Un débat «indépendant et utile» sur les déchets radioactifs ? C'est du moins l'ambition que se fixe Georges Mercadal, président de la Commission particulière du débat public, qui en présentait hier le menu. Un menu consistant (lire ci-dessous), avec des journées de discussions publiques débutant le 12 septembre à Bar-le-Duc, pour finir à Lyon le 13 janvier 2006. Mais surtout une méthode clairement destinée à démontrer l'impartialité d'une commission (1) dont la mission n'est en aucun cas de «conclure» ce débat de politique générale mais, affirme Mercadal, d'organiser «un tour de France des arguments», qu'ils soient «fondés sur la réflexion ou sur les sentiments».
Démocratie. Ce n'est donc pas sans hésiter que la Commission nationale du débat public a accepté la demande gouvernementale d'organiser un tel exercice de démocratie participative. C'est «la fenêtre de tir», explique Mercadal, qui l'a convaincue de son intérêt. Elle se situe en effet juste après la remise des rapports sur les quinze années de recherches sur la gestion des déchets radioactifs prévues par la loi de décembre 1991. Et juste avant le débat parlementaire de 2006, qui doit en tirer les conséquences. Au bon moment, donc, pour influencer les décisions politiques. Mais la commission y a mis quelques conditions, outre un financement généreux (2,5 millions d'euros) permettant l'expression des opinions. Elle a en particulier décidé d'inclure dans les questions en discussion, en plus des axes techniques de recherc