Sanofi

Audrey Duval, à la tête de Sanofi France, a expliqué jeudi 16 octobre sur RTL «comprendre les inquiétudes» liées à la vente de la filiale Opella à un groupe américain, tout en promettant le maintient «des emplois et des sites».

Opposés à la cession par le groupe pharmaceutique français de sa filiale à un fonds d’investissement américain, les deux puissants syndicats appellent à une grève reconductible sur l’ensemble des sites du groupe à partir de jeudi.

La ministre veut des stocks suffisants et une production sur le territoire national, a-t-elle déclaré ce mercredi 16 octobre sur France Inter, après que le géant pharmaceutique Sanofi a annoncé vendredi céder sa filiale de médicaments Opell

Interrogé à l’Assemblée nationale ce mardi 15 octobre sur le projet de vente de l’entreprise Opella, qui commercialise le Doliprane, le ministre de l’Economie, Antone Armand, a énuméré les «engagements très précis» demandés par l’Etat.

Menaces sur l’emploi, inquiétudes sur la souveraineté sanitaire, soumission aux logiques du marché… La cession d’un des principaux médicaments à un fonds de pension américain, va à l’inverse des engagements d’Emmanuel Macron.

Pour l’heure, l’exécutif ne s’oppose pas à la cession de la filiale de médicaments grand public, comme le Doliprane, par Sanofi à un fonds d’investissement américain. Malgré le risque de perte d’emplois et de souveraineté.

Sixième groupe pharmaceutique mondial, Sanofi est lancé dans une course au profit, quitte à occulter certains risques de ses traitements «blockbusters» pour qu’ils se vendent.

La loi française soumet les investissements étrangers dans des secteurs d’activité sensibles, comme la santé publique, à autorisation du ministre de l’Economie. Mais cette procédure de contrôle n’intervient qu’une fois l’offre finalisée.

Le ministre de l’Economie, Antoine Armand, s’est rendu ce lundi 14 octobre à la rencontre de salariés du groupe pharmaceutique français perdus entre les annonces d’agrandissement puis de négociation pour une cession à un fonds américain.

Antoine Armand, accompagné du ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci, est sur le site normand ce lundi 14 octobre dans la matinée pour défendre le maintien de la production en France.

La rédaction de «Libération» compile les principales infos de ce lundi 14 octobre.

Le ministre français en charge de l’Industrie, a « pris acte » de la décision de Sanofi, rapportée par des médias puis confirmée par le groupe pharmaceutique , d’engager des négociations exclusives avec le fonds américain CD&R.

Le laboratoire français veut se décharger de toute sa branche «grand public» qui contient le médicament vedette des Français, plus assez rentable comparé aux traitements innovants commercialisés au prix fort.

«Libération» révèle le système par lequel le plus grand groupe pharmaceutique français a sciemment dissimulé les émissions nocives de son usine de Dépakine à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). Une enquête est en cours.

Le laboratoire mène une course à la rentabilité sur fond de restructurations et de ventes de certaines activités.

Le géant pharmaceutique est suspecté d’avoir sciemment négligé le taux d’émissions de substances dangereuses pour la santé. Le dossier judiciaire que «Libé» a pu consulter montre que l’entreprise en était consciente depuis 2012.

Le laboratoire français retire son produit, qu’il avait tardé à développer, en raison d’une chute de la demande. Il va tenter de combiner celui de son concurrent américain avec son propre vaccin contre la grippe.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une plainte a été déposée contre Sanofi pour mise en danger d’autrui par la mère de deux enfants autistes. Elle estime avoir inhalé, malgré elle, les émanations toxiques de l’usine.

Le groupe pharmaceutique français est visé depuis mars par une enquête du Parquet national financier pour «diffusion d’information fausse ou trompeuse et manipulation de cours», apprend-on ce mardi 7 novembre.

Le premier laboratoire pharmaceutique français va se défaire de produits à prix modiques pour se focaliser sur les médicaments innovants, plus chers et plus rentables.

Dans un essai, l’économiste montre comment l’Etat français s’est mis au service du marché. Un interventionnisme qui soutient les activités carbonées et fait peser le poids des dépenses publiques sur les citoyens.

Selon une étude rendue publique, les enfants dont les pères ont pris du valproate trois mois avant leur conception ont plus de risques de présenter des troubles neurodéveloppementaux.

Le nirsevimab, premier traitement préventif au monde contre le virus respiratoire à l’origine de la bronchiolite, a présenté des résultats très prometteurs dans une étude réalisée sur plus de 8 000 enfants en Europe.

La grève lancée fin 2022 au sein du groupe a débouché sur une vague de sanctions envers des représentants syndicaux et d’autres grévistes. Montpellier compte parmi les sites touchés par ces sanctions.

A Marseille, 25 personnes comparaissent pour avoir participé à un circuit de revente en boucherie de chevaux impropres à la consommation, dont certains réformés des laboratoires Sanofi.

Les affaires concernant des effets secondaires de médicaments éclatent régulièrement en France. De quoi s’interroger sur l’efficacité des moyens de surveillance de leur usage.

En théorie immangeables, des dizaines d’équidés de laboratoire se sont retrouvés sur les étals des bouchers. Une vaste fraude impliquant une vingtaine de professionnels, jugés à partir de ce lundi au tribunal correctionnel de Marseille.

Au cours notamment d’un automne particulièrement agité, le mouvement social s’est mis en branle à l’échelle des entreprises comme de l’interprofessionnelle. Et a pu capitaliser sur un certain nombre de succès.

Alors qu’un conflit historique a débuté il y a plus de deux semaines dans une quinzaine de sites du groupe pharmaceutique, la direction propose une augmentation du salaire de base bien en deçà de l’inflation, malgré des profits conséquents.

Ces derniers jours, les témoignages d’internautes ne parvenant plus à se fournir en paracétamol ou en amoxicilline se sont multipliés sur les réseaux sociaux. S’il ne s’agit pas encore d’une pénurie, l’état des stocks est inquiétant.

Cela fait plus de dix ans que l’affaire autour de l’antiépileptique fabriqué par Sanofi a éclaté. Le laboratoire refuse de payer les indemnisations, la justice prend son temps et les victimes risquent de se lasser…

Le comité de l’Agence européenne du médicament recommande l’approbation du traitement injectable développé par Sanofi et AstraZeneca contre le virus responsable de la maladie.

Les autorités sanitaires européennes devraient étudier prochainement la molécule de Sanofi destinée aux enfants de 0 à 12 mois, avant une possible mise sur la marché, indiquent ce mercredi «les Echos».

Pour la première fois, le laboratoire Sanofi a été condamné à fortement indemniser une jeune fille, lourdement handicapée après avoir été exposée in utero à ce médicament contre l’épilepsie. Le premier jugement d’une longue série.

Après de multiples retards, le groupe français, en collaboration avec le britannique GSK, annonce des résultats positifs à grande échelle pour son produit. Prochaine étape : obtenir l’aval des autorités sanitaires pour le distribuer.

Le tribunal de Paris a estimé mercredi que le labo avait fauté par manque de vigilance et d’information concernant les risques de son médicament Dépakine pour le fœtus en cas de prise pendant la grossesse.

Le tribunal de Paris a estimé ce mercredi que le plus grand laboratoire français avait manqué à «son obligation de vigilance et d’information» concernant les risques de son médicament antiépileptique. Ouvrant la voie à une action de groupe.

Les résultats concernant le vaccin anti-Covid à protéine recombinante mis au point par le laboratoire français étaient initialement attendus fin 2021.

Le vaccin développé par le groupe français fait toujours l’objet d’essais cliniques. Les résultats doivent arriver à la fin du mois et une autorisation de mise sur le marché est attendue dans la foulée.

Le groupe pharmaceutique français a décidé de stopper le développement de son sérum utilisant la technique de l’ARN messager, car il serait produit trop tard, mais souhaite continuer à travailler sur cette technologie.