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Libération

Le zoo de Vincennes remis en scène

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publié le 6 décembre 2005 à 4h49

Les rochers s'effondrent, les animaux tournent en rond et le personnel n'en peut plus : le parc zoologique de Vincennes, seul grand zoo aux portes de Paris, a frôlé une triste fin. Mais aujourd'hui, sur le papier en tout cas, son avenir a pris des couleurs et des formes : un projet de rénovation, qui privilégie l'écologie au spectaculaire, vient d'être choisi pour cette structure qui fut longtemps une manne pour son propriétaire, le Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Biozones. Trois équipes multidisciplinaires (architectes, zoologues, paysagistes...) ont dans un premier temps travaillé ensemble pour définir les concepts de base. Six biozones ont été définies en fonction de l'espace modeste (14 ha) et des animaux présents : forêt équatoriale africaine, savane africaine, Guyane, Madagascar, Patagonie et Europe. Puis, chaque équipe a établi son projet sous la houlette de trois agences : Ellipse, Architecture Studio et TN +. Cette dernière, qui n'était pas la favorite de la direction du Muséum au départ, l'a emporté : «Il n'y a quasiment pas d'architecture dans notre projet, le paysage prédomine. Nous ne touchons pas au grand rocher, emblème du parc. En revanche, beaucoup de faux rochers seront changés, explique Jean-Christophe Nani, gérant de l'agence. Tout a été conçu pour que le visiteur se mette au niveau de l'animal, que ce soit en hauteur ou en profondeur.»

Il reconnaît s'être beaucoup inspiré du très beau zoo de Doué-la-Fontaine, près d'Angers, un écrin de végé