Eric Coquerel dédouane Bercy sur le redressement fiscal de Bolloré
Le président LFI de la commission des Finances assure que ni l’administration n’a pas fait de cadeau fiscal au groupe Vivendi.
Grand fauve du capitalisme français, catholique traditionaliste et homme de droite réactionnaire, Breton revendiqué mais né à Boulogne-Billancourt, prédateur de médias et videur de rédactions, Vincent Bolloré collectionne les plus-values financières comme les investissements industrieux : d'abord papetier (OCB), puis héritier de la Françafrique à travers ses ports et plantations (Bolloré Africa & Logistics), jusqu'à sa prise de pouvoir sur le débat public à travers les médias et la pub (Vivendi, Canal +, Havas, Lagardère). En 2022, il fête les 200 ans du groupe Bolloré (80 000 salariés et 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires), et annonce passer les rênes de son empire à ses fils Yannick et Cyrille. Mais personne ne croit à la retraite du septuagénaire.
Le président LFI de la commission des Finances assure que ni l’administration n’a pas fait de cadeau fiscal au groupe Vivendi.