Serbie

Pour le politologue Nemanja Todorovic Stiplija, le président serbe pratique une diplomatie «d’équilibriste», entre soutien timide à Kyiv pour plaire à Bruxelles et volonté de ne pas froisser la Russie.

Visé par un mandat d’arrêt international, le dirigeant de l’entité serbe de Bosnie-Herzégovine se déplace dans des pays amicaux sans être inquiété. Soutenu par la Serbie et la Russie, il continue de défier l’Etat central bosnien.

Le projet de construction d’un hôtel de luxe à 500 millions de dollars à Belgrade, mené par Jared Kushner, gendre du président américain, est mis à mal par des révélations sur un usage de faux.

Ces trois pays connaissent d’importantes mobilisations contre leurs pouvoirs illibéraux. Ranimant une vieille querelle de légitimité entre la rue et les urnes.

Face aux manifestations serbes, l’UE est prise dans ses contradictions, selon Florent Marciacq, chercheur à l’Ifri, et ne semble pas pouvoir donner un écho aux valeurs européennes défendues par les jeunes.

Face à la répression exercée sur les manifestants à Belgrade, qui dénoncent la corruption systémique du régime, des personnalités issues de plus de 50 pays dénoncent une grave violation des droits humains.

Après des mois de contestation contre la corruption, une marée humaine a défilé dans les rues de Belgrade samedi 15 mars. Sans réponse concrète du gouvernement, le pays risque de s’enfoncer un peu plus dans l’impasse politique.

Une foule immense s’est rassemblée samedi 15 mars à Belgrade pour dénoncer le régime corrompu du président, Aleksandar Vucic. A la pointe de cette mobilisation, les étudiants espèrent éviter les violences des provocateurs pro-régime.

La capitale de la Serbie a été le théâtre ce samedi 15 mars de l’un des plus grands rassemblements des dernières décennies. Depuis des mois, les manifestations pacifiques s’enchaînent pour dénoncer la corruption.

Les autorités centrales souhaitent interroger le leader de l’entité serbe dans le cadre d’une enquête pour «attaque contre l’ordre constitutionnel», après ses manquements et ses provocations répétés.

Initiées par la jeunesse serbe en novembre 2024, à la suite de l’effondrement d’un auvent dans la gare de Novi Sad qui avait fait 15 morts, les contestations contre la corruption du régime de Vucic persistent et font fléchir le régime.

Des membres de l’opposition serbe ont perturbé une session du Parlement ce mardi 4 mars, en soutien aux manifestations étudiantes. Depuis plusieurs mois, ils se mobilisent pour lutter contre la corruption dans le pays.

Le pays le plus jeune d’Europe est l’un des rares dans la région à progresser sur la voie démocratique. Alors que le Parlement doit être renouvelé dimanche 9 février, ses citoyens sont fiers de leur système électoral, libre et transparent.

La décision de Milos Vucevic intervient après le mouvement de protestation commencé en novembre dernier, qui dénonçait la corruption et la négligence des autorités suite à l’effondrement d’un auvent de la gare de Novi Sad.

Les autorités de la Republika Srpska, une entité du pays située aux portes de l’UE, font planer la menace d’un retour de la violence armée, s’inquiète Denis Bećirović, membre de la présidence bosnienne. La stabilité de l'UE est en jeu.

Trois mois après l’effondrement de l’auvent de la gare de Novi Sad qui a tué 15 personnes, symbole de la corruption, le Président n’a jamais été autant contesté. Les étudiants sont à la pointe de ce mouvement inédit.

Deux mois après l’effondrement du auvent de la gare de Novi Sad, qui a tué 15 personnes, les manifestations étudiantes drainent des dizaines de milliers de personnes. Ils réclament la vérité sur cet accident.

Une détonation à l’origine encore inexpliquée a endommagé ce vendredi 29 novembre un canal vital pour le Kosovo, qui accuse son voisin serbe, dans un contexte déjà tendu entre les deux pays.

Le général Krstic, qui a été l’un des responsables du massacre de 8 000 hommes en Bosnie-Herzégovine en juillet 1995, a reconnu sa responsabilité. Cette reconnaissance, qui appuie une demande de libération anticipée, n’a rien d'anecdotique.

Jean-Gabriel Périot compile des images prises lors du siège de Sarajevo dans les années 90 avec des séquences tournées trois décennies plus tard sur les mêmes lieux. Un travail d’archives bienvenu mais parfois trop systématique.

Une histoire d’amour, de domination et d’emprise dans «L’Issue fatale des blessures d’athlétisme».

La marche des fiertés organisée ce week-end dans la capitale serbe s’est tenue sans heurts. La communauté LGBT en a profité pour réclamer une union civile pour les personnes de même sexe.

Emmanuel Macron se rend jeudi dans la Serbie du président Vucic pour une visite de deux jours. Malgré les atteintes aux droits humains et la proximité du régime serbe avec Moscou, la vente de douze Rafale a été officialisée.

La canicule qui touche la région se distingue par sa durée inhabituelle. Elle cause des pénuries d’eau en Grèce, de terribles incendies en Albanie, tandis que l’Adriatique atteint des températures tropicales en Croatie.

Après trois jours de marche en souvenir des massacres de 1995, plusieurs milliers de personnes doivent rejoindre ce mercredi 10 juillet la ville de Bosnie-Herzégovine.

Le président de la République serbe de Bosnie multiplie les provocations et les menaces séparatistes. En juin, une «assemblée de tous les Serbes» qui s’est tenue à Belgrade a souligné le «droit à un avenir commun des Serbes».

Abandonné en janvier 2022 après des manifestations massives, l’extraction par le géant minier Rio Tinto de cet «or blanc», essentiel à la transition énergétique et numérique, pourrait finalement commencer dès 2028.

Un homme muni d’une arbalète a blessé ce samedi 29 juin un policier en faction à Belgrade, avant d’être abattu. Le ministre serbe de l’Intérieur évoque une attaque «terroriste» d’inspiration possiblement islamiste.

Le secrétaire général de la Fédération serbe de football a réclamé à l’UEFA, dans une interview au média RTS, mercredi 19 juin, des sanctions contre ses voisins des Balkans après des événements jugés «scandaleux» lors d’un match à Hambourg.

L’attaque de l’enclave a été envisagée dès le printemps 1995 par les Serbes de Bosnie. Une opération planifiée et préméditée comme l’a montré le commissaire Jean-René Ruez, qui a enquêté pour le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie.

Le projet de résolution soumis au vote ce jeudi, visant à faire du 11 juillet la «Journée internationale de commémoration et de réflexion» sur le massacre de 1995 en Bosnie, fait face à l’opposition de dirigeants serbes qui nient ce crime.

Unis par le désir d’intégrer les Vingt-Sept, les Bosniens rêvent de solder les divisions culturelles et mentales qui les minent depuis les années 90 et la fin de la guerre.

Devant des milliers de personnes dans la capitale des Serbes de Bosnie, le leader séparatiste, Milorad Dodik, fustige un projet de résolution de l’ONU commémorant le massacre de 8 000 hommes en 1995 et évoque son rattachement à la Serbie.

Rencontre avec l’auteur bosnien qui signe un recueil de poèmes en prose sur la guerre et le siège de Sarajevo, pour témoigner contre l’oubli et l’effacement.

L’Union européenne compte, depuis 2020, 27 Etats membres et pourrait encore s’élargir vers l’est et les Balkans. Actuellement, neuf pays sont candidats, mais se situent à des étapes différentes dans le processus d’adhésion.

Le leader prorusse et sécessionniste des Serbes de Bosnie a fixé un délai de sept jours pour que le haut représentant international retire sa réforme électorale, avant de critiquer les Bosniaques et de nier le génocide de Srebrenica.

A Belgrade, le souvenir et les stigmates des frappes de l’Alliance atlantique, lancées le 24 mars 1999, demeurent très présents. Dans le pays dirigé par l’ultranationaliste Vucic, le conflit en Ukraine a ravivé le sentiment anti-occidental.

Malgré les critiques de ses partenaires occidentaux, le Premier ministre kosovar a réussi à établir la souveraineté de Pristina dans le Nord du pays à majorité serbe. Mais celle-ci estime faire les frais de cette politique de fermeté.

Si les pays voisins ont réduit les effectifs de diplomates russes, soupçonnés de se livrer à de l’espionnage, la capitale serbe en accueille toujours plus.

Avec «Guerre et pluie», l’auteur d’origine bosnienne naturalisé français achève une trilogie sur l’exil en solitaire survivant.