Renaissance

Dans une interview à «la Voix du Nord», le ministre renommé à la Justice dit avoir pris ses distances… provisoires avec le parti de Gabriel Attal et les prochaines échéances électorales.

De nouveau sous la menace de censure après sa reconduction très critiquée, le plus si nouveau Premier ministre doit constituer, dans un délai ultra-court, son nouveau gouvernement afin de pouvoir présenter un projet de budget lundi.

Au terme des quarante-huit heures d’ultimes négociations menées par Sébastien Lecornu, la présidence a annoncé la désignation dans les deux jours d’un nouveau chef du gouvernement.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Les échanges internes entre députés Renaissance ont été d’une rare virulence après que l’ex-Première ministre a suggéré de mettre en pause sa propre réforme pour obtenir un accord entre Lecornu et la gauche.

Le député du Val-de-Marne, à la fois très politique et connaisseur de la technique budgétaire, devient, à 38 ans, ministre des Relations avec le Parlement.

L’entourage du Premier ministre a annoncé à l’AFP samedi 4 octobre qu’il proposerait de supprimer une nouvelle tranche de cette taxe sur les entreprises dans son projet de budget 2026.

La macronie et LR ont offert au RN deux vice-présidences au Palais-Bourbon, au grand dam de la gauche qui crie à la «trahison». Un accord qui pourrait s’étendre aux présidences de commissions, avec un possible renvoi d’ascenseur lepéniste.

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Alors que le scrutin pour renouveler le bureau de l’Assemblée se tient ce mercredi 1er octobre, quelques élus Renaissance restent rétifs à l’accord voulu par les leaders de leur camp avec l’extrême droite.

En parallèle de l’ouverture de la nouvelle session ordinaire, mercredi 1er octobre, la chambre basse un tout premier vote, disputé, va être organisé pour désigner ses futurs vice-présidents, questeurs et secrétaires.

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Alors que des élections vont se tenir au Palais-Bourbon les 1er et 2 octobre pour remettre en jeu les postes stratégiques, Gabriel Attal a demandé à Sébastien Lecornu de ne pas recruter au gouvernement ceux qui en auraient obtenu.

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En déficit perpétuel d’«enracinement», le parti présidentiel va surtout, au scrutin de mars, rester sur le siège passager dans le cadre d’alliances avec la droite.

Craignant que le patron de Renaissance, qui veut se présenter en homme libre, n’aille trop loin dans sa rupture avec Emmanuel Macron, de nombreux poids lourds du parti ont boudé son discours de rentrée ce dimanche.

Le nouveau Premier ministre a notamment appelé les parlementaires de son camp à «être plus humbles sur ce que nous n’avons pas réussi depuis huit ans», vendredi soir à l’occasion de la rentrée du parti Renaissance.

Chef de parti discipliné, prêt à aider le nouveau Premier ministre ? Ou candidat, pas encore déclaré, posant des jalons pour 2027 ? Le patron de Renaissance veut clore en fanfare, dimanche 21 septembre, son raout de rentrée.

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Les soutiens d’Emmanuel Macron espèrent que la perspective de l’élection présidentielle de 2027 calmera les oppositions, qui seront alors tout à leurs campagnes.

Portée par une fragile alliance LR-macronistes et peu gênée de partager «des valeurs» du RN, la candidate croit à sa revanche sur la gauche, en dépit de l’enquête pour «détournement de fonds publics et trafic d’influence» qui la vise.

Tout en cherchant à ne pas sacrifier la politique de l’offre mise en œuvre depuis sept ans, les soutiens du chef de l’Etat se disent prêts à avancer sur la taxation des hauts patrimoines. Mais à gauche, la méfiance reste de mise.

François Bayrou a officialisé son départ auprès d’Emmanuel Macron ce mardi 9 septembre, lequel a fait savoir lundi que le nouveau locataire de Matignon serait nommé «dans les tout prochains jours».

Gabriel Attal propose à Emmanuel Macron de nommer un négociateur chargé de mettre d’accord les partis. Ce qu’avait déjà proposé le socialiste Olivier Faure en décembre et Pascal Canfin dès septembre 2024.

Les députés ont scellé le sort du gouvernement sortant ce lundi, au terme de la déclaration de politique générale du Premier ministre et d’une prise de parole de chaque président de groupe.

Rançon de sa poussée aux dernières législatives, le Rassemblement national va percevoir cette année près de 15 millions d’euros d’aide publique, devant le camp présidentiel et le PS.

Avant le vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée nationale, dont le rejet et donc la chute du Premier ministre paraissent inéluctables, les partis planchent sur leurs tactiques respectives pour préparer la suite.

Gabriel Attal va porter la législation pour une gestation pour autrui «éthique» au débat au sein de son parti. La chercheuse Laurence Brunet, pour qui le terme est «un mot derrière lequel on se cache», appelle à un cadre législatif

Le secrétaire général du parti présidentiel va lancer à la rentrée une convention thématique sur la gestation pour autrui. Un moyen de se détacher du chef de l’Etat et de la droite en vue de 2027.

Le camp présidentiel réfléchit à changer une quatrième fois de nom en moins de dix ans. Une stratégie utilisée par le monde politique hexagonal pour des raisons pratiques, stratégiques ou symboliques.

Le jeune salarié de Sciences Po, 23 ans, a été élu mardi 29 juillet à la tête des «Jeunes en marche» avec 63 % des suffrages. Engagé depuis l’âge de 15 ans, il assure ne pas vouloir faire carrière en politique. Son créneau, c’est la com’.

Pour le philosophe et chercheur Philippe Huneman, cette phrase présente dans le projet du parti présidentiel entérine sans scrupules la reproduction sociale.

En déplacement mercredi contre les «rodéos agricoles», le ministre de l’Intérieur a assumé ses propos sur «l’impuissance» du «en même temps», avec l’intention de renforcer son poids politique dans cette période estivale.

Le parti Renaissance, qui présentait lundi son programme écologique, se retrouve en porte-à-faux sur la loi Duplomb, soucieux de ne pas fâcher les agriculteurs tout en affichant un désir de verdir sa politique.

Après avoir changé de nom, la formation de jeunesse macroniste organise jusqu’à la fin juillet l’élection pour prendre les rênes du mouvement. Les deux prétendants présentent des candidatures similaires.

Stéphane Vojetta et Jean Laussuc, ainsi que Brigitte Barèges, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel ce vendredi 11 juillet, après examen de leurs comptes de campagne des législatives anticipées de juin et juillet 2024.

Le chef du parti macroniste, qui travaille sa candidature à la présidentielle, a demandé à ses cadres de réfléchir à une nouvelle appellation pendant l’été.

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La proposition du ministre de l’Intérieur et boss de LR, dans une tribune au «Figaro Vox», de stopper les «subventions publiques» pour l’éolien et le photovoltaïque a franchement énervé la macronie.

Les objectifs flous et l’intitulé pompeux du texte, voté fin juin dans la discrétion en commission des affaires européennes de l’Assemblée, inquiètent les élus de l’opposition.