Sécurité sociale

La situation financière et en particulier la croissance rapide des dépenses d’Assurance maladie ne sont plus soutenables, soulignent la centriste Elisabeth Doineau et l’écologiste Raymonde Poncet Monge.

Le décret sur le durcissement de l’aide médicale d’Etat a été retiré ce jeudi 11 septembre de l’ordre du jour du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie.

L’ancien Premier ministre en avait fait un symbole. Les chiffres obtenus par «CheckNews» confirment pourtant que le gain était insignifiant.

Stéphane Junique, président du premier groupe français de mutuelles, Vyv, s’élève contre la politique de santé du gouvernement Bayrou, dont les plus vulnérables seront les premiers à faire les frais.

Un décret d’application du budget de la Sécu 2025 réduit à 3 smic le plafond jusqu’auquel les employeurs bénéficient d’allègements sur les salaires. Le système représente 80 milliards d’euros de dépenses pour l’Etat.

De quelle légitimité dispose ce gouvernement en fin de vie et sans majorité pour passer par décrets des coups de rabots sur la santé ou la révision des conditions d’attribution de l’aide médicale d’Etat ? Aucune.

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public. Il s’indigne des attaques du Premier ministre contre la Sécu.

Face au «danger du surendettement», François Bayrou confirme lundi 25 août sa volonté de comprimer les dépenses de la Sécu, alimentant la gronde des acteurs de la santé.

Evoquée par François Bayrou lors de la présentation de ses orientations budgétaires, la lutte contre la fraude sociale fera l’objet d’un projet de loi à l’automne. La ministre de la Santé et du Travail en détaille les contours.

Dans une nouvelle remontée de bretelles culpabilisatrice, le ministre de la Santé a exhorté ce jour les premiers à être «citoyens», les seconds à «être précautionneux».

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé ce plan d’économie devant l’Assemblée nationale, faisant valoir la pérennité du modèle social français.

À l’issue d’une réunion jugée décevante avec le ministère de la Santé mardi 24 juin, les représentants de la profession annoncent de nouveaux blocages à Orly et Roissy.

La Cour des comptes avertit dans un rapport publié lundi 26 mai que la trajectoire financière «hors de contrôle» de la Sécurité sociale «conduit à un risque de plus en plus sérieux de crise de liquidité».

La Cour des comptes observe que 8 % du total des montants versés par les CAF en 2024 étaient «erronés», et se déclare dans «l’impossibilité de certifier» leurs comptes pour la troisième année consécutive.

Contrairement à une légende construite a posteriori, la Sécurité sociale ne fut pas une conquête ouvrière ou syndicale, mais bien la décision d’un Conseil national de la Résistance pluraliste, rappelle Olivier Faure, historien de la santé.

Dans un entretien aux «Echos» ce vendredi 11 avril, le président de la Mutualité française explique vouloir limiter le gonflement des dépenses de santé en réduisant certains remboursements.

L’indemnisation des congés maladie par la Sécurité sociale va baisser à compter de mardi 1er avril. Cette mesure d’économie, annoncée par le gouvernement Barnier et reprise par le gouvernement Bayrou, est estimée à 600 millions d’euros.

Plusieurs prestations sociales vont voir leur montant augmenter de 1,7% à partir du 1er avril, révèle «Capital». Un montant calculé pour suivre l’évolution des prix.

Les députés examinent lundi 10 mars une proposition de loi visant à mieux reconnaitre le rôle des paramédicaux dans le système de santé. Au menu : la création d’une «consultation infirmier» et un élargissement des possibilités de prescrire.

Dans un article paru le 4 mars dans la revue scientifique «The Lancet», des chercheurs démontrent qu’une augmentation significative du surpoids et de l’obésité risque de survenir ces prochaines années, touchant principalement les jeunes.

Les Sages ont censuré ce vendredi 28 février plusieurs articles de la loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2025. Dont celui qui prévoyait d’instaurer une pénalité pour les patients n’honorant pas leur rdv chez le médecin.

S’inspirant d'initiatives citoyennes et associatives, des députés écologistes déposent ce jeudi une proposition de loi visant à rembourser une partie des denrées. Le but, mieux manger, moins cher, tout en soutenant une agriculture durable.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

Le député RN Sébastien Chenu, ou l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo, reprennent le chiffre avancé dans un article de «l’Opinion» afin de s’attaquer au coût supposé de l’immigration algérienne pour le système de santé français.

Un important trafic, estimé à 7 millions d’euros et touchant 75 caisses d’assurances maladie et 54 mutuelles en France, a été démantelé par la police judiciaire, selon les révélations de France info ce jeudi 6 février.

Prévoyant notamment une désindexation partielle des retraites, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale avait provoqué la chute de Barnier. Cette fois, le gouvernement pense en avoir fait assez pour ne pas s'aliéner le PS.

Le Premier ministre annonce dans un entretien à «la Tribune Dimanche», ce dimanche 2 février, qu’il engagera la confiance de son gouvernement en utilisant l’article 49.3 de la Constitution pour abréger les débats à l’Assemblée nationale.

Dans une interview au «Parisien», la ministre du Travail de la Santé et des Solidarité assure ce samedi 1er février que le déficit de la Sécurité sociale «s’élèvera en 2025 à moins de 23 milliards d’euros». Et vante des concessions.

Education thérapeutique, médicaments génériques… Alors que les débats sur le financement de la Sécurité sociale devraient reprendre lundi, le collectif Action Patients liste des pistes pour une baisse des dépenses favorables aux malades.

La commission mixte paritaire s’est accordée autour d’une diminution de crédits pour l’Aide médicale de l’Etat, ce vendredi 31 janvier. Un collectif de professionnels de la santé dénonce toute restriction à ce droit essentiel.

La commission mixte paritaire s’est accordée ce vendredi 31 janvier autour d’une coupe budgétaire pour l’Aide médicale d’Etat (AME) : les crédits reviendraient au niveau de 2024 sans tenir compte de l’inflation.

L’association de consommateurs pointe, dans une étude publiée ce mardi 28 janvier, les disparités entre assurés et propose une «Grande Sécu» capable de «prendre en charge à 100 % les soins essentiels».

Lors de son discours de politique générale, François Bayrou s’est efforcé de donner des gages à la gauche, proposant notamment une hausse des crédits alloués au secteur.

La prestation du Premier ministre face à une Assemblée sans majorité ouvre une séquence qui sera cruciale pour sa survie à Matignon. S’il devait chuter, la France risquerait de basculer dans une crise de régime.

La nouvelle ministre de l’Education nationale était confrontée, dimanche sur BFMTV, à ses déclarations alarmistes, tenues en novembre, sur les risques d’un rejet des lois de finances, notamment pour les assurés sociaux.

Avec l’abandon du budget provoqué par le vote de la motion de censure, les pensions seront augmentées à la nouvelle année selon la règle légale d’indexation sur l’inflation. Soit 2,2% d’augmentation.

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public.

Contrairement à ce qu’affirment des membres du "socle commun", la non adoption du PLFSS 2025 renverrait alors sur le code de la sécurité sociale, plus généreux, pour la revalorisation des pensions, que ce que prévoyait l’exécutif.

L’exécutif a engagé sa responsabilité, lundi, sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Avec un risque pour ce texte, comme pour celui relatif aux finances de l’Etat, en cas de mise en minorité mercredi ou jeudi.

L’examen ce lundi du projet de loi de financement de la Sécurité sociale semble voué à déboucher sur un recours au 49.3 puis à une motion de censure. Un climat délétère qui témoigne de l’affaiblissement généralisé de la politique.