Tunisie

Accusés d’avoir hébergé et accompagné des personnes migrantes vulnérables, des collaborateurs de l’ONG sont toujours détenus alors que l’association a été mise hors de cause par la justice tunisienne.

Le cinéaste tunisien revient sur une attaque jihadiste visant de jeunes bergers, qui a bouleversé son pays en 2015, à travers une dramaturgie ténue et un casting criant de vérité.

Un collectif de citoyens, de militants et d’universitaires dénonce le soutien de l’Union européenne à la dérive autoritaire et identitaire du chef de l’Etat tunisien.

A l’issue d’un procès hors norme pour «complot contre l’Etat» et le président Kaïs Saïed, la quarantaine d’accusés ont écopé de lourdes peines. Parmi eux, de nombreux opposants au régime dont le Français Bernard Henri-Lévy.

Une délégation de Human Rights Watch doit rencontrer ldes représentants de l’agence européenne pour exiger des actions concrètes face aux naufrages meurtriers en Méditerranée, qui ont déjà coûté la vie à plus de 32 000 personnes depuis 2014

Le procès dit du «complot contre l’Etat» débute ce mardi à Tunis après deux ans d’attente pour les quarante accusés. Au dernier moment, la justice a décidé que les opposants ne pourraient comparaître en personne.

Des chercheurs internationaux dévoilent les témoignages de 30 exilés subsahariens racontant la traite de migrants par les forces de sécurité tunisiennes vers la Libye. Leur document pointe du doigt le rôle de l’Union européenne.

La Commission européenne a décidé de revoir sa politique envers Tunis, après des révélations de nombreux abus commis par les forces de sécurité tunisiennes contre les migrants et réfugiés subsahariens.

Deux embarcations de fortune qui tentaient de rallier clandestinement l’Europe ont chaviré mercredi 1er janvier. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.

L’association Wallah We Can forme des mères et des pères à la fabrication de produits, dont la vente sert à améliorer les établissements scolaires du pays.

Depuis 2009, un Franco-Tunisien a maille à partir avec la justice tunisienne. Malgré plusieurs acquittements, coincé dans un imbroglio kafkaïen, il est toujours en prison.

Partie avec 44 personnes de Sfax, en Tunisie, la jeune fille est la seule survivante d’une traversée qui reste toujours aussi périlleuse en Méditerranée. Sa survie, après douze heures dans l’eau, relève du «miracle».

Emprisonné depuis le 19 octobre, l’apprenti-chercheur a été libéré mardi et est arrivé en France ce vendredi 15 novembre. Le Quai d’Orsay n’a pas commenté les circonstances de sa libération.

Le doctorant français de 27 ans est en détention depuis le 19 octobre pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».

La documentariste publie «Barbès blues, une histoire populaire de l’immigration maghrébine». Un livre qui retrace l’arrivée, le rejet et le développement de cette communauté, et notamment de sa partie algérienne dans le quartier.

Le président sortant, qui a pris les pleins pouvoirs en 2021, a obtenu 90,7% des suffrages exprimés selon l’autorité électorale tunisienne. Seulement 28,8 % des 9,7 millions d’électeurs inscrits se sont rendus dans les bureaux de vote.

Le président tunisien a été réélu avec 90,7% des voix, selon l’autorité électorale. Ses deux adversaires contestent le résultat, dénonçant des fraudes.

Pour l’avocat et vice-président de la FIDH Alexis Deswaef, la Tunisie est un cas d’école pour tout apprenti dictateur. La magistrature y est dissoute les politiques et la société civile criminalisés, et les médias muselés.

Le président sortant, Kaïs Saïed, est le favori de l’élection qui se tient dimanche 6 octobre. Pour assurer une large victoire au premier tour, le régime a renforcé la répression contre toutes voix dissidentes, d’où qu’elles viennent.

A l’approche de l’élection du 6 octobre, le pays est au bord de gouffre démocratique, selon Hatem Nafti, auteur de l’ouvrage «Notre ami Kaïs Saïed : essai sur la démocrature tunisienne».

Candidat à sa réélection et favori du scrutin de dimanche, le chef de l’Etat fait une campagne a minima sur le terrain. Ses supporteurs ne sont plus les militants convaincus qui l’entouraient en 2019.

12 passagers clandestins, dont 3 bébés, sont morts noyés dans le naufrage de leur embarcation au sud-est de la Tunisie, ce lundi 30 septembre. Ils tentaient de rejoindre l’Europe.

Le président tunisien, qui devrait être réélu le 6 octobre, s’est illustré par une dérive xénophobe lors de son premier mandat. Avec des effets très concrets pour les migrants, victimes de violences racistes et d’expulsions massives.

Alors que le scrutin présidentiel du 6 octobre s’annonçait joué d’avance avec la mainmise du président-candidat sur les principales institutions, le candidat libéral emprisonné provoque la panique des autorités.

A un mois de la présidentielle, l’hebdomadaire français n’a pas été autorisé à la vente par les autorités. En cause : une longue enquête et une couverture consacrées à la dérive autoritaire du président Kaïs Saïed.

L’ancien député et candidat au scrutin du 6 octobre a été arrêté pour des soupçons de «falsification de parrainages». Selon Human Rights Watch, au moins huit postulants à la magistrature suprême ont été poursuivis, condamnés ou emprisonnés.

Le président tunisien a décidé de remplacer 19 ministres ce dimanche 25 août, sans fournir d’explications officielles. Début août, il avait déjà remercié son Premier ministre, Ahmed Hachani.

Au moins huit candidats potentiels au scrutin présidentiel du 6 octobre ont été poursuivis, condamnés ou emprisonnés par les autorités depuis le 14 juillet, selon Human Rights Watch.

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes.

Seuls trois candidats sont en lice pour le scrutin présidentiel prévu le 6 octobre. Le président sortant Kaïs Saïed, accusé de dérive autoritaire par ses détracteurs, devrait affronter les ex-députés Zouhair Maghzaoui et Ayachi Zammel.

Le président Kais Saied qui accapare tous les pouvoirs en Tunisie depuis son coup de force du 25 juillet 2021 et est accusé de dérive autoritaire par ses détracteurs.

Le chef de l’Etat a officiellement présenté lundi 5 août sa candidature à la présidentielle du 6 octobre. Elu en 2019 à la tête du pays, il a viré à l’autoritarisme en s’octroyant les pleins pouvoirs et en réprimant toute opposition.

Le président tunisien Kaïs Saïed, au pouvoir depuis 2019, a annoncé ce vendredi 19 juillet qu’il se présenterait lors de l’élection présidentielle qui doit se tenir le 6 octobre.

Elu en 2019, le président tunisien Kaïs Saïed, qui n’a pas encore annoncé s’il briguera un second mandat, a convoqué mardi les électeurs pour un scrutin présidentiel qui aura lieu à l’automne.

Elevée dans le respect des valeurs de la République, la Franco-Tunisienne Ines Ben Kraiem sort de sa réserve de haute fonctionnaire pour affirmer qu’elle renoncerait à sa fonction en cas de victoire de l’extrême droite aux législatives.

Pour le professeur de droit pénal Olivier Cahn, l’expulsion d’un ressortissant tunisien malgré l’annulation de son interdiction de territoire s’ajoute à des «précédents où Gérald Darmanin a fait dire à la loi ce qu’elle ne dit pas».

Une centaine d’avocats se sont réunis ce vendredi à proximité de l’ambassade de Tunisie pour dénoncer la double arrestation arbitraire de leurs confrères tunisiens.

Pour le chercheur Hamza Meddeb, Kaïs Saïed a échoué à résoudre la crise socio-économique et a isolé son pays sur la scène internationale.

Les avocats tunisiens, dont certains ont brièvement manifesté jeudi 16 mai dans la capitale, sont vent debout contre le chef de l’Etat. Ils l’accusent de multiplier les répressions contre ses opposants, notamment des membres de leur ordre.

Après l’interpellation musclée de l’avocate Sonia Dahmani à Tunis, le journaliste Hatem Nafti décrypte le durcissement du régime tunisien à quelques mois d’une hypothétique élection présidentielle.