Rénovation énergétique

Le nombre de logements considérés comme des passoires énergétiques en France est estimé à 6,6 millions au 1er janvier 2023 contre 7,1 millions en 2022 selon le bilan annuel de l’Observatoire national de la rénovation énergétique.

Le montant de MaPrimeRénov pourra atteindre 70 000 euros pour les rénovations d’ampleur, à condition d’être accompagné par un tiers de confiance.

Fiabilité douteuse des diagnostics, techniciens pas toujours à la hauteur, peur des arnaques… Le secteur reconnaît le besoin d’allonger et renforcer les formations.

La législation sur les passoires thermiques incite les propriétaires à vendre plutôt qu’à rénover et participe à la pénurie de logements.

Pour identifier les passoires thermiques et réduire la consommation d’énergie des bâtiments, le gouvernement mise gros sur le diagnostic de performance énergétique. Mais sa fiabilité est critiquée, y compris au sein de la profession.

Une enveloppe de 2 milliards d’euros de prêts sera mise à disposition des communes, départements et régions pour financer les travaux de rénovation de 10 000 écoles, collèges et lycées d’ici à 2027.

Près de 90 % des logements de la station des Alpes-Maritimes seraient des passoires thermiques. Pourtant, le dispositif d’interdiction de location pour les logements les plus énergivores ne concerne pas ces appartements pour touristes.

Une étude pointe l'écart entre l’énergie utilisée par une habitation et son DPE, à peine plus prédictif que s’il avait été attribué au hasard. Cette évaluation a pourtant une grande importance en termes immobiliers et environnementaux.

L’aide de l’Etat aux particuliers pour les travaux de rénovation de leur logement connaît d’importants dysfonctionnements, plongeant de nombreux foyers dans l’angoisse et la colère.

Dans cette ville populaire des Yvelines, la rénovation concerne aussi bien les copropriétés modestes que les logements sociaux. Dans le premier cas, le reste à charge est jugé trop élevé, malgré les aides publiques.

Le Sénat a musclé le volet logement du projet de loi climat, pour «donner de la visibilité» à l’objectif national de bâtiment basse consommation pour 2050 et garantir un «équilibre» entre nouvelles obligations et mesures d’accompagnement.

Cette évaluation renseigne désormais aussi sur la pollution émise et la facture énergétique. Des associations contestent le changement de calcul, qui pourrait favoriser les logements mal isolés chauffés à l’électrique.