Soulèvements de la Terre

Trois jours après l’incendie d’un campement d’opposants à l’A69, le parquet de Castres a élargi son enquête à des « violences en réunion ». Les militants agressés dénoncent la présence de trois individus ayant tenté de les tuer.

Trois individus auraient menacé les opposants au chantier de la future autoroute entre Castres et Toulouse ce mardi 13 août au petit matin. Pour l’heure, le parquet de Castres a ouvert une enquête pour tentative d’incendie.

Eco-anxieux, l’avocat met le droit au service de l’environnement, en participant entre autres à la défense des Soulèvements de la Terre.

Après de vives tensions, un imposant dispositif de gendarmes et policiers a repoussé les opposants au projet d’autoroute dans le Tarn samedi. Deux membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés, et une vingtaine de manifestants.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce mardi 4 juin avoir demandé l’interdiction de la manifestation prévue par Les Soulèvements de la Terre contre le chantier de l’A69 entre Toulouse et Castres.

Le collectif a appelé à manifester ce samedi 25 mai contre l’implantation de Green Dock, un entrepôt logistique géant sur les bords de Seine.

Au cœur du pataquès autour d’un débat avec Emmanuel Macron samedi au Salon de l’agriculture, finalement annulé, le mouvement écologiste a pour but de «désarmer» l’agro-industrie.

Après avoir décommandé les Soulèvements de la Terre au grand débat avec le monde agricole, c'est la FNSEA qui annonce ce vendredi 23 février son refus de participer à cette réunion organisée au Salon de l'agriculture par Emmanuel Macron.

Du 9 au 12 décembre, plus de 150 collectifs écologistes se mobilisent contre le cimentier Lafarge et le monde «tentaculaire et criminel» du béton. Des actions ont lieu partout en France, notamment ce dimanche.

Face au revers infligé par le Conseil d’Etat à Gérald Darmanin en annulant le décret de dissolution du collectif écolo, le ministre de la Transition écologique préfère voir le verre à moitié plein.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

Le Conseil d’Etat a annulé jeudi 9 novembre la dissolution du collectif écologiste les Soulèvements de la Terre prononcée en juin par le ministère de l’Intérieur.

A rebours de la décision prise en août de suspendre la dissolution du collectif écologiste, le rapporteur public s’est prononcé en faveur de cette dernière devant le Conseil d’Etat, vendredi.

La dissolution de plusieurs mouvements, dont celui des écologistes radicaux, est au menu de l’institution ce vendredi 27 octobre.

Prisca Thévenot, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, a défendu sur France Inter que la suspension par le Conseil d’Etat de la dissolution des Soulèvements de la terre était «une suspension de forme».

Pour la sociologue Sylvie Ollitrault, spécialiste des mouvements militants écolos, le mouvement a montré à quel point il joue pleinement tous les leviers de la démocratie et des institutions avec ce recours.

Le Conseil d’Etat a donné raison au collectif sur le recours en référé et a suspendu temporairement sa dissolution. Un camouflet pour le gouvernement, et un jalon posé en faveur de la reconnaissance juridique de la désobéissance civile.

Menée par les écolos et Insoumis, la gauche salue une première victoire en forme de claque pour Gérald Darmanin et Emmanuel Macron. Le ministère de l’Intérieur dit «prendre acte» et renvoie à la décision sur le fond.

Dissous le 21 juin dernier à la demande de Gérald Darmanin, le collectif a formé deux recours, dont le premier, examiné ce jour par le Conseil d’Etat, leur donne raison. La dissolution est donc suspendue temporairement.

Ce mardi 8 août, le mouvement écologiste contestait auprès du Conseil d’Etat sa dissolution, annoncée par Gérald Darmanin et actée en juin. Ses soutiens en espèrent a minima une suspension temporaire.

Deux recours ont été formés par les avocats du mouvement, suspendu depuis juin. Si le Conseil d’Etat, qui examine le premier d’entre eux ce mardi 8 août, les suivait, la dissolution pourrait être suspendue temporairement.

Un mois après la liquidation du mouvement en Conseil des ministres, les avocats des Soulèvements de la terre ont déposé un recours en référé suspension.

Toutes les gardes à vues dans l’enquête sur une action «soutenue» par le collectif des Soulèvements de la terre en décembre dernier contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air, près de Marseille, ont été levées.

L’éditeur français de « Comment saboter un pipeline », livre cité dans le décret de dissolution du groupe écologistes, met en garde face à une nouvelle forme de censure et d’atteintes aux libertés qui pèsent sur les maison d’édition.

Pour les professeurs de droit public Stéphanie Hennette-Vauchez et Serge Slama, qui ont signé l’appel à se revendiquer des Soulèvements de la Terre, c’est la loi dite «contre le séparatisme» de 2021 qui a permis la dissolution du mouvement.

Alors que le chef de l’Etat oppose son écologie du «progrès» à la radicalité des Soulèvements, la gauche et les écolos dénoncent la nullité de son bilan en la matière.

Alors que l’urgence climatique se fait plus que jamais ressentir, Emmanuel Macron se trompe de combat en sanctionnant le collectif écologiste avec les armes de la lutte anti-terroriste.

En choisissant de dissoudre pour la première fois un mouvement écolo de désobéissance civile, le gouvernement peut faire mine d’en ignorer les revendications. Toutefois, la mise en œuvre et sa solidité juridique semblent incertaines.

Sur l’ancienne ZAD, où vivent désormais environ 200 personnes, on se soutient après l’actualité mouvementée de ces derniers jours. L’un des porte-parole des SLT, Benoît Feuillu, a été interpellé ici même ce mardi 20 juin au matin.

Le gouvernement, en éliminant un contre-pouvoir soutenu par la paysannerie, a choisi son camp : celui du secteur agro-industriel. Un peu d’histoire nous rappelle que l’espace rural a toujours été le théâtre de luttes des classes.

La dissolution du mouvement écologiste a été prononcée en Conseil des ministres autour d’Emmanuel Macron ce mercredi 21 juin à l’Elysée.

Plus d’une centaine d’élus écologistes et de La France insoumise, dont David Belliard, Caroline Fiat, Sandrine Rousseau, dénoncent la dissolution du collectif prononcée ce 21 juin. Ils appellent à continuer à résister face à «une dérive».

La choquante disproportion des moyens engagés contre le mouvement écologiste, dont la dissolution a été prononcée mercredi 21 juin en Conseil des ministres, n’aura qu’un effet : faire naître d’autres vocations de militants déterminés.

L’ancien candidat des Verts à la présidentielle soutient le collectif écolo, dissous mercredi 21 juin en Conseil des ministres, et le recours à la désobéissance civile.

Pour les insoumis, Anne Hidalgo ou encore Sandrine Rousseau, la dissolution des Soulèvements de la terre renvoie l’exécutif à sa propre inaction climatique.

Le décret de dissolution devrait être pris mercredi 21 juin en Conseil des ministres. Le mouvement fustige un gouvernement «aux ordres des industriels» et une «décision politique», réclamée par la FNSEA.

7 personnes ont été arrêtées mardi 20 juin dans l’enquête sur l’action menée en décembre 2022 contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). 2 ont été arrêtés à Marseille, selon les informations de «Libé».

Emmanuel Macron a demandé mercredi 14 juin en Conseil des ministres d’accélérer la dissolution du mouvement. S’attaquer à ce rassemblement d’écologistes est une obsession qui ne s’embarrasse pas du droit.

Annoncée pour la mi-avril, l’interdiction du mouvement écolo semble suspendue. Si le gouvernement indique que la procédure suit son cours, les difficultés juridiques compliquent la mise en œuvre de la sanction souhaitée par Darmanin.

Une délégation du mouvement écologiste s’est exprimée ce vendredi place Beauvau, avant de remettre au ministère de l’Intérieur leurs observations écrites, dix jours après l’annonce d’une procédure de dissolution engagée par le gouvernement.