Yoon Suk-yeol

Les enquêteurs ont jusqu’au milieu de l’après-midi ce lundi 6 janvier pour exécuter le mandat d’arrêt émis contre Yoon Suk Yeol. Un moment choisi par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken pour se rendre dans le pays.

Devant la résidence du président déchu Yoon Suk-yeol, ses partisans les plus radicaux continuent de le soutenir. Ils évoquent des élections législatives truquées et arborent des pancartes reprenant des slogans de la droite trumpiste.

Retranché depuis quatre jours dans sa résidence présidentielle, le chef de l’Etat déchu a bénéficié du soutien de son service de sécurité pour repousser, vendredi 3 janvier, les assauts des enquêteurs en charge de l’enquête qui le vise.

Le président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol est retranché depuis trois jours dans sa résidence et promet de «se battre jusqu’à la fin» contre son arrestation.

Mardi 30 décembre, la justice du pays a fait savoir sa décision de forcer Yoon Suk Yeol à comparaître devant des enquêteurs, à la suite de sa tentative ratée d’imposer la loi martiale au début du mois.

Le parquet sud-coréen a rendu public ce samedi 28 décembre un rapport accablant sur la tentative, au début du mois, de coup de force ratée du président destitué.

Le Parlement sud-coréen s’est prononcé ce vendredi 27 décembre en faveur de la motion de destitution à l’encontre de Han Duck-soo, accusé d’entraver l’enquête sur la tentative ratée du président déchu d’imposer la loi martiale.

Les députés sud-coréens tentent de forcer le départ de Han Duck-soo, chef d’Etat intérimaire, accusé de bloquer les nominations à la Cour constitutionnelle, instance qui doit justement statuer sur la destitution du président Yoon Suk-yeol.

Traumatisés par la déclaration de la loi martiale le 3 décembre, des milliers de manifestants ont célébré le vote du parlement sud-coréen destituant le président Yoon Suk-yeol.

A nouveau menacé par un vote de destitution pour avoir essayé de proclamer la loi martiale le 3 décembre, et en chute libre dans les sondages, Yoon Suk-yeol a affirmé ce jeudi 11 décembre qu’il «se battra jusqu’à la dernière minute».

Le ministère de la Justice sud-coréen a imposé, ce lundi 9 décembre, une interdiction de quitter le territoire au président Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une enquête pour «rébellion» après sa proclamation éphémère de la loi martiale.

Après l’échec d’une première motion de destitution du président sud-coréen samedi 7 décembre, le principal parti d’opposition a annoncé qu’une deuxième tentative aurait lieu le 14 décembre.

Après une journée décisive, marquée par des manifestations massives, le président sud-coréen a échappé à la destitution grâce au soutien des élus de son parti. Mais l’opposition à l’Assemblée compte bien le faire tomber.

Le très conservateur chef de l’Etat, élu en 2021, a échappé ce samedi 7 décembre à la motion de destitution qui le visait après avoir voulu imposer la loi martiale. Mais il continue de diviser le pays.

Après avoir voulu imposer la loi martiale, le chef de l’Etatl affrontera un vote de destitution samedi à l’Assemblée. L’opposition fait bloc, mais le parti présidentiel se divise malgré des révélations sur les projets des putschistes.

Députés et militaires ont joué leur rôle de garde-fou face au coup de force du président Yoon Suk-yeol et de sa loi martiale mardi. La démocratie sud-coréenne tient donc et offre même une leçon de vitalité et de vigilance.

L’annonce du président sud-coréen Yoon Suk Yeol a généré de profondes inquiétudes dans le pays mardi 3 décembre. Ses soutiens réclament qu’il rende des comptes tandis que ses opposants veulent qu’il quitte ses fonctions.

Au lendemain d’une nuit mouvementée après le coup de force du conservateur Yoon Suk-yeol, le Parti démocrate a rassemblé ses partisans devant l’Assemblée. La principale force d’opposition semble désormais dicter la suite des événements.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a pris tout le monde de court en déclarant, ce mardi 3 décembre, la loi martiale. La mesure bloquée deux heures plus tard par un vote des députés dans un parlement cerné par des militaires.

Quelques heures après que la loi martiale a été décrétée par le président Yoon Suk-yeol à la surprise générale, des milliers de manifestants sont venus protester devant l’Assemblée nationale à Séoul.

Le parti conservateur au pouvoir a essuyé une large défaite lors des élections du mercredi 10 avril. Mais la victoire des partis d’opposition tient avant tout de la colère des Sud-Coréens contre le gouvernement.

Yoon Suk-yeol a vanté mercredi le rapprochement avec Tokyo qui «partage les mêmes valeurs universelles» et a défendu la coopération trilatérale avec le Japon pour tenter de surpasser les lourds différents historiques.

Pour la première fois depuis le retrait des armes atomiques par les Etats-Unis en 1991, un président évoque leur réintroduction ou leur fabrication pour faire face à la «menace sérieuse» de la Corée du Nord.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol se retrouve sous le feu des critiques après avoir tenu des propos grossiers à l’égard des Etats-Unis, son principal allié, sans savoir qu’ils étaient enregistrés.