Taxe Zucman

A la veille du début de l’examen du projet de loi de finances pour 2026, la «justice fiscale» fait l’objet d’amendements antinomiques de la part des forces politiques.

Très attendu sur le sujet, Sébastien Lecornu a annoncé mardi 14 octobre dans son discours de politique générale une «contribution exceptionnelle des grandes fortunes» à l’Assemblée.

Démontant un à un les arguments avancés contre l’impôt plancher porté par la gauche, l’économiste américain décrit l’égalité fiscale et la taxation des ultrariches comme des conditions de «la démocratie et de la solidarité sociale».

Lors de ses entretiens avec les socialistes et les écologistes, le Premier ministre a dévoilé certaines de ses intentions budgétaires. Pas d’impôt plancher Zucman, mais une modeste taxe sur le patrimoine financier.

Gage d’une meilleure répartition, elle permettrait d’atténuer la sous-taxation des ultrariches et de moderniser le système fiscal, plaide l’économiste Jean Pisani-Ferry.

Dans une interview au quotidien «Le Figaro», le patron des Républicains met la pression sur le Premier ministre, qui doit dévoiler la composition de son équipe ministérielle dans les tout prochains jours.

Fondé sur des recherches universitaires longues, l’impôt plancher proposé par l’économiste a réussi à s’imposer dans le débat public comme le révélateur parfait du désir de justice fiscale.

Avec son idée d’impôt plancher sur les plus grandes fortunes, brandie à chaque journée de mobilisation, l’économiste a convaincu la gauche, une large majorité de Français et bouleversé le débat budgétaire.

Excellente sur son principe, planche de salut pour un PS à la peine, la mesure ne peut pas répondre à tout, ni ne doit éclipser d’autres sujets majeurs.

Cette taxe de 2% sur le patrimoine des super-riches, c’est l’opportunité inattendue de la gauche, l’instant décisif que les Grecs appelaient «kairos». Combien de temps cette parenthèse peut-elle durer ?

En promettant «un énorme meeting» contre la taxe Zucman, Patrick Martin radicalise l’organisation patronale contre toute idée de justice fiscale. Un séparatisme dangereux pour qui prétend représenter les forces vives du pays.

Elle ne suffira pas à réparer les dégâts économiques du macronisme, mais la taxe Zucman est le premier pas de la marche vers la justice fiscale.

A force de marteler qu’il est temps d’imposer les plus fortunés, notamment avec la taxe Zucman, d’autres idées s’invitent dans le débat et pas seulement à gauche… comme le retour de l’ISF.

L’association française des entreprises privées (Afep), groupe de lobbying des grands patrons, a présenté ce mercredi 24 septembre, un rapport mettant en avant leurs contributions l’an dernier, en termes de cotisations, salaires ou R&D.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Avec un dispositif traitant tous les hauts patrimoines de la même façon, la taxe portée par la gauche s’est rendue populaire mais se trompe le plus souvent de cible, plaide Augustin Aoudjhane, ancien conseiller d’Emmanuel Macron.

Dans un entretien accordé à L’Usine Nouvelle, l’ancien ministre de l’Economie d’Emmanuel Macron, désormais conseiller pour le géant du semi-conducteur ASML, revient sur l’actualité politique de ces derniers mois et peine à faire son autocri

Dans un article publié ce week-end dans le «Sunday Times», le milliardaire a sonné une violente charge contre la taxe sur les plus hauts patrimoines. Il a attaqué ad hominem son promoteur, l’économiste Gabriel Zucman.

La rédaction de «Libération» récapitule les principales actualités du week-end des 20 et 21 septembre.

L’économiste et des responsables de gauche ont vivement réagi aux critiques du patron de LVMH, tandis que la droite, l’extrême droite et les milieux d’affaires n’ont de cesse de dénoncer le projet de taxe sur les très hauts patrimoines.

Le patron multimilliardaire de LVMH s’en prend ce samedi 20 septembre dans le journal britannique «Sunday Times» à l’économiste qui propose la taxe sur les grandes fortunes défendue par la gauche.

Peut-on taxer les ultra-riches ? Que ce soit Corrot, fondateur et président de Mirakl, Larchevêque, fondateur de Ledger, ou encore Mensch, créateur de Mistral AI, ils n’en démordent pas : c’est non.

Si les socialistes réclament toujours la mise en œuvre de l’impôt plancher sur les très hauts patrimoines, certains d’entre eux phosphorent sur des pistes de compromis avec le Premier ministre.

Tribunes, interviews, réseaux sociaux… Les patrons de start-up sont les figures de proue de la mobilisation contre cet impôt plancher visant à taxer les mégariches. Ils ont invité son instigateur à débattre le 17 septembre.

Alors que la gauche fait pression sur le Premier ministre pour instaurer la taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines, la droite est peu emballée par cette hausse d’impôt ciblée.

Invité au journal télévisé de 20 heures de France 2 mardi 16 septembre, Arthur Mensch soutient qu’il est possible de concilier compétitivité entrepreneuriale et équité fiscale.

Le passage sur BFM Business du député insoumis Eric Coquerel a soulevé un débat sur le projet d’impôt plancher sur les plus fortunés appliqué à des sociétés à très forte valorisation.

Le projet d’impôt plancher sur les plus fortunés proposé par l’économiste Gabriel Zucman fait face à un tir de barrage alors qu’il contribuerait à désendetter le pays. Un véritable concours de mauvaise foi qui ne résiste pas à l’analyse.

Si l’ex-président estime dans «le Figaro» qu’une «contribution des gros patrimoines est à la fois une nécessité budgétaire et une exigence morale», l’impôt voulu parle PS pour ne pas censurer Lecornu n’est pas forcément la bonne solution.

La députée écologiste, qui avait porté en début d’année la proposition d’impôt plancher sur le patrimoine des ultrariches, adoptée à l’Assemblée et rejetée au Sénat, insiste sur l’impératif d’y inclure les biens professionnels.

Tout en cherchant à ne pas sacrifier la politique de l’offre mise en œuvre depuis sept ans, les soutiens du chef de l’Etat se disent prêts à avancer sur la taxation des hauts patrimoines. Mais à gauche, la méfiance reste de mise.

Défendue par la gauche, l’idée d’un impôt plancher pour les contribuables ayant un patrimoine supérieur à 100 millions d’euros est issue des travaux de l’économiste Gabriel Zucman.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Face aux 44 milliards d’économies souhaitées par Bayrou, le parti d’Olivier Faure propose de diminuer cet effort de moitié et de l’assortir d’un plan de relance de 10 milliards d’euros. «Libération» a interrogé des économistes.

La ministre des Comptes publics assure que «1 400 foyers» et «110 milliards de livres d’investissement» ont quitté le Royaume-Uni à cause d’une taxe sur les riches. Des chiffres contestés par l’économiste Gabriel Zucman.

Dans une tribune au «Monde» parue le 11 juin, trois économistes, dont Gabriel Zucman, promoteur d’une taxe sur les super millionnaires, dénonce la régressivité du système fiscal français. D’aucuns lui reprochent sa méthodologie.

188 voix contre et 129 pour : le Sénat a voté contre la proposition de loi, portée par Les Ecologistes, visant à instaurer un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des très très grandes fortunes.

Les sénateurs examineront l’impôt minimal sur le patrimoine des milliardaires jeudi 12 juin. L’économiste à l'origine de cette mesure avait répondu aux critiques au lendemain de l’adoption du texte à l’Assemblée nationale en février.

La taxe Zucman sera examinée jeudi 12 juin lors de la niche parlementaire du groupe Ecologiste - Solidarité et territoires. Une proposition de loi pour un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines des milliardaires.

Après l’opposition franche du chef de l’Etat, mardi, à la création d’un impôt plancher de 2 % pour les ultra-riches, l‘économiste a démonté l’argument du prétendu «exil fiscal» qu’entraînerait une telle disposition.