Vendée Globe

Victime d’une avarie majeure de foil dimanche, le skipper de «Groupe Dubreuil», actuellement deuxième de la course, raconte son quotidien à bord, entre manque de sommeil et prouesses techniques.

Le marin vendéen a annoncé ce dimanche 8 décembre que son foil tribord était rompu, compromettant ses chances de rester en lice. Il a cependant prévu de continuer la course.

ZEA, DST, ZPB… Derrière ces acronymes se cachent des endroits dans lesquels les marins n’ont pas le droit de naviguer, sous peine d’être pénalisés voire disqualifiés.

Alors que le groupe de tête navigue au nord de l’archipel des Kerguelen, la moitié de la flotte approche du cap de Bonne Espérance. Les écarts sont déjà abyssaux : plus de 3 000 milles (5 500 km) séparent le leader de l’avant-dernier.

Des experts du Cnes, de l’ESA et de CLS, une société française spécialisée dans le traitement des données satellite, expliquent la façon de protéger les skippeurs depuis l’espace.

Charlie Dalin et les autres leaders du 10e Vendée Globe, relativement épargnés par les conditions météo depuis le départ, s’apprêtent à croiser mercredi une première grosse bourrasque au nord de l’archipel des Kerguelen.

Les skippeurs n’ont le droit de se faire aider qu’en cas de problèmes techniques sur leur bateau ou de soucis de santé… Mais pas dans l’élaboration de leur route.

Suivre au milieu de la nuit l’avancée des skippeurs, s’éprendre de leur aventure et s’imaginer sur les flots, grâce à la simulation d’un jeu vidéo : la fascination qu’exerce la mythique course de voile atteint même les profanes.

Près d’une semaine après le départ des marins du Vendée Globe, ils sont déjà 700 000 joueurs à disputer le tour du monde en solitaire par l’intermédiaire d’un jeu en ligne, qui peut secouer le quotidien des familles, tant il est addictif.

Le film de Xavier Beauvois, dans lequel Jean-Paul Rouve interprète un père de famille alcoolique qui se lance dans un Vendée Globe depuis son jardin, enchaîne les banalités.

La 10e édition du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance part ce dimanche 10 novembre à 13 heures des Sables-d’Olonne. L’événement vendéen, devenu planétaire, n’a jamais attiré autant de concurrents et de public.

Pour être en phase avec son époque, la course au large doit réduire son impact carbone et limiter la vitesse des bateaux pour protéger les cétacés.

Ce dimanche 10 novembre, le marin iconoclaste de 65 ans va prendre pour la sixième fois consécutive le départ de ce tour du monde en solitaire et sans assistance. A bord d’un bateau moins cher, dépourvu de ces fameux «foils» qui font voler.

Tremplin des politiques locaux, comme le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, la course a aussi su fidéliser les entreprises vendéennes, tout en attirant des touristes aux Sables d’Olonne et en popularisant le sport nautique.

Quarante marins de onze nationalités prennent le départ des Sables-d’Olonne ce dimanche, pour cette dixième édition. Un tour du monde en solitaire sur des monocoques où rien n’est laissé au hasard, pouvant coûter plusieurs millions d'euros.

Sensible et tatoué, le marin s’apprête à prendre part une nouvelle fois au Vendée Globe, course autour du monde qu’il sait humaniser.

La navigatrice était accusée d’avoir bénéficié de la part de son conjoint d’un «routage», c’est-à-dire d’informations météo envoyées depuis la terre pour l’aider à définir une meilleure trajectoire pendant la course à la voile.

Le couple de marins est accusé d’avoir procéder à un routage lors de la dernière édition de la course, en 2020. A l’origine de l’accusation, un mail adressé anonymement à la fédération française de voile.

Douzième du dernier Vendée Globe, la navigatrice n’avait pas été gardée pour la prochaine édition par Banque Populaire, une décision en grande partie liée à sa maternité. La skippeuse vient de retrouver un partenaire et un bateau.

La navigatrice expliquait début février sur ses réseaux sociaux ne pas avoir été gardée par l’armateur, en raison notamment de sa maternité. Le groupe a finalement décidé de se retirer de l’édition 2024.

Douzième de la dernière édition, la navigatrice de 33 ans ne sera pas au départ de la prochaine course en 2024. Une décision liée à un changement dans la réglementation de l’épreuve mais aussi, dit-elle, à sa très récente maternité.

La navigatrice qui a chroniqué sa course pour «Libération» a coupé la ligne ce dimanche, un mois après le vainqueur, après un peu plus de cent onze jours de course. Elle pense déjà à la prochaine édition.

Engagée sur le tour du monde en solitaire, Alexia Barrier tient son carnet de bord pour «Libération». Après plus de 107 jours de course, la quille dans les sargasses au large des Açores, elle approche du but. Et pense déjà au prochain Ven

Alexia Barrier, skippeuse sur le Vendée Globe, tient son carnet de bord pour «Libération». Après avoir franchi le cap Horn, elle vogue vers les Sables-d’Olonne et sent déjà poindre la nostalgie à trois semaines du but.

Une compensation de dix heures a permis à Yannick Bestaven de remporter l’épreuve, devant Charlie Dalin.

Mercredi soir peu de temps avant 21 heures, Charlie Dalin a coupé en premier la ligne d'arrivée. Mais il pourrait ne pas avoir remporté la course.

A 35 ans, il est la belle surprise de ce Vendée Globe complètement fou et candidat à la victoire. Ce sacré personnage, hyperactif et audacieux, complète la collection des révélations de cette neuvième édition.

Au terme d’un tour du monde en solitaire subtilement mené, l’Allemand pourrait devenir mercredi le premier étranger à remporter la course. Avec cinq prétendants à la victoire à deux jours de l’arrivée, l’Everest de la voile n’a jamais connu un final aussi indécis.

A moins de cinq jours de l’arrivée et 1 800 milles (3 333 kilomètres) des Sables d’Olonne, ils sont encore sept à pouvoir l’emporter.

Après soixante-huit jours de course, ils sont au moins six à pouvoir l’emporter aux Sables-d’Olonne, encore distants de 3 800 milles (6 000 km). Du jamais vu. Les leaders devraient sentir les prémices d’un Pot-au-Noir plutôt gentillet dès samedi.

Synonyme de vents faibles, cette zone de hautes pressions qui s’étend sur une grande partie de l’Atlantique Sud, est un casse-tête pour les skippers.

Au cours de la huitième semaine, les marins ont souffert dans les mers australes dans des conditions de navigation aussi imprévisibles qu'usantes physiquement et moralement.

Baptisé du nom du capitaine du «Nautilus», c'est le point du globe le plus éloigné de toute terre. Quand les marins du Vendée Globe auront franchi sa longitude, ça commencera à sentir le retour à la maison. Ce point est aussi un cimetière où viennent mourir nombre de vaisseaux spatiaux.

La collision avec un objet flottant non identifié est le cauchemar des skippeurs. Outre les conteneurs et autres déchets, les bateaux peuvent heurter et sévèrement blesser des cétacés. Un tabou dans le milieu, où les recherches se multiplient pour développer des systèmes empêchant ces chocs.

Le naufragé a été déposé ce jeudi au Port par le bateau militaire qui l'avait recueilli après son sauvetage par Jean Le Cam.

Le skipper de Yes We Cam! a mis près de douze heures avant de pouvoir faire monter à son bord Kevin Escoffier, qui avait pris place dans son radeau de survie en fin d'après-midi lundi.

Alex Thomson et Thomas Ruyant, deux des favoris, ont connu de graves avaries. Phénoménal depuis le départ, le novice Charlie Dalin creuse l’écart en tête vers le Grand Sud et les mers australes.

Plus de la moitié des navigateurs ont franchi l'Equateur au terme de la deuxième semaine de course, avec moult images à l'appui postées sur les réseaux sociaux.

La première semaine de course a été marquée par le retour aux Sables-d'Olonne de Jérémie Beyou, l'un des grandissimes favoris. Les marins connaissent ce week-end leur première grosse baston.

La navigatrice de 40 ans fait partie des six femmes qui ont pris dimanche le départ du neuvième Vendée Globe. Rencontre avec une écolo avant l’heure, qui a découvert lors de ses traversées en solitaire la pollution des océans et s’engage aujourd’hui pour les protéger.