. Le référendum sur l’indépendance est lié son évolution.

La renégociation du pacte politique entre la France et la Nouvelle-Calédonie mérite mieux qu’une campagne précipitée et abîmée par la conjoncture dramatique liée à la pandémie.

Tout en haut de l’agenda politique de Louis Mapou, premier indépendantiste à prendre la tête du gouvernement collégial, il y a les mesures sanitaires face au Covid. Ensuite, il s’attaquera au troisième référendum d’autodétermination.