République démocratique du Congo

L’accord de paix signé ce vendredi 27 juin à Washington entre les deux pays voisins marque un rare succès pour la diplomatie américaine. Il est pourtant très fragile.

L’implication inattendue du président américain dans le conflit à l’est du Congo incite tous les protagonistes à s’assurer ses faveurs. Au prix parfois d’arrangements dérangeants mais surtout sans aucune garantie de résultats.

Les victimes ont été surpises dans leur sommeil par ces pluies torrentielles, qui ont fait déborder dans la nuit de jeudi à vendredi la rivière Kasaba, dont les eaux ont déferlé et provoqué d’importants dégâts.

Appelés à la rescousse par Kinshasa pour lutter contre les groupes armés, les militaires ougandais se déploient dans la province de l’Ituri. Dans la ville de Bunia, les habitants oscillent entre méfiance et soulagement.

Alors que l’entourage de l’ancien président annonce son retour prochain au Congo via Goma, ville tombée aux mains des rebelles du M23, le gouvernement a suspendu son parti et engagé des poursuites judiciaires contre lui.

La capitale de la république démocratique du Congo, était inondée samedi 5 avril, après un épisode orageux meurtrier. La mégapole de 17 millions d’habitants est familière de tels drames, favorisés par son urbanisation anarchique.

Les présidents congolais et rwandais se sont vus en tête à tête mardi 18 mars, à Doha, pour discuter d’une sortie de crise dans l’est de la république démocratique du Congo.

Frappé par des sanctions européennes, le groupe rebelle a annoncé qu’il ne participerait finalement pas aux négociations prévues ce mardi 18 mars en Angola avec le régime de Kinshasa.

Après avoir perdu sa dernière bataille en RDC, le Franco-Roumain Horatiu Potra est en fuite, accusé d’avoir tenté de déstabiliser la Roumanie au profit de l’extrême droite prorusse.

Le ministère des Affaires étrangères rwandais a annoncé sa décision «avec effet immédiat» ce lundi 17 mars, accusant la Belgique d’avoir «pris parti» pour Kinshasa.

Le changement de cap du président congolais, qui aurait enfin accepté de négocier avec les rebelles du Mouvement du 23 mars sous l’égide de l’Angola, suscite un prudent optimisme mais aussi beaucoup de scepticisme dans l’opinion.

Le pillage des minerais est souvent présenté comme la cause du conflit qui se déroule dans l’est de la république démocratique du Congo. Mais plusieurs chercheurs contestent cette interprétation «séduisante, mais fausse».

Le secrétaire d’Etat a rendu son verdict lundi 10 mars : 83% des programmes financés par l’USaid sont arrêtés. Les projets rescapés ont dû déclarer leur conformité avec l’agenda idéologique de Donald Trump.

Arrêté au Congo, l’un des principaux officiers rwandais accusés du meurtre de la reine tutsie Rosalie Gicanda en 1994, a été livré samedi au Rwanda. Depuis trente ans, il était l’un des leaders d’une milice hutue dans l'est de la RDC.

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé ce jeudi 27 février maintenir son niveau d’alerte maximale pour l’épidémie de mpox, en raison de la hausse des cas, de son expansion géographique et des difficultés à contenir la maladie.

Alors que le groupe des rebelles du M23 progresse dans l’est du pays, des observateurs ont imposé aux opinions publiques la thèse manichéenne d’une agression des Tutsis rwandais contre le Congo. Pourtant, d’autres réalités sont observables.

A Kavumu, occupé depuis la mi-février par le M23, des soldats congolais accusés de «meurtre», «viol» ou «pillages», voire parfois déjà condamnés, ont fui face à l’avancée des rebelles soutenus par le Rwanda.

Lors de la prise de la ville par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, dimanche 16 février, plusieurs mineurs, qui avaient récupéré des armes des soldats, ont été tués. «Libération» a enquêté.

Ces deux dernières semaines, des dizaines de milliers de Congolais ont fui les violences dans l’est du pays pour aller au Burundi. L’ONU s’attendait initialement à 58 000 arrivées sur une période de trois mois.

Après Goma, c’est au tour de la capitale provinciale du Sud-Kivu, Bukavu, d’être tombée entre les mains du M23, soutenu par le Rwanda.

Selon le chercheur Bernard Leloup, la faiblesse des pressions exercées sur Kigali et l’implication de soldats burundais et sud-africains dans sa «zone d’influence» dans l’est du Congo a convaincu Paul Kagame de poursuivre son offensive.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme assure ce mardi 18 février avoir «confirmé des cas d’exécutions sommaires d’enfants» par les rebelles soutenus par les Rwandais.

Trois semaines après la chute de Goma aux mains du M23, soutenu par des troupes du Rwanda, le groupe rebelle tente d’instaurer une forme d’ordre et d’administration.

La cité d’un million d’habitants est tombée sans résistance de la part des forces armées congolaises, qui avaient reçu consigne dès le vendredi 14 février de quitter les bases militaires de la ville.

Paris a lancé ce samedi 15 février un appel au calme en République démocratique du Congo, sous peine de «nouvelles sanctions». L’ONU a pour sa part déclaré vouloir «éviter à tout prix une escalade régionale».

Fin janvier, le gouvernement de Donald Trump annonçait suspendre pendant 90 jours les aides de l’agence américaine pour le développement international. Pour les acteurs de l’aide humanitaire en RDC, ces annonces sont un coup de massue.

Malgré les pressions diplomatiques, la guerre se poursuit dans l’est de la RDC où les forces rebelles du M23 sont sur le point de contrôler désormais toute la région.

Trois semaines après la prise de Goma par le M23, le bilan de la bataille contre les troupes congolaises se fait jour. Présents lors de l’incendie de la prison de Munzenze, qui a fait plus de 150 morts, des témoins racontent la terreur.

Après une accalmie de quarante-huit heures, le groupe rebelle, soutenu par des troupes rwandaises, a attaqué l’armée congolaise dans le Sud-Kivu, ce mardi 11 février.

Réunis en Tanzanie, les dirigeants d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale ont appelé à un cessez-le-feu dans l’est de la RDC et à la reprise du dialogue entre les belligérants.

Les habitants de Goma accueillent avec crainte et espoir les rebelles, maîtres de la ville depuis fin janvier. Dans le Rutshuru, qu’ils occupent depuis 2022, une forme de stabilité est revenue mais la méfiance perdure.

Après la prise de Goma par les rebelles du M23, soutenus par Kigali, un sommet régional consacré à la crise s’ouvre en Tanzanie. Les présidents rwandais et congolais, ennemis jurés, doivent se rencontrer samedi.

Loin du front de la guerre à l’Est contre les rebelles du M23, le président congolais doit faire face aux divisions et aux affaires qui accablent l’establishment militaire et certains de ses ministres.

L’ancien chef de la Commission nationale électorale a rompu avec le président Tshisekedi qu’il avait pourtant contribué à faire élire, allant jusqu’à s’allier avec ses ennemis du M23, rebelles pilotés par le Rwanda.

Une certaine normalité est revenue à Goma, la grande ville de l’est de la RRDC conquise cette semaine par les combattants du M23 et l’armée rwandaise. Les violences ont fait au moins 700 morts.

En RDC et au Rwanda, l’UE ne peut faire passer son approvisionnement en matières premières critiques au-dessus du respect des principes de droit fondamentaux, alertent plusieurs députés écologistes.

Dans la ville de l’Est de la république démocratique du Congo désormais contrôlée par le M23, l’Alliance fleuve Congo et les troupes rwandaises, l’hôpital de Ndosho croule sous l’afflux de blessés.

Alors que le groupe armé M23 a effectué une offensive fulgurante dans la ville de Goma, le chef de l’Etat congolais qui s’est adressé à sa nation mercredi 29 janvier au soir a dénoncé « l’inaction » de la de la communauté internationale.

La ville de l’Est congolais est tombée aux mains des rebelles du M23 et des troupes rwandaises après trois jours de combats. Mercredi 29 janvier, à l’aube, le poste-frontière avec la ville jumelle de Ginsenyi, côté rwandais, restait fermé.

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