Ubisoft

Trois syndicats du studio français de jeux vidéo appellent les salariés à cesser le travail ce mercredi 14 février pour demander des augmentations.

Pour cet épisode spécial entretien, nous revenons sur l’histoire de la plus grosse licence d’Ubisoft avec l’auteur des «Secrets d’Assassin’s Creed» (Third Editions).

Après plus d’un an d’enquête du parquet, cinq anciens employés du fleuron français du jeu vidéo ont été placés en garde à vue ces deux derniers jours. Une vague d’arrestation qui fait suite aux révélations de «Libération» en 2020.

Cet appel à la mobilisation vendredi vise à dénoncer les pratiques managériales de la direction tout en pesant sur les négociations salariales.

Dans le plus grand secret, Ubisoft développe depuis sept ans à Montpellier le projet le plus fou et ambitieux de son histoire. Chantier chaotique et douloureux, «BGE2» était porté, jusqu’à la semaine dernière, par la superstar maison Michel Ancel. Un directeur créatif aux méthodes toxiques, selon le portrait que brossent ses équipes à «Libération».

La mise en place d’une cellule de crise après les accusations publiées dans «Libération» n’a pas empêché la multiplication des témoignages décrivant la culture toxique à l’œuvre dans l’entreprise de jeux vidéo. Beaucoup pointent le numéro 2, Serge Hascoët.

Dans une lettre, le PDG Yves Guillemot dessine les premières mesures pour assainir la culture interne du géant des jeux vidéo. Les témoins de notre enquête réagissent.

Après notre enquête nourrie de récits de harcèlement et d’agressions sexuels au sein de l’entreprise de jeux vidéo, une ex-employée témoigne à visage découvert auprès de «Libération».

«Libération» a recueilli une vingtaine de témoignages qui décrivent, au siège du numéro 3 mondial du secteur, un système toxique, dominé par des hommes intouchables, que protégerait «un mur des RH».