SMIC

Un message viral sur le réseau social Facebook prétend démontrer que la revalorisation du smic proposée par le Nouveau Front populaire voit son gain anéanti par le changement de tranche d’imposition.

Les PME s’affolent, les économistes se disputent sur les conséquences de la hausse du salaire minimum à 1 600 euros net. Seule certitude, elle concernerait des millions de salariés, avec des effets en cascade difficiles à évaluer.

L’exemple donné par le Premier ministre, mercredi soir sur BFMTV, est lié aux effets de seuils de différents dispositifs, comme les exonérations de cotisations, la prime d’activité ou l’impôt sur le revenu.

Rejetant toute hausse du smic, l’extrême droite et la coalition présidentielle s’accordent pour ne rien imposer aux entreprises et pour tout miser sur des exonérations de cotisations qui fragilisent le système social.

En proposant de porter le smic à 1 600 euros, la gauche unie renoue avec la théorie keynésianiste qui veut qu’augmenter les salaires a pour effet de relancer la demande.

Antoine Bozio et Etienne Wasmer, économistes missionnés par le gouvernement pour étudier les effets des exonérations sociales patronales sur les bas salaires. Premier constat, une surconcentration des salaires entre 1 et 1,6 smic.

Jugeant que le smic n’est «pas suffisant», le numéro 1 mondial du pneu a affirmé mercredi soir payer tous ses salariés dans le monde à un salaire représentant entre «1,5 fois et 3 fois le salaire minimum».

Avec son concept de «salaire décent», le géant français du pneu fait d’une certaine manière une leçon de morale à Carlos Tavares dont la rémunération a plus que choqué. Le Medef et la macronie feraient bien aussi de s’en inspirer.

Nouveau coup de vis sur l’assurance chômage, chasse aux normes… Le Premier ministre a confirmé son approche dérégulatrice pour tenter d’enrayer la remontée du chômage.

Comme chaque année, 2024 apporte son lot de changements dans la vie quotidienne des Français.

L’indice des prix à la consommation ayant progressé sur un an pour les 20% des ménages les plus pauvres, le smic devrait croître de 1,13% en début d’année. C’est la huitième augmentation en trois ans.

Une journée de débats était organisée ce lundi 16 octobre au Conseil économique, social et environnemental avec les syndicats. En ressort la promesse d’un Haut Conseil des rémunérations aux contours flous.

Sortis renforcés de leur unité contre la réforme des retraites, les syndicats espèrent bien, dans les discussions qui s’ouvrent lundi 16 octobre avec le gouvernement et le patronat, imposer des mesures en faveur des salariés.

Si l’Hexagone a réussi, en 2022, à préserver le pouvoir d’achat des smicards, d’autre pays, dont l’Allemagne, l’ont accru de manière significative.

Dans un rapport publié cette semaine, les députés Jérôme Guedj (PS) et Marc Ferracci (Renaissance) préconisent de revenir sur les exonérations dont bénéficient encore les employeurs au-delà de 2,5 smic.

Elisabeth Borne se refuse à toute mesure exceptionnelle pour le pouvoir d’achat dans le projet de budget 2024. Son gouvernement compte sur les entreprises et renvoie les discussions sur les salaires à une «conférence sociale» cet automne.

Alors qu’elles n’ont conclu aucun accord sur les salaires depuis trois ans, les organisations du secteur ont reçu un courrier du ministre du Travail les menaçant de fusion avec une autre branche.

Des membres de la Nupes préconisent de revaloriser le smic à 1 600 euros net, d’indexer les salaires sur l’inflation, et de plafonner la rémunération des actionnaires : une exigence de justice sociale pour respecter la valeur du travail.

En déplacement en Eure-et-Loir ce vendredi 14 avril, la Première ministre a évoqué la revalorisation automatique du Smic causée par l’inflation, tout en appelant les entreprises à «renégocier les grilles salariales».

Lors de son intervention télévisuelle mercredi, le président de la République a suggéré, à tort, que des salariés étaient rémunérés en dessous du salaire minimum en France.

L’inflation touche plus durement les femmes que les hommes, et chaque crise les rend d’autant plus vulnérables que les inégalités de genre persistent. Les femmes sont structurellement plus exposées à la pauvreté.

Lors de la présentation du projet de réforme des retraites, la Première ministre a promis, pour les commerçants, un minimum de pension équivalent à celui des salariés, contredisant ainsi l’étude d’impact du gouvernement.

Avec la nouvelle année, des coups de pouces financiers et des hausses tarifaires entrent en vigueur.

Le gouvernement a annoncé que les plus bas salaires de la fonction publique seraient revalorisés de 1,8% au 1er janvier 2023. Une augmentation identique à celle du smic récemment annoncée pour les salariés du privé.

Dans un contexte de progression de l’inflation, le salaire minimum sera revalorisé de 1,81 %. Le gouvernement a choisi de ne donner aucun coup de pouce qui permettrait de l’augmenter au-delà de ce mécanisme automatique.

Selon le responsable du PC, certains salariés de Total seraient payés en dessous du smic. Il fait référence, en réalité, aux salariés de sa filiale Argedis, qui restent cependant rémunérés au niveau, voire au dessus du salaire minimum.

Plusieurs syndicats appellent ce jeudi à manifester pour une revalorisation des salaires. Les employeurs, face à l’inflation record, préfèrent les primes aux solutions pérennes.

Lors d’un débat télévisé, la chaîne d’information a diffusé une infographie comparant les revenus d’un couple au smic et d’un couple au chômage. Contactée par CheckNews, LCI annonce qu’un correctif sera diffusé à l’antenne, ce jeudi soir.

Si le secteur du tourisme a redémarré durant la période estivale, pour autant, trois personnes sur dix ne sont pas parties en vacances. Les syndicats CGT et FO demandent de réelles mesures pour les salariés en difficultés.

Pour la quatrième fois en un an, le salaire minimum va être réévalué automatiquement pour faire face à la hausse des prix. Une revalorisation qui pourrait inciter les branches professionnelles à renégocier les grilles de salaire.

L’ex-thésard en sociologie, gaucho et twitto assidu, devenu vendeur sur les marchés, a lancé le magazine «Frustration» où il étrille la bourgeoisie.

La majorité présidentielle partage, en réalité, cet objectif de revalorisation des pensions de retraite avec l’ensemble des forces politiques. Et comme les autres, elle ne détaille pas les modalités qui permettraient d’y parvenir.

Le Conseil européen et le Parlement ont signé ce mardi un texte de compromis sur les règles du salaire minimum qui doit entrer en vigueur dans l’Union. L’eurodéputé écologiste Mounir Satouri en était le rapporteur.

L’arrivée des applications mobiles de paiement et la défiscalisation du pourboire ont métamorphosé les pratiques du «tip», au risque de passer totalement à la trappe la question de l’augmentation des bas salaires.

Sur Twitter, le député LREM de Paris semble relier les dernières hausses (automatiques) du salaire minimum à l’action d’Emmanuel Macron et de la majorité présidentielle.

Ce dimanche 1er mai, un certain nombre d’ajustements entrent en vigueur, pour la plupart à cause de la forte inflation des dernières semaines. «Libé» fait le tour.

Le recours à une prime majorée plutôt qu’à une hausse du smic pour soutenir le pouvoir d’achat laisse entendre que si les salaires des Français sont trop modestes, c’est à cause des cotisations et des impôts.

Aucun candidat n’a pour programme moins de pouvoir d’achat. N’est-ce pas pourtant ce qui nous pend au nez?

Sur les 124 branches qui avaient en octobre des grilles commençant en dessous du salaire minimum, seule une dizaine se sont mises en conformité.

Pour faire face à l’importante augmentation des prix depuis plusieurs mois, le salaire minimum sera réévalué automatiquement. La hausse exacte reste encore à préciser.