Romans policiers, polars et thrillers

Les éditions Agullo ont réuni neuf nouvelles noires d’autrices et auteurs réputés dans leur pays (Syrie, Bulgarie, République tchèque, Turquie, Sri Lanka, Géorgie, Danemark, Portugal, Grèce) pour un résultat formidable.

Après «Bleus, Blancs, Rouges», l’auteur breton publie «l’Etendard sanglant est levé», deuxième tome d’une trilogie noire sur les années 70-80 en France, entre alternance politique, barbouzes, terrorisme et disco.

Un deuxième roman n’est jamais facile mais, avec «le Livre des prodiges», cet auteur français s’inscrit parmi les figures montantes du polar hexagonal.

Dans «Baignades», la romancière québécoise poursuit sa plongée dans l’âme humaine, forcément très noire.

Avec «la Cabane dans les arbres», la romancière allemande nous entraîne dans une cabane isolée en Suède où l’apparent conte de fées d’une famille va vite se transformer en cauchemar.

Avec son deuxième roman noir traduit en français, l’écrivain prend place parmi les meilleurs auteurs de polars grecs. Son écriture poétique tranche avec la noirceur de ses intrigues.

Après «Que le meilleur gagne», les Norvégiens Jorn Lier Horst et Thomas Enger livrent un polar certes efficace mais qui manque singulièrement de chair et d’âme.

Melvina Mestre a concocté une nouvelle enquête pour son héroïne, la détective privée Gabrielle Kaplan, qu’elle immerge dans la ville de tous les plaisirs et les dangers où se croisent ex-collabos et trafiquants en tous genres.

Avec «l’Ange gardien» et son détective très spécial Woodstock, le jeune auteur italien nous offre une fiction pleine de finesse dans les rues de Rome.

Celui qui signait aussi Jean Amila a publié en 1971 «la Vierge et le taureau», faux roman d’espionnage d’un pessimisme terrible, qui vient d’être réédité par Joëlle Losfeld.

Figure incontournable du polar nordique, il nourrit ses œuvres avec le passé de son pays, véhiculant au travers de ses intrigues une part de la mémoire islandaise. A retrouver dans notre hors-série «Les sept familles du polar».

Avec «Loch noir», l’auteur exhume le héros de sa fameuse «trilogie écossaise» pour une enquête autant policière que sentimentale.

Dans son nouveau roman en solo, sans Eric Giacometti, l’écrivain nous entraîne dans le Paris de Philippe le Bel et des derniers templiers.

Dans ce «true crime» américain situé dans le Colorado, le journaliste Vincent Manilève s’est emparé de plusieurs meurtres commis par un homme qui semblait au-dessus de tout soupçon.

Le romancier américain livre un roman composé d’histoires courtes, incisives, chaleureuses et brutales sur une ville où l’on ne vit pas vieux.

Dans un roman choral, qui donne la parole à tous les protagonistes de l’histoire, l’écrivaine américaine raconte comment le désir et la jalousie peuvent pulvériser deux familles entières.

Le romancier met en scène une équipe d’enquêteurs disparates prêts à tout pour comprendre le meurtre d’une jeune femme près du port industriel de la capitale sarde.

Dans son roman noir, Michel Moatti se glisse dans la peau de la comédienne Judith Anderson - la cruelle Mrs Danvers dans le film réalisé par Hitchcock d’après le livre de Daphné du Maurier - et raconte toutes les turpitudes du tournage.

Dans un premier roman très réussi, Laure et Colombe Bonnet envoient leur duo d’enquêteurs, Adhémar et Daphné, sur la piste d’une clinique de chirurgie esthétique des Caraïbes.

Ce court roman de Guillaume Guéraud est un formidable hommage aux films noirs de Sam Peckinpah et Johnnie To, avec une écriture vive qui sait capter l’attention.

Zulma vient de republier le grinçant «la Place du mort», où un veuf enquête sur sa femme tuée en voiture au côté de son amant.

Dans un thriller politique trépidant, le romancier et journaliste souligne les dangers vertigineux d’une intelligence artificielle utilisée à mauvais escient.

Avec «les Eveillées», le romancier nous entraîne dans une course-poursuite contemporaine, du Mexique à Majorque en passant par Rome et Paris, pour décrypter les symboles cachés de la chapelle Sixtine.

A quinze ans de distance, deux enfants d’une même famille disparaissent en pleine nature. Tyrannie des puissants et désirs de vengeance sont au cœur de ce polar de Liz Moore.

L’Algérien, dans son premier livre traduit en français, offre un polar foisonnant qui nous emmène aux portes du désert où le cadavre d’une chanteuse d’hôtel est retrouvé dans une ruelle.

Le romancier italien poursuit les aventures de son commissaire Soneri dans une ville qu’il ne reconnaît plus, gangrenée par la xénophobie et la violence.

Audrey Sabardeil nous transporte de ferry en bas-fonds dans tous les trafics d’une ville portuaire magnifique et dangereuse.

Dans ce deuxième roman, Stéphanie Artarit nous emmène au zoo en compagnie de Bambi, une gamine dépenaillée, et nous offre un livre de la jungle bouleversant et cruel.

L’écrivain britannique, qui mettait à profit ses observations de journaliste et informateur des services secrets pour nourrir ses romans des détails les plus réalistes, est mort lundi 9 juin, à 86 ans.

Claire Caland et Sandrine Kerion livrent une véritable somme illustrée sur les différentes périodes et les auteurs et autrices clés qui ont hissé le genre policier au plus haut niveau.

Joe Thomas poursuit son portrait noir de São Paulo, son élite financière, et l’opération Lava Jato, dont le scandale a éclaboussé le continent.

A force de publier à jets continus, le romancier américain, créateur du célèbre Harry Bosch, perd de sa gnaque et de son rythme.

Le romancier britannique d’origine indienne fait une pause dans sa série policière sur l’indépendance de l’Inde pour mieux nous embarquer dans un thriller d’espionnage qui n’a rien à envier aux romans de Robert Ludlum.

Dans son roman sobrement titré avec l’initiale d’hiver ou d’horreur, le romancier se saisit de la violence complaisamment amplifiée par la télévision et les réseaux sociaux.

Avec son long et dense roman d’espionnage, l’écrivain américain embarque le lecteur dans les magouilles et les trahisons d’agents du FSB et de la CIA, sur fond de complot contre la Russie.

Dans le sillage d’un vengeur sans merci, l’ex-journaliste Petra Klabouchová ravive avec une grande noirceur la répression qui a coûté la vie à des centaines d’opposants politiques tchécoslovaques, entre 1948 et 1965.

Dans «Personne sur cette terre», le romancier espagnol continue à explorer les drames du passé et la figure du monstre.

L’auteur britannique entremêle, autour d’une disparition, les genres, les époques et les façons d’aimer.

Il a été récompensé aux Grands Prix Stratégies de l’innovation médias 2025.

Dans son nouveau roman, la romancière niçoise plonge son héroïne récurrente, Diou, dans les affres de la perte, et parvient à tricoter la tristesse avec la colère